Pour la pop urbaine, Caen peut compter en 2024 sur Ellea. Après le titre nocturne « Tu connais », sorti fin janvier, l’autrice-compositrice-interprète prévoit de sortir quatre autres chansons cette année.
De ses soirées à Nantes, où elle a étudié le droit, la Caennaise Ellea a gardé suffisamment de souvenirs pour en faire une chanson. Tu connais est sorti le 23 janvier 2024, accompagné d’un clip tourné dans la boîte de nuit Le Dépôt située à Caen, sa ville natale.
Très inspirée par la pop urbaine, la parolière de 26 ans aime faire équipe avec son frère Macéo, alias Mace, pour la composition. « Nous nous comprenons », résume la chanteuse. « Nous voyons des choses différentes, il y a une bonne complémentarité. »
Ellea est également ravie de confier le mixage à Hugo Martinez, alias Martimix. « Il travaille avec des artistes tops comme Angèle, PLK, Damso, Ninho », souligne la chanteuse.
Prochain titre en avril
Quatre autres chansons d’Ellea devraient sortir cette année. La prochaine est prévue le vendredi 19 avril et aura aussi droit à un clip. « Le tournage se déroulera fin mars, à Caen, avec la même équipe, Clément Dupont et Charlotte Gandon. »
Ce prochain morceau, qui s’appellera « Redescends », est annoncé comme un « morceau funky, ironique, très second degré », mais Ellea prévient : « ils ne seront pas tous comme ça ».
Le Festival Beauregard 2023 s’est déroulé du mercredi 5 au dimanche 9 juillet à Hérouville-Saint-Clair, dans le Calvados. Retour en photos sur une partie des concerts rock : Alias, dEUS, Royal Blood et Royal Republic le 6 juillet, Interpol le 7 juillet, Nothing but thieves le 8 juillet, Airbourne le 9 juillet :
Sur Radio 666, dans Les Apéronews du jeudi 1er juin 2023, la chanteuse Lina Doran a parlé de « Dessine-moi », son single sorti en février pour lequel un clip est prévu.
La chanson « Dessine-moi » de Lina Doran est liée à son enfance. Née à Oran, elle a passé une partie de sa vie en Algérie et une autre à Caen. « Lors de mon enfance, j’ai vécu une partie de la décennie noire, la guerre civile, et ça m’a beaucoup marqué en tant qu’enfant. » L’artiste dit avoir gardé au fond d’elle des émotions pendant de nombreuses années. Elle avait écrite « Dessine-moi » depuis un moment, « mais je n’avais jamais eu le courage de la chanter et de l’enregistrer car ça remontait trop d’émotions », précise Lina Doran. « Il y a eu un déblocage et j’ai réussi à l’enregistrer. »
Pour son futur clip, Lina Doran souhaite qu’il y ait une partie en Normandie et une autre partie en Algérie. « Je suis allée en Algérie il n’y pas très longtemps », précise la chanteuse. « J’ai eu la chance de bouger dans certains endroits que je ne connaissais pas. J’ai fait des repérages d’endroits assez incroyables. […] Pour l’instant, on est en train d’enregistrer la partie en Normandie. »
La sortie du clip « Dessine-moi » est espérée pour fin juillet.
Dimanche 10 juillet 2022, sous un beau soleil, le duo nantais Ko Ko Mo jouait au festival Beauregard, à Hérouville-Saint-Clair. À cette occasion, le chanteur-guitariste Warren et le batteur Kévin ont répondu aux questions de BalanceTaProg sur leur troisième album et leurs goûts musicaux.
Warren : Dès le début du confinement, on a commencé à écrire. On a essayé de prendre le temps, ce qui n’était jamais arrivé avant parce qu’on avait fait les deux albums précédents pendant les tournées donc toujours avec plus ou moins de frustration de faire les choses vite. Cette fois-ci, on a goûté au luxe du temps et je pense qu’on bossera toujours comme ça à l’avenir.
Kévin, quels souvenirs gardes-tu de l’enregistrement de Need some mo’ ?
Kévin : Warren a composé les bases de l’album. J’avais très envie qu’on se retrouve car on avait le temps que nous n’avions jamais eu auparavant. Nous nous sommes posés dans une petite maison qu’on nous a prêtée. On a racheté du matos. Il y avait alors un travail de composition ensemble, d’amélioration, de changement. C’était hyper chouette. On pouvait rentrer chez nous et on pouvait recomposer ensemble, enregistrer, réécouter. On était deux mais nous n’étions pas seuls à bosser. On bosse avec Loris et Yohan qui sont aussi avec nous sur la route. C’est un exercice. On aime beaucoup la scène mais, un peu frustré de ne pas y être, on a pris plaisir à peaufiner le son. On a acheté et posé des micros. On a écouté. On a réussi à faire des préprod, ce qui n’était pas évident à la base. On a encore amélioré pour faire les prises définitives. Et nous sommes très contents de le défendre sur scène aujourd’hui.
Il y a sur cet album une reprise qui fonctionne très bien, y compris en concert. Qui a eu l’idée de reprendre « Last night a D.J. saved my life » d’Indeep. Quel membre de Ko Ko Mo a convainvu l’autre de reprendre ce morceau ?
Kévin : C’est parti d’une blague. Warren, dans le camion au bout de sept heures de route, nous l’a fait écouter. Des copains avec lesquels on bosse nous ont dit que ça mettrait tout le monde d’accord. En 2017, on avait fait une reprise de « Personal Jesus » [de Depeche Mode], entre notre premier et notre deuxième album, et on voulait faire un peu le même délire, un petit happening entre le deuxième et le troisième. Mais la pandémie a fait traîner la diffusion de cette reprise et ça a fait un petit peu la promo de l’album. Donc il est sur l’album mais en mode bonus track. Et si on a le LP en vinyle, il est en petit 45 tours pour la petite surprise.
Warren :Le groupe qu’on vient de remplacer à Beauregard, Other Lives. J’ai carrément kiffé. J’ai acheté un album et Warren m’en a offert un autre pour mon anniversaire. On écoute un petit peu de tout dans le camion. En ce moment, j’aime beaucoup écouter Agar Agar.
Kévin : Mon groupe préféré du moment est DeWolff, un trio hollandais qui défonce tout. Ils font du 70’s de A à Z d’une manière brillantissime.
Propos recueillis le dimanche 10 juillet 2022 au Festival Beauregard.
KO KO MO au Fstival Beauregard 2022.KO KO MO au Festival Beauregard 2022.KO KO MO au Festival Beauregard 2022.KO KO MO au Festival Beauregard 2022.KO KO MO au Festival Beauregard 2022.KO KO MO au Festival Beauregard 2022.KO KO MO au Festival Beauregard 2022.KO KO MO au Festival Beauregard 2022.KO KO MO le 10 juillet 2022 au festival Beauregard.KO KO MO au Festival Beauregard 2022KO KO MO au Festival Beauregard 2022.KKO KO MO au Festival Beauregard 2022.KO KO MO au Festival Beauregard 2022.
Après avoir partagé le clip nocturne de « Sincère », une chanson inspirée par le ghosting, le chanteur-guitariste Cobalt continue de dévoiler ses compositions. Ses prochains concerts sont prévus en mai 2023.
En mars 2023, Cobalt a enregistré une de ses chansons à Caen.
L’année 2023 est déjà bien chargée pour Cobalt. Après le guitare-voix Gaminerie fin janvier, l’auteur-compositeur-interprète a sorti en mars Sincère, dont le clip, « tourné la nuit, à Paris, dans une fête foraine », a été dévoilé le 2 avril. Ce single a pour thème le ghosting, un sujet que Cobalt souhaitait mettre en avant.
« On est dans une génération où on peut rencontrer des gens facilement via un téléphone, mais on peut aussi arrêter une relation d’une manière très rapide, très mécanique ou robotique, avec un « Vu » ou un blocage », remarque Cobalt. « Je pense que couper le contact avec une personne sans aucune explication a toujours eu lieu. Mais c’est d’autant plus marqué maintenant avec la technologie. C’est encore plus fort et clair. »
Sincère a été arrangé et mixé par Alexandre Braconnier, auquel Cobalt fait confiance cette année pour quatre autres chansons. Parmi elles, Gris, qui sortira le vendredi 14 avril, est annoncé comme « un titre qui aborde le besoin de renouveau, la nécessité de bouleverser son quotidien en s’enfuyant vers l’inconnu ».
« Trop tôt » financé en cinq jours
En dehors de cette collaboration, Cobalt a sorti le vendredi 7 avril Trop tôt, une chanson sur le thème de la séparation. Les retours obtenus après l’avoir joué en ligne l’avaient incité à lancer une cagnotte pour en financer l’enregistrement. « La cagnotte s’est rempli en cinq jours », précise le chanteur parisien. Trop tôt, souhaité en guitare-voix, a été enregistré début mars 2023 au studio Pickup, à Caen, une ville où Cobalt garde des amis proches et de nombreux souvenirs.
Le chanteur-guitariste sera en concert le jeudi 4 mai au Théâtre Thénardier, à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, et le samedi 13 mai au festival Mya, à Ville-d’Avray, dans les Hauts-de-Seine.
L’année 2023 est celle des premières sorties de singles pour l’auteur-compositeur-interprète caennais Atheba. Son troisième, « Danse », peut être écouté sur les plateformes depuis le vendredi 10 mars.
Après le très planant et mélancolique Derrière la dune le 18 janvier 2023, puis le plus rythmé Je veux, avec du saxophone, un mois plus tard, le Caennais Atheba a sorti son troisième titre, Danse, vendredi 10 mars. « C’est l’histoire d’une personne qui voit une femme et le temps s’arrête », explique le chanteur et guitariste franco-burkinabé, qui prend l’exemple d’un événement « où il n’y a plus qu’une seule personne qui compte ».
Danse contient voix, piano, guitare classique, guitare électrique et batterie virtuelle. Écrit à la guitare et à la voix, ce « morceau qui coulait de source » a bénéficié des arrangements d’Arthur Lacroix alias Own et d’Hugo Juglet. Il a été enregistré en autoproduction à Caen il y a un an et demi.
Bientôt un quatrième titre
Un quatrième single, Crépuscule, sortira le vendredi 24 mars. Ces chansons, déjà jouées sur scène, ont l’amour pour fil conducteur. « À une période, j’avais envie de parler de ça car une rencontre m’a marqué. » Bien d’autres chansons d’Atheba sont en cours d’écriture ou de composition.
Pour son premier album solo, la chanteuse et multi-instrumentistes Ella Gunn a souhaité soigner chaque étape. À 34 ans, l’autrice-compositrice-interprète, originaire de Périers, dans la Manche, a enregistré chez elle les treize morceaux, soit plus de 45 minutes.
« Je voulais que l’album dure plus d’une demi-heure », explique Ella Gunn. « C’est aussi grâce à mes influences, des chanteurs que j’écoute font des albums qui durent au moins 45 minutes. »
Des paroles motivantes
Parmi les treize morceaux en anglais, on retrouve Heads or tails, que l’artiste manchoise a composé il y a huit ans et qu’elle a mis en avant par un clip, quelques mois avant la sortie de l’album.
D’autres titres sont bien plus récents. Parmi eux, le très rock Light me up, composé très rapidement, fait office d’ouverture. « Je voulais surprendre », confie Ella.
« Parfois, on s’attend avec moi à quelque chose de plus calme, plus pop-country. »
Cette chanson résume la conception de son album fait maison, à la campagne. « C’est un peu comme quand on se regarde dans le miroir pour se motiver, se dire qu’on va y arriver et que ça va être une bonne journée, qu’on va se donner les moyens de concrétiser son projet. »
Le thème de la confiance en soi, qui lui tient à cœur, fait l’objet d’un hymne dans Better, précédemment sorti en single. « Ce sont des paroles motivantes que je voulais dans l’album. »
« J’essaie toujours de m’améliorer et de croire en mes rêves. »
Pour atteindre ses objectifs, Ella Gunn s’est beaucoup renseigné sur l’enregistrement des guitares et de la basse. Si elle a aussi composé les pistes de batterie à partir d’un vrai instrument, elle a préféré recourir ensuite à un logiciel de batterie virtuelle. Le morceau le plus difficile à enregistrer a été Obsession pour lequel elle souhaitait « expérimenter avec des sons électroniques ».
En tournée
Un morceau, prévu pour le premier album, a finalement été reporté. « J’ai de quoi faire un deuxième album sans problème », confie d’ailleurs Ella Gunn. Mais l’heure est pour l’instant à la promotion de son premier opus et à ses concerts, seule sur scène, « avec guitare acoustique et pédalier looper ».
Une vingtaine de dates sont déjà calées dans son agenda 2023 et elle en espère une cinquantaine pour cette même année. Ella Gunn jouera par exemple au bar La Trinquette à Rennes le vendredi 17 mars, et au bar L’alroz à Saint-Laurent-de-Tergate le samedi 18 mars. Tous ses concerts sont indiqués sur une page de son site internet.
En novembre 2022, Max et Loïcia ont sorti sur les plateformes le premier EP de leur duo The Songwriters. Il contient trois titres dont « The right way » illustré par un clip.
Max et Loïcia, 22 ans, se sont connus en 2018 au lycée polyvalent Jean Monet de Mortagne-au-Perche, dans l’Orne. « Nous étions dans le club musique », explique Loïcia. Mais c’est en étudiant à Paris qu’ils ont formé leur duo The Songwriters.
Les deux artistes sont multi-instrumentistes. Sur scène, Loïcia est au piano et au chant, Max est au chant et à la guitare. « Nous écrivons et composons à deux », explique Max. « Les paroles viennent beaucoup d’histoires d’amour, avec un peu de politique. »
Très vite, leur musique a pris une direction pop. Loïcia se dit influencée par Birdy, Kate Bush et Adèle tandis que Max mentionne Eric Clapton, John Mayer, Harry Styles et Billie Eilish.
Leur premier EP est sorti en novembre 2022 et contient trois titres dont The right way qui fait l’objet d’un clip. « Pour ce premier clip, on cherchait une ambiance très colorée, avec plein de lumières, mais aussi des contrastes, avec des décors très sombres », explique Max.
Ce premier EP sera fêté sur la scène de La Classe, à Saint-Hilaire-sur-Risle, le samedi 28 janvier 2023, à 21 h. Le duo jouera aussi le jeudi 8 juin 2023 à La Luciole, à Alençon. Le groupe, qui compte déjà « une quarantaine de dates » effectuées, souhaite assurer des premières parties et des festivals en 2023. D’autres enregistrements sont prévus.
The Songwriters, balancez votre prog !
BIRDY : Give up
KATE BUSH : Running up that hill (A deal with God)
Émission diffusée en direct le mardi 18 octobre 2022sur Radio 666 (99.1 FM Caen) de 20 h 30 à 21 h 30, et en replay sept jours sur radio666.com/programmes/reecouter .Le festival Echo Chamber aura lieu le vendredi 28 et le samedi 29 octobre à Caen, église du Vieux Saint-Sauveur.