Jeudi 20 octobre 2022, l’artiste manchoise Ella Gunn dévoile Heads or tails, un titre qui sera sur son son premier album solo.
Ella Gunn, artiste basée à Périers (Manche), est une rockeuse multi-instrumentiste, déjà entendue en tant que guitariste dans 64 Dollar question et en tant que chanteuse-guitariste de Madkaps, un groupe qui avait notamment joué au festival Art Sonic, à Briouze (Orne), et en première partie de Pascale Picard au Big Band Café, à Hérouville-Saint-Clair (Calvados).
À 34 ans, elle s’affirme aujourd’hui en tant qu’artiste capable d’auto-produire ses chansons en vue d’un album espéré pour début 2023. Celui-ci contiendra dix titres dont le single Heads or tails, qui sort ce jeudi 20 octobre 2022, à 18 h. « Cette chanson raconte le moment où on rencontre quelqu’un », indique Ella. « On ne sait jamais comment va finir l’histoire. »
S’appuyant pour les paroles sur des expériences vécues par elle-même, des amis ou sa famille, Ella Gunn a pris goût à la country contemporaine il y a quelques années, en écoutant Miranda Lambert, Morgan Wade et Luke Bryan : « les chansons de Miranda Lambert m’ont tout de suite marquée ».
Des bases punk-rock
La chanteuse et guitariste, également bassiste et batteuse, reste attachée au punk-rock américain qui l’a plongée dans la musique quand elle avait 13 ans, mentionnant Blink 182, Sum 41 et The Distillers. Pour la scène, elle prépare un set avec une pédale loop, mais compte aussi rencontrer de bons musiciens pour l’accompagner. Ce sera pile ou face.
Rencontre avec l’autrice-compositrice-interprète électro-pop Suzane au festival Papillons de nuit, à Saint-Laurent-de-Cuves (Manche) samedi 4 juin 2022.Elle sortira « Caméo », son deuxième album, le 4 novembre.
Suzane, je te rencontre alors que tu assures une tournée bien chargée…
C’est génial, on rattrape le temps perdu ! J’ai plus de 32 festivals. C’est une chance inouïe de pouvoir présenter mes nouvelles chansons, mon nouvel album qui arrive. C’est important pour moi car j’ai commencé sur scène. Le public a été très bienveillant. Le premier disque Toï toï est disque d’or grâce à tous ces gens qui l’ont fait vivre et je les remercie. C’était important pour moi de leur présenter la suite sur scène et non pas d’attendre que ce soit sur les plateformes. J’avais envie de voir les gens et de leur chanter ces chansons-là en vrai.
Est-ce que ça peut aider à faire la sélection des titres pour l’album ?
Peut-être. En tout cas, c’est un bon test. Évidemment, j’ajoute des chansons de Toï toï et le but est d’avoir un set efficace, que les gens puissent passer par plusieurs émotions, qu’il y ait des chansons très dansantes et aussi des chansons plus ballades, plus d’émotions, plus chantées. La danse est toujours très présente dans mon show. Je risque de suer un peu, car elle est encore plus présente.
Tu vas jouer Cl(i)t is good ?
Bien sûr, je ne vais pas m’en priver car, malheureusement, sur YouTube, elle a été limitée au bout de quatre jours (interdiction aux moins de 18 ans, NdlR]. Là, dans les festivals, j’ai la chance de pouvoir être libre de la chanter à haute voix. Donc j’espère que les gens chanteront avec moi ce refrain « Cl(i)t is good » haut et fort.
Est-ce que cette limitation t’a surprise et/ou choquée ?
Un peu les deux, forcément. Surprise, forcément. Choquée, un petit peu aussi car, finalement, c’est une espèce d’incohérence. Aujourd’hui, j’arrive avec cette chanson et ce clip qui aborde le plaisir féminin. Je crois qu’aujourd’hui on voit souvent l’image de la femme par des images dégradantes, avec une femme qui est très souvent sexualisée, objectivée. On éveille le plaisir des autres à travers le corps de la femme. J’ai écrit cette chanson parce que je crois qu’on a manqué cruellement de discours sur notre propre plaisir et qu’aujourd’hui les femmes doivent se réapproprier leurs corps et leurs plaisirs. Malheureusement, je tombe parfois sur des clips ou des paroles d’artistes qui abordent la femme de manière un peu douteuse et violente parfois. Nous, c’est de l’art que nous avons fait. Il y a des lumières, des actrices, Victoria Abril, Kit Picamoles, Deborah Lucumuena, des actrices reconnues. Charlotte Abramow est une réalisatrice incroyable qu’a tourné la plupart des clips d’Angèle, qu’a fait beaucoup de choses pour le féminisme. Nous étions très déçues de se dire que des jeunes de moins de 18 ans vont arriver plus facilement à regarder des vidéos pornographiques que de regarder ce clip qui aurait pu les éduquer autrement, du moins dans la représentation de la femme.
Grand Corps Malade a su mettre à l’honneur les femmes dans l’album Mesdames dans lequel tu as collaboré sur Pendant 24 h. Quel souvenir en gardes-tu ?
C’est un super souvenir, un de mes meilleurs. Nous nous sommes rencontrés avant tout ce Covid, alors que nous étions sur scène aux Francofolies de la Rochelle. Il est arrivé face à moi. Il est ultra grand, très impressionnant, mais en même temps tellement doux et bienveillant. Le courant est très vite passé entre nous. Après, on a été confiné. Lui était chez lui, avec ses enfants. J’étais chez moi et un jour je lui ai envoyé un Whatsapp. Je lui ai demandé « Fabien, est-ce que ça ta dit de changer de sexe 24 heures ? ». Il s’est marré. Il m’a dit « quelle idée incroyable ». Il a commencé à écrire. J’ai reçu son texte. J’ai écrit le mien. La chanson est née comme ça. On avait envie de parler d’inégalité avec humour, de parler de salaires, de la charge mentale que peuvent avoir les femmes.
As-tu vu le résultat en live lors des tournées de Grands Corps Malade ?
Exactement, j’ai vu le résultat. J’ai surtout pu faire quelques festivals avec lui et il m’a invité à faire ces Zéniths. A Paris, c’était incroyable, blindé. Les gens connaissaient toutes les chansons par cœur. On sent que sur Pendant 24 heures, il y a un truc qui se passe sur les gens, qu’elle donne le sourire et, en même temps, les messages passent.
Au moment où je t’interroge, la construction de cet album a déjà bien avancé…
Je l’ai beaucoup écrit dans ma couchette de tourbus, donc c’est un album qui a déjà voyagé avec moi. J’ai l’impression d’arriver à un moment où je me sens prête à répondre à cette question « Qui es-tu ? ». Aujourd’hui, des gens qui me suivent ont envie de savoir qui est la personne qui se cache derrière ces chansons, derrière cette vision du monde. Je crois que j’arrive un peu plus à m’ouvrir et j’espère que les gens m’accueilleront bien encore une fois.
Est-ce qu’un.e artiste passe aussi un message dans la manière de se vêtir ?
Je crois que oui, aujourd’hui, les vêtements, la coupe de cheveux, la manière de se présenter est aussi une expression. Quand je suis arrivée, il y avait ce carré et cette combi. J’avais vraiment très peur d’arriver, que tout le monde me regarde. J’avais envie et en même temps j’avais très peur. Cette combi était une sorte d’armure, « une combi de combat » comme je l’ai souvent appelée. Elle m’a permis de combattre ma peur et j’en garde un très bon souvenir. Mais je n’avais pas envie de m’y sentir enfermée. Le but est que les gens creusent un peu plus, ne s’arrêtent pas à l’habit. J’ai l’impression que mon public adore surtout ce que je raconte. Je continue d’évoluer dans mon look et d’être spontanée. Je crois que ces cheveux en arrière et cette manière de me dévoiler un petit peu plus est grâce au public aussi. Son regard bienveillant m’a donné envie de me dire « Ok, je peux éclore ».
Et il reste toujours la possibilité de se renouveler en mode, en look ou sur le plan musical…
Tout le temps! Ne surtout pas s’enfermer ! Pour moi, casser les codes est arriver à ne pas rester dans les mêmes recettes, continuer d’explorer, d’être curieuse, de ma voix, de ce que je peux en faire, de tout.
Propos recueillis par Philippe Jautée. Photos de concert par David Wooldridge.
Vendredi 19 août 2022, le rappeur caennais Flooz a sorti sur les plateformes l’EP cinq titres « Hors-série ».
Comme annoncé dans l’émission BalanceTaProg trois jours plus tôt, Flooz a sorti sur les plateformes son EP « Hors-série » vendredi 19 août 2022, seulement huit mois après l’album « Alpha ».
Son ouverture, Qui veut être roi, devait initialement être un single pour juillet. Mais la pochette imaginée par son ami Oren l’a motivé à le livrer avec quatre autres titres.
Un duo en Italie
Le nouvel EP de Flooz se clôture par Piazza, « un ego trip » avec l’artiste italien Boyre. Ce duo a déjà fait l’objet d’un clip tourné en Italie, à Barile, et sorti fin mars.
Pour la suite, Flooz assure avoir déjà du stock pour d’autres EP, un format qu’il affectionne : « sur cinq titres, tu peux mettre un univers précis ».
Fin juillet 2022, le chanteur-guitariste néo-zélandais Valentin Puech, originaire de Normandie, a sorti « Surrender », premier single de Vaalyant, son nouveau projet rock. Un EP est prévu pour cet automne.
Natif d’Alençon (Orne), Valentin Puech vit depuis fin 2013 en Nouvelle-Zélande. « C’était d’abord pour des vacances », se souvient Valentin, « mais elles se sont prolongées, car c’est un pays qui me correspond parfaitement ». Il y apprécie notamment « la nature magnifique », se dit « contemplatif » et préoccupé par l’environnement.
Les paroles de Vaalyant, son nouveau projet rock, sont aussi inspirées par son regard sur l’époque, « le côté décadent de nos sociétés modernes, avec tous les excès liées à la consommation, la violence à tous les niveaux, l’instabilité du monde ».
« Mes textes partent parfois dans des délires post-apocalyptiques où je projette mes angoisses », ajoute le rockeur, âgé de 39 ans. « Il y a une envie d’un retour vers des choses plus pures, essentielles. »
Premier clip en Nouvelle-Zélande
Le premier single de Vaalyant, intitulé Surrender, a été composé il y a moins d’un an. « J’avais d’autres morceaux déjà écrits, mais le riff de celui-ci m’a bien accroché et j’ai voulu l’enregistrer en premier », explique l’auteur-compositeur-interprète, qui a aussi géré le mixage et le mastering.
Pour le clip, dont il a eu l’idée de scénario, il a fait appel à un ami français, Bertrand Remaut, qui vit aussi en Nouvelle-Zélande. Le tournage, « avec une bande de copains », s’est déroulé peu avant Noël, à l’ouest d’Auckland, « un coin très sauvage ». Ce premier single est annonciateur d’un EP 5 ou 6 titres prévu pour l’automne 2022. Le deuxième extrait devrait sortir avant mi-août.
Entre progressif et metal
Avant de monter le projet Vaalyant, Valentin a beaucoup joué dans la rue sous le nom « Folkin’Blue Boy ». Il y jouait ses propres compositions acoustiques et reprenait des standards dont Say it ain’t so Joe de Murray Head. Encore plus tôt, à l’époque où il vivait encore en Normandie, il était le chanteur du groupe metal Echoes of reason, monté sur la scène du festival ornais Art Sonic, à Briouze, en juillet 2010.
« Je suis revenu à mes racines plus rock, avec des accents progressifs et metal », résume Valentin, qui écoute aussi bien Neil Young que Pink Floyd, Soundgarden, Pearl Jam, Nirvana, Deftones et System of a down, mais aussi du funk et du jazz. En lien avec l’Australie, où il a aussi vécu, le chanteur-guitariste mentionne le groupe metal Karnivool, les rockeurs de Jet et le projet psychédélique Tame Impala.
Vaalyant, balance ta prog !
TOOL L’album « Aenimal », en particulier Forty Six & 2
Près de deux ans après un concert au Valhalla, à Bretteville-sur-Odon, les cinq membres du groupe de metal progressif Natural Disorder, basé à Caen, remonteront sur la même scène le vendredi 22 juillet 2022. Un deuxième album se prépare.
Le 19 janvier 2020 sortait « Corrosion & Passion », prometteur premier album de Natural Disorder, groupe metal progressif basé à Caen. Trois mois plus tard, le premier confinement commençait à mettre à mal plusieurs projets, mais le groupe a ensuite ouvert avec brio une belle soirée au Valhalla, à Bretteville-sur-Odon (Calvados) le 22 août 2020, en compagnie des groupes metal Åkesson et The Last ones standing.
Après quasiment deux ans de discrétion, il est donc temps pour Natural Disorder de faire son retour ! Ce sera sur la même scène, le vendredi 22 juillet 2022, mais cette fois-ci en clôture d’une soirée partagée avec les rockeurs de rockeurs de Madema et les heavy-rockeurs de Distillery.
Sortir du trou
« Vendredi, nous jouerons deux chansons du deuxième album, Emergency exit et I feel alive », annonce Suzy, la chanteuse de Natural Disorder, interrogée par téléphone. Pas de date de sortie pour l’instant mais le prochain album est écrit. « Nous commençons à travailler dessus et on verra pour l’enregistrer plus tard, car on essaie de défendre un peu plus le premier. »
Le deuxième album de Natural Disorder fera le lien avec un de leurs premiers singles, Spelunkers, qui avait fait l’objet d’un clip tourné dans une carrière souterraine à Auvers-sur-Oise, dans le Val d’Oise. « Le morceau I feel alive est en lien avec Spelunkers, l’histoire de cette fille qui tombe dans un trou et qui s’y perd. Dans I feel alive, cette même héroïne arrive à retrouver la lumière et ressort de ce trou où elle est restée des années. »
Le clip Spelunkers, extrait du premier album de Natural Disorder, a été réalisé par François Le Guen.
Autre information divulguée par Suzie : la chanson Karma trauma a été transformée sur le plan vocal. C’est donc une nouvelle version qu’écouteront les spectateurs du concert du 22 juillet au Valhalla.
Envoyer du bois
La taverne brettevillaise étant connue, entre autres, pour la possibilité d’y lancer des haches, la chanteuse de Natural Disorder confie avoir toujours eu « la chance du débutant » : « je touche le tronc au premier lancer, mais je ne touche plus rien ensuite ».
D’après la même source, Arthur et Childé seraient les deux membres qui s’en sortent le mieux au lancer de haches, ce qui reste à vérifier le 22 juillet ! Pour la suite, des dates de concert devraient être annoncées prochainement, fin août dans la Manche et en octobre dans l’Orne.
Soirée concert au Valhalla, 6 avenue de la Grande plaine à Bretteville-sur-Odon, près de Caen, avec Distillery, Madema et Natural Disorder le vendredi 22 juillet 2022, de 20 h à 1h.
Première diffusion en direct le mardi 17 mai 2022. Rediffusion le mardi 5 juillet 2022, sur Radio 666 (99.1 FM Caen) de 20 h 30 à 22 h 15, à l’occasion du concert de MUSE du 6 juillet, en soirée before du festival Beauregard.
Lancelot et son frère Enguerran, qui forment le duo normand Bafang, ont joué sur la même scène que Last Train et Muse, mercredi 6 juillet 2022, en before du festival Beauregard.
Mercredi 6 juillet 2022, le duo afro-rock Bafang a assuré la mission d’ouvrir la soirée before du festival Beauregard qui accueillait aussi Last train et Muse. Rencontre avec Lancelot et Enguerran à l’issue de ce concert.
Qu’est-ce que ça fait d’ouvrir pour Muse ?
Lancelot : Ça fait extrêmement plaisir qu’on nous sollicite avec ce groupe qui maintenant fait partie peut-être des légendes du rock.
Enguerran : On était très heureux de voir qu’un groupe comme Muse amène autant de public avant même qu’il joue et qu’on a pu profiter de ce public qui était très ambiancé.
Aviez-vous déjà été à Beauregard en tant que festivalier ?
Lancelot : Je l’ai déjà fait en tant que festivalier, plusieurs fois. L’année où il y avait Etienne Daho était vachement bien. Je me souviens aussi de Lenny Kravitz et Sting. Il y a toujours des super belles affiches.
Enguerran : Moi, jamais. Par contre, en 2018, on avait eu l’occasion d’y jouer sur une autre scène. Le fait d’y jouer sur cette grosse scène cette année était mortel.
Récemment, vous avez assuré une tournée qui vous tenait à cœur…
Lancelot : Oui, la tournée au Cameroun, d’où nous sommes originaires. On a fait ça pendant un mois. Nous sommes partis durant la Coupe d’Afrique des Nations. Nous avons joué à Bafang d’où sont originaires nos grand-parents. C’était une chose à faire, indispensable. Nous avons eu la chance de faire ça et c’était formidable.
Enguerran : C’était une consécration car on a appelé ce groupe par le nom du village de nos ancêtres. On a été hyper bien reçus. C’était fabuleux.
Que nous réserve Bafang ces prochains temps ?
Engerran : Nous serons le 7 juillet aux Terrasses du jeudi de Rouen. Ensuite, nous monterons dans le Nord, au En Nord Beat Festival, à Bailleul [le dimanche 10 juillet, NdlR]. On va continuer à tourner jusqu’à mi-octobre avec un super tourneur chez lequel nous avons signé il n’y pas longtemps, Come on tour. On a quelques petites touches pour une tournée africaine fin 2023. Suivez-nous sur tous les réseaux ! Vous aurez de belles surprises.
Avez-vous vu dans l’affiche festival Beauregard des noms qui vous parlent ?
Lancelot : Bien sûr ! Cannibale, que j’adore vraiment ! Après, il y a Annabella Hawk, de la région, qu’on suit. En gros truc, il y a Muse qui est énorme. Orelsan, je pense que pour les Caennais c’est un gros truc.
Enguerran : J’avoue que Muse est un niveau assez élevé pour un festival. Je suis aussi fan. J’ai appris à la batterie avec des plans de Muse. C’est une belle surprise.
Avec un son plus rock qu’à ses débuts, Charlie Quid revient avec le titre « Lamppost light ». Mercredi 6 juillet 2022, le quatuor dévoile le clip tourné à Caen.
Mercredi 6 juillet 2022, Charlie Quid fait son retour avec le titre Lamppost light, annonciateur de l’EP 5 titres Midlife crisis, prévu en septembre. « Ce sera le deuxième EP de Charlie Quid mais le premier enregistré en groupe », explique le chanteur-guitariste Léo Gambini. « Avant, j’étais plus attiré par la bedroom pop. Maintenant, j’écoute plus de post-punk. » Les rencontres avec ses comparses Maxence, Vincent et Nicolas y ont contribué.
Pour les paroles, Léo Gambini reste inspiré par le passage à l’âge adulte et s’en amuse avec le titre du futur EP. « Je me vois déjà en crise de la quarantaine alors que je peine à me voir adulte », confie le chanteur, qui aura 25 ans dans quelques semaines.
Clin d’œil aux 90’s
Né à la même époque que le morceau, le clip de « Lamppost night » a été coréalisé par Léo et son ami Alexandre Bobée en février 2020, avant le premier confinement. Il a été tourné au caméscope, en clin d’œil aux années 90 : « je naissais et mon père avait l’âge que j’ai aujourd’hui ».
Le clip de Lamppost light prend la forme d’une carte postale. On y suit deux amis venant de débarquer à Caen : « On aime bien notre ville alors on a pris plaisir à faire ça ». Deux autres clips tournés au caméscope sont prévus pour promouvoir l’EP Midlife crisis.
Première partie des interviews enregistrées dans les coulisses de la vingtième édition du festival Papillons de nuit, qui se déroulait les 3, 4 et 5 juin 2022 à Saint-Laurent-de-Cuves, dans la Manche. Diffusion le mardi 14 juin 2022, sur Radio 666 (99.1 FM Caen) de 20 h 30 à 21 h 30puis sept jours en replay sur radio666.com.
La fin de la semaine est proche ! Le duo techno-hybride, aux influences metal progressif, célébrera son troisième EP dans la nuit du 1er au 2 juillet 2022 à Cherbourg-en-Cotentin. Le rituel suivant aura lieu quelques heures plus tard à Caen.
Après avoir sorti Last rendition, son troisième EP 5 titres fin mai 2022, le duo techno-metal 170 39, formé en 2018, envisage aujourd’hui la production d’un album. En attendant, Champy et Marsouin poursuivent leur série de concerts. Ils passeront dans la nuit du 1er au 2 juillet 2022, à 1 h 30, au festival Les Art’zimutés sur la plage verte de Cherbourg-en-Cotentin, puis le samedi 2 juillet au Portobello Rock Club, à Caen, « avec l’envie de faire la teuf avec le public », précise Marsouin, multi-instrumentiste qui aime toujours autant bouger sur scène.
Cavaliers de l’apocalypse
Au Portobello, Marsouin et Champy partageront la scène avec un autre duo hybride, D·E·M, soit quatre cavaliers de l’apocalypse dans la même soirée ! « Quand nous les avions découverts, on s’était dit que c’était bien d’avoir un groupe dont l’univers colle un peu aux nôtres car nous étions un peu des Ovnis dans des programmations techno », se souvient Marsouin.
Son complice remarque une complémentarité : « Nous sommes plus software et instruments, eux utilisent instruments et synthétiseurs. Sinon, comme eux, on aime mélanger metal et musique électronique. »
Les deux binômes ont aussi en commun d’aimer Rezz et Gesaffelstein. 170 39 aime d’ailleurs revisiter sur scène le célèbre titre Pursuit du compositeur et DJ lyonnais.
« Blackout » est extrait de « Last rendition », troisième EP de 170 39 sorti fin mai 2022.
21e édition du festival Les Art’Zimutés du 29 juin au 2 juillet 2022, sur la plage verte de Cherbourg-en-Cotentin. 170 39 y jouera dans la nuit du 1er au 2 juillet, à 1 h 30, sur la scène La Cale Sèche.
Soirée electro techno au Portobello Rock Club, à Caen, le samedi 2 juillet, à partir de 22 h, avec 170 39, D·E·M et PolarX.