Un passionné de musique lance un magazine en Normandie

Doté d’une grande curiosité pour les œuvres des groupes et artistes de sa région, le Caennais Stéphane Ronarc’h a lancé le 15 mars 2024 le magazine « Les Sons de l’Arsène ». Un deuxième numéro est en préparation.

Pour la Une du premier « Les Sons de l’Arsène », Stéphane Ronarc’h a choisi le groupe No Terror in the bang avec une photographie prise par Aurélien Cardot. ©P. Jautée

Le magazine Les Sons de l’Arsène, qui a fait son apparition vendredi 15 mars 2024, se concentre sur la scène musicale normande. « Elle mérite d’être mise plus en avant », souligne le Caennais Stéphane Ronarc’h, responsable de la publication.

« C’est un outil qui s’intéresse à toutes les esthétiques musicales, que les groupes ou artistes soient professionnels ou non. »

Stéphane Ronarc’h, responsable du magazine Les Sons de l’Arsène

No Terror in the bang en couverture

Le premier numéro des Sons de l’Arsène, imprimé en papier recyclé à 1 000 exemplaires, propose notamment un dossier sur le rap au féminin, des interviews avec Metro Verlaine, King Biscuit et Valentin Dulignée, ou bien encore des chroniques et une liste de sorties. Stéphane Ronarc’h n’est pas le seul rédacteur de ce magazine. Il fait appel à d’autres passionnés de musique. « J’ai voulu différents styles d’écriture et varier les formats pour ne pas se lasser », explique le responsable de la publication, qui apprécie les discussions entre les artistes et voit son magazine comme une possibilité de « passerelle ».

La Une met à l’honneur le groupe de metal progressif No Terror in the bang, basé à Rouen, avec une photographie prise par Aurélien Cardot. « J’aimais déjà le premier album et j’ai trouvé leur deuxième [« Heal », sorti en janvier 2024] beaucoup plus abouti », explique Stéphane. « Il est intéressant de voir comment ils ont progressé. »

La conception graphique des Sons de l’Arsène a été confiée à Lara Spelsberg, cofondatrice de L’Oiseau, ancien magazine culturel caennais qui avait sorti 25 numéros entre décembre 2012 et octobre 2017.

Deuxième numéro en juin

Le deuxième numéro des Sons de l’Arsène est prévu pour le 15 juin 2024. Cyber Solis, trio dandy rock de Caen, sera en couverture. Après une chronique sur l’album « Monsters » du trio post-punk SERVO dans le premier numéro, Maxime Harel prévoit de rédiger un article sur un autre groupe rouennais, Intrusive Thoughts, branché post-garage. Également pour ce deuxième numéro, Stéphane Ronarc’h a lancé un appel à contributions pour un dossier hommage à l’artiste caennais Pop the fish, décédé en mars 2024.

En avril, COBALT sort un clip et deux nouvelles chansons

Après avoir partagé le clip nocturne de « Sincère », une chanson inspirée par le ghosting, le chanteur-guitariste Cobalt continue de dévoiler ses compositions. Ses prochains concerts sont prévus en mai 2023.

En mars 2023, Cobalt a enregistré une de ses chansons à Caen.

L’année 2023 est déjà bien chargée pour Cobalt. Après le guitare-voix Gaminerie fin janvier, l’auteur-compositeur-interprète a sorti en mars Sincère, dont le clip, « tourné la nuit, à Paris, dans une fête foraine », a été dévoilé le 2 avril. Ce single a pour thème le ghosting, un sujet que Cobalt souhaitait mettre en avant.

« On est dans une génération où on peut rencontrer des gens facilement via un téléphone, mais on peut aussi arrêter une relation d’une manière très rapide, très mécanique ou robotique, avec un « Vu » ou un blocage », remarque Cobalt. « Je pense que couper le contact avec une personne sans aucune explication a toujours eu lieu. Mais c’est d’autant plus marqué maintenant avec la technologie. C’est encore plus fort et clair. »

Sincère a été arrangé et mixé par Alexandre Braconnier, auquel Cobalt fait confiance cette année pour quatre autres chansons. Parmi elles, Gris, qui sortira le vendredi 14 avril, est annoncé comme « un titre qui aborde le besoin de renouveau, la nécessité de bouleverser son quotidien en s’enfuyant vers l’inconnu ».

« Trop tôt » financé en cinq jours

En dehors de cette collaboration, Cobalt a sorti le vendredi 7 avril Trop tôt, une chanson sur le thème de la séparation. Les retours obtenus après l’avoir joué en ligne l’avaient incité à lancer une cagnotte pour en financer l’enregistrement. « La cagnotte s’est rempli en cinq jours », précise le chanteur parisien. Trop tôt, souhaité en guitare-voix, a été enregistré début mars 2023 au studio Pickup, à Caen, une ville où Cobalt garde des amis proches et de nombreux souvenirs.

Le chanteur-guitariste sera en concert le jeudi 4 mai au Théâtre Thénardier, à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, et le samedi 13 mai au festival Mya, à Ville-d’Avray, dans les Hauts-de-Seine.