La première édition du festival caritatif Toget’her aura lieu le samedi 4 octobre 2025 à Hérouville-Saint-Clair (Calvados). Deux femmes de l’événementiel et de l’industrie musicale en sont à l’origine.
Souhaitant allier musique, témoignage et prévention pour la santé des femmes, Louise Folly, du label de production et management Get in records, et Célia Sauvage, de l’agence d’accompagnement d’artistes Eight Music, font équipe pour proposer le festival caritatif Toget’her.
Dans le cadre de Octobre rose, campagne annuelle de sensibilisation au cancer du sein, la première édition de Toget’her se déroulera le samedi 4 octobre 2025 à l’Atelier, à Hérouville-Saint-Clair (Calvados). Celle-ci mettra en avant la lutte contre le cancer du sein ainsi que la lutte contre les cancers gynécologiques. « Nous avons invité la professeure Raffaèle Fauvet, gynécologue obstétricienne au CHU de Caen », précise Célia Sauvage.
Le Fondation du Centre Hospitalier Universitaire Caen Normandie est partenaire de l’événement.
« L’entrée coûtera 5 € et la totalité des bénéfices du festival sera reversé pour soutenir la recherche et l’accompagnement des patientes. »
Célia Sauvage, co-organisatrice du festival Toget’her
Dix artistes
Avant les concerts, des tables rondes animées par la journaliste Salima Zeggaï et des stands de prévention seront proposés dès 17h. Pauline Pasquette exposera ses photographies. Un atelier de lecture sera animé par le Carré bleu à 18h30. Il y aura aussi un atelier d’initiation à l’autopalpation.
En soirée, tandis que les stands de prévention se poursuivront, la programmation musicale mêlera rap, electro, soul et pop de la scène normande. Dix artistes, suivi.e.s par Get in records ou Eight music, monteront bénévolement sur scène entre 20h et 23h : Docme, Ellea, Le Bag, Annabella Hawk, Bastos, Maem, Green Nagasaki, The Venice, Ondine et JDani.
La neuvième édition du FULL Festival se déroulera le samedi 20 septembre 2025 à Louvigny, près de Caen.L’affiche réunit sept noms parmi lesquels Ella Gunn, Whereiskebab? , Katsina et Burning Heads.
Événement incontournable depuis 2015 à Louvigny (Calvados), commune limitrophe de Caen, le FULL festival réunira sept groupes ou artistes pour sa neuvième édition le samedi 20 septembre 2025. Les préventes, entamées fin mai, fonctionnent si bien qu’ils ne restaient au soir du 17 septembre qu’une vingtaine de places à vendre.
La chanteuse Ella Gunn, vue notamment au Pepper Rock Fest 2025, est à l’affiche du 9e Full Festival.
« Nous tenons à ne pas dépasser les 500 personnes sur le site, que le festival reste à taille moyenne et familial, que les parents puissent venir avec leurs enfants », explique Yohann Sollier, président de l’association organisatrice du Full Festival.
Programmation éclectique
La particularité du Full Festival a longtemps été de ne proposer que des concerts unplugged, d’où le U du sigle (Festival Unplugged Live Louvigny). « Nous demandions à des groupes metal ou punk de jouer en acoustique, mais la contrainte était trop grosse pour assurer ainsi des concerts entiers », se souvient Yohann. « Tout doucement, nous nous sommes dirigés vers d’autres styles. »
Pour cette neuvième édition, les festivaliers pourront écouter la chanteuse pop-rock Ella Gunn en solo guitare-voix, le duo heavy-blues-rock Katsina, qui a récemment ouvert la saison de la salle Mosaic à Lisieux, le groupe reggae dub Electrik Griots ou bien encore le groupe breton de rock alternatif fanfare Monty Picon.
Burning Heads apportera son énergie punk connue depuis une trentaine d’années et le trio caennais Whereiskebab?, qui vient de sortir sur les plateformes son live des 10 ans, se chargera de la dose de punk-rock. Le fameux chanteur-guitariste Kebab Letronc est d’ailleurs l’illustrateur de l’affiche du neuvième FULL Festival.
Enfin, Yohann Sollier n’oublie pas de mentionner Deejay Homard, « notre mascotte tous les ans pour finir la soirée sur du funk ».
Le goût du local
« Il y aura toujours un ou deux groupes nationaux et toujours des groupes locaux », assure Yohann à propos de la programmation du Full. « Nous avons plein de pépites ici. »
Les quatorze organisateurs et la soixantaine de bénévoles peuvent compter sur le soutien de fidèles festivaliers. « Ils veulent continuer à voir des groupes locaux et avoir un festival à taille humaine. Nous faisons ça pour rendre les gens heureux et pour que les groupes aient un cadre bucolique où s’exprimer. »
Les artistes pourront d’ailleurs faire du canoë-kayak avant l’ouverture des portes prévue à 18h sur les bords de l’Orne, près de la salle des fêtes de Louvigny.
Tarifs, et préventes sur le site internet du festival lefull-festival.fr
Depuis juillet 2025, Julie Querteux, Caennaise de 24 ans, est la bassiste d’Ella Gunn, dont le deuxième album, « One way ticket », est sorti en avril.Très vite prête pour les concerts, elle a joué fin août au festival MayBe.
Si Ella Gunn continue de jouer régulièrement seule sur scène, comme le samedi 20 septembre 2025 au festival FULL, à Louvigny, près de Caen (Calvados), l’autrice-compositrice-interprète manchoise a tenu à s’entourer d’autres musiciennes pour davantage valoriser ses compositions pop-rock lorsque la scène le permet. Sa recrue la plus récente est la bassiste Julie Querteux. Cette Caennaise de 24 ans, originaire d’Alençon (Orne), a déjà un beau parcours de pratique musicale.
Après les percussions vers l’âge de 7 ans, Julie a pris des cours de piano pendant trois ans. Son père l’a ensuite incité à jouer de la guitare avec laquelle elle s’est accompagnée à la voix.
La jeune musicienne a rapidement préféré la basse à la guitare et c’est en tant que chanteuse et bassiste qu’elle a fait partie d’un premier groupe pop-rock, Afønes, quand elle était élève au lycée Marguerite de Navarre, à Alençon, où elle a eu « des profs de musique incroyables ». C’est dans cette même ville qu’elle a pris des cours de musique actuelle au conservatoire.
Audition réussie
En arrivant à Caen pour ses études universitaires, Julie a commencé les cours de batterie, ce qui lui a permis de rencontrer Mathilde, la batteuse d’Ella Gunn. Quand les deux se sont retrouvées dans un bar caennais le soir de la fête de la musique 2025, le courant passe et Julie se voit proposer d’auditionner le mois suivant pour Ella Gunn.
La rencontre décisive s’est déroulée dans un studio du Calvados. « J’avais quatre morceaux à préparer et ça faisait une ou deux semaines que j’étais dessus », se remémore Julie. « Ella m’a passé sa basse et ça l’a fait directement. Lore [guitariste d’Ella Gunn], Mathilde et Ella sont d’une bienveillance incroyable. On a parlé, j’ai très vite été à l’aise, les filles m’ont joué le set entier et on a continué à discuter. »
Après quelques jours de suspense, Julie a eu le plaisir d’apprendre qu’elle faisait partie du groupe. « C’est un très beau projet », se réjouit la bassiste. « Ella est extrêmement douée, Lore et Mathilde aussi. C’est à la fois un cocon et une incroyable expérience. »
Premiers festivals
Passé un premier concert pour Ella Gunn sur la terrasse du Comptoir des Fratés, à Querqueville (Manche) le samedi 9 août puis un autre dans un bar de la commune manchoise La Feuillie le samedi 16 août, Julie a eu le plaisir de jouer de la basse en clôture du deuxième festival MayBe, à Saint-Martin-de-May, près de Caen, dans la nuit du 30 au 31 août.
« J’ai adoré ma première grosse scène, que ce soit le son ou les éclairages », se souvient Julie. La bassiste retient aussi « une bonne cohésion de groupe malgré des emplois du temps chargés ».
RDV à Saint-Lô
Parmi les compositions d’Ella Gunn, sa chanson préférée est Stupid girl. « C’est le morceau qui m’a le plus plu quand j’ai écouté le deuxième album et c’est aussi celui que j’aime le plus jouer en concert », confie Julie. « J’aime la différence entre ses couplets lents et ses refrains qui envoient. »
Interrogée sur ses goûts musicaux, Julie mentionne Tamino et espère voir en concert Radiohead. Elle aime aussi écouter le rock de Last Train, quatuor français programmé comme Ella Gunn le samedi 8 novembre à Saint-Lô, dans le cadre des seizièmes Rendez-vous soniques. Pour y voir Ella, Lore, Mathilde et Julie jouer avant Spill Tab et Naive New Beaters, il faudra être à 21h30 au Normandy.
Après plusieurs déplacements en Ukraine, le chanteur calvadosien Valentin Dulignée, 33 ans, donne rendez-vous le jeudi 25 septembre 2025 à Hérouville-Saint-Clair (Calvados) pour un concert de son nouveau groupe, Valik & The Suitcases, et la présentation d’une tournée musicale et caritative.
En 2023, Valentin Dulignée, alors chanteur-guitariste du groupe calvadosien Atrahasis, s’est rendu pour la première fois en Ukraine pour conduire des ambulances près du front. «J’avais emmené une guitare pour ne pas péter les plombs et j’ai bien fait », a précisé le compositeur lors de son passage dans Les Apéronews de Radio 666 le 7 août 2025.
Très vite, un moment décisif lui souligne l’importance que la musique revêt pour lui. Lors d’une attaque de missiles, en périphérie de Kharkiv, alors qu’il est accueilli dans l’appartement de son collègue Sergueï, son instinct le pousse devant le piano repéré dans une chambre d’ami. « Je me suis dit que, quitte à crever, je préférais être sur un piano. »
À écouter, l’interview complète avec Valik diffusée sur Radio 666 dans Les Apéronews du 7 août 2025 :
Concerts gratuits en Ukraine
La première tournée ukrainienne de Valentin Dulignée s’est déroulée de juin à août 2024, grâce à l’aide de l’association Small Projects Team.
« J’ai joué dans tout le pays, dans des camps de réfugiés à Zaporijjia comme pour des soldats près du front», raconte le chanteur et guitariste. « J’ai aussi joué dans des bars, dans des salles de concert, des souterrains, pour des orphelins, ainsi que pour des associations qui s’occupent de civils et de soldats amputés. » En décembre 2024, Valentin est retourné en Ukraine, avec pour objectif de lever des fonds et d’acheter des cadeaux de Noël pour l’orphelinat d’Oleksandriia où il s’était déjà rendu.
Valentin Dulignée s’implique maintenant dans le « Proceed to nearest shelter tour » (« se rendre au refuge le plus proche »), un projet de tournée caritative, humanitaire et musicale en Union Européenne puis en Ukraine, cofondé avec le journaliste, auteur et musicien Benjamin Jung.
Valentin souhaite ainsi obtenir une levée de fonds pour notamment « aider à reconstruire des orphelinats » et pour d’autres projets parmi lesquels « des structures d’accueil psychologique pour des enfants ». La liste des actions envisagées se trouve sur la page de la cagnotte en ligne.
Résidence au BBC
Pour ce projet, Valentin, alias Valik, a monté un groupe de compositions avec Benjamin Jung à la basse et au bouzouki, Lucas Drouin à la batterie et Lancelot Harre, guitariste du duo Bafang. À l’issue d’une résidence, le groupe Valik & The Suitcases donnera un apéro-concert gratuit le jeudi 25 septembre, à 18h, au Big Band Café, à Hérouville-Saint-Clair (Calvados).
« L’amour est la seule réponse et la seule question »
Comme pourra l’entendre le public au BBC, l’Ukraine a déjà inspiré un morceau à Valentin. Son titre est une phrase tatouée en ukrainien sur un de ses bras avant son départ pour l’Ukraine. La chanson s’appelle Love is the only answer and the only question, soit « L’amour est la seule réponse et la seule question ». « Elle parle de l’influence que peut avoir la guerre sur les cœurs et la façon dont l’amour peut réparer tout ça », indique Valik. « Ce sera le morceau le plus central de cette tournée. »
Concert gratuit de présentation du groupe Valik & The Suitcases le jeudi 25 septembre 2025, à 18h, au Big Band Café, à Hérouville-Saint-Clair (Calvados).
À écouter aussi, l’interview avec Valik enregistrée le 7 août 2025 pour World Radio Normandy Caen :
Après sept albums pop-rock et pop-punk, Lone Track a sorti le 6 août 2025 le surprenant single « OL3 ».
À 26 ans, le chanteur et guitariste Victor Baisnée, alias Lone Track, compte déjà sept albums à son actif. Le dernier, Apathy & Reminiscence, est en ligne depuis le 3 juin 2025. « Dans 90% des cas, je pense mes compositions pour les jouer sur scène, soit seul avec backing track soit en groupe », indique le musicien, qui écrit aussi bien en français qu’en anglais.
Mercredi 6 août 2025, alors qu’il avait l’habitude de proposer des morceaux pop-rock ou pop-punk, Lone Track a mis en avant une autre de ses facettes musicales par un morceau des plus planants, l’intrigante chanson française OL3. « C’est une histoire de cœur qui n’est pas spécialement voué à la scène », résume Victor. « J’avais déjà fait quelques ballades mais avec un style pop-rock, pas avec un style aussi atmosphérique, hormis Hearty glow de l’album Hayware ».
De Caen à Lyon
Originaire du Calvados, ce fan du groupe canadien Sum 41 a déjà joué sur scène à Caen et ses environs avant de s’installer il y a deux ans à Lyon où il vient de rejoindre un groupe de compositions pop-punk il y a un mois et un groupe de reprises il y a quelques jours.
Dans le deuxième, où il assure la guitare soliste et les chœurs, le répertoire est constitué d’une « bonne liste de reprises pop-rock qui peut dériver vers le blues » et des compositions sont envisagées. Avec autant de projets, il y a bon espoir de revoir Victor Baisnée monter prochainement sur scène.
En juillet 2025, un an après sa naissance, le groupe calvadosien Ring Scabs enregistre treize titres pour un album d’une quarantaine de minutes « qui va défoncer ».
Après trois premiers concerts, le 25 octobre 2024 et le 27 juin 2025 à Caen (Calvados) puis le 4 juillet 2025 en ouverture du Kave Fest, au château de Gisors (Eure), le trio « brutal rock » Ring Scabs s’est attelé à son premier album.
Si la voix de Solario devrait être captée fin juillet, sa guitare ainsi que la batterie de Marsouin et la basse de Margaux ont déjà été enregistrées par leurs propres soins, « dans un lieu secret », entre Caen et Falaise, du mercredi 9 au vendredi 11 juillet. « C’était assez naturel et ça a été vite », estime le chanteur-guitariste et parolier.
« Nous avions déjà beaucoup bossé les compositions chacun de notre côté et nous avons enregistré la batterie, la basse et la guitare ensemble plutôt que piste par piste. »
Alliances de longue date
Pour son efficacité, le trio Ring Scabs peut s’appuyer sur d’autres expériences partagées. Marsouin fait équipe en tant que bassiste avec Solario dans le quatuor grunge progressif Geminii (EP sorti en décembre 2022). Il est aussi le compositeur et batteur du groupe metal progressif Natural Disorder (album sorti en janvier 2020) dans lequel Margaux officie en tant que guitariste. Cette dernière accompagne aussi à la guitare Marsouin dans MDS, projet de ballades folk de ce multi-instrumentiste prolifique (premier EP en juin 2020, le deuxième en février 2025).
Marsouin et Solario se partagent la composition. Le chanteur-guitariste se souvient précisément le contexte dans lequel l’envie de ce nouveau groupe est né en juillet 2024. « Nous allions en soirée avec Marsouin et nous écoutions Frank Carter dans la voiture », se remémore Solario. « Arrivés en soirée, nous avons fait un pierre-papier-ciseaux à Margaux sans même lui dire ce qui était en jeu. Elle a perdu. Nous lui avons donc annoncé qu’elle devenait la bassiste d’un nouveau groupe punk-rock. »
Parmi les treize titres enregistrés cet été pour « un album de 45 minutes qui va défoncer », trois n’ont jamais été joués en concert mais devraient l’être prochainement. Le premier single est attendu pour septembre.
Annoncé par le single « 7am », sorti le 21 février, le groupe de surf-pop Beach Youth dévoilera en avril son deuxième album. Les quatre musiciens, toujours aussi inspirés par le soleil et les plages normandes, le fêteront par un concert à Logre, à Caen.
Le groupe Beach Youth réunit Étienne Froidure, au chant, à la guitare et au clavier, Simon Dumottier aux paroles et à la guitare, Gautier Caignaert à la batterie et Félix Loison à la basse. Le deuxième album du groupe, « Sunbathing », sortira le 4 avril 2025.
Le quatuor normand de surf-pop Beach Youth, dont les premiers concerts remontent à 2014, dévoilera le vendredi 4 avril Sunbathing, son deuxième album, chez les labels caennais WeWant2Wecord et Collectif Toujours et le label américain Fogwood Records. Le successeur de Postcard, sorti en 2021, contiendra onze titres enregistrés aux Studios Télémaque, à Fresney-le-Puceux (Calvados) par Nico Brusq, déjà à l’œuvre pour Singles, premier de leurs deux EP, sorti en 2017, puis pour l’album Postcard.
« Nous gardons une esthétique fidèle au début, l’envie de faire de la musique solaire, de la musique de vacances, mais nous avons peut-être délaissé le format batterie-guitare-basse pour s’amuser plus avec des claviers », indique Étienne, chanteur-guitariste et claviériste.
« C’est toujours du Beach Youth, avec des guitares un peu surf, mais nous sommes moins timides pour changer de son et il y a des virages dans les chansons, une plus grande palette. »
Si le single 7am, dont le clip a été tourné à Granville, est « calme, très contemplatif », d’autres chansons du nouvel album sont annoncées « plus rock » par Étienne.
Bain de soleil
Ce deuxième album a été nommé Sunbathing, traduire « bain de soleil », en réaction au choix de la pochette, une photo de Kiki de Saint Sulpice. « Elle a réalisé une série de photos sur une plage du Brésil qui nous a beaucoup plu », précise Étienne. La couverture, qui montre un homme faisant bronzette, sera révélée ce mois-ci.
Release party
Pour fêter dignement Sunbathing, Beach Youth jouera lors de sa release party le vendredi 11 avril, à 20h30, à Logre, pôle culturel situé aux écuries du Quartier Lorge, à Caen.
Beach Youth sur la scène du festival La Revoyure le 27 août 2022.
À cette occasion, Kiki Saint Sulpice, connue aussi sous le nom d’artiste Méchant téton, assurera un DJ set. La billetterie pour cette soirée est accessible sur le site internet helloasso.com .
Le Cour, Chœur et Orchestre Universitaire Régional de Caen, accompagnera de nouveau les groupes de metal Drenaï et Adaryn le vendredi 17 janvier 2025, lors de la deuxième soirée « Cordes en metal » à l’amphithéâtre Pierre Daure, à Caen.
En montant le spectacle Cordes en metal, Camille Dominique, cheffe des cordes du COUR, Chœur et Orchestre Universitaire Régional de Caen Normandie, souhaitait allier l’orchestre qu’elle dirige aux deux groupes normands de metal et folk metal dans lesquels elle joue, Drenaï et Adaryn. Il s’agissait aussi pour la violoniste de « donner une profondeur symphonique aux compositions » de ces deux groupes.
Mélange des styles
De la première édition qui s’est tenue le 22 février à l’amphithéâtre Pierre Daure, au campus 1 de l’université Caen Normandie, Camille a retenu un « mélange des styles qui fonctionnait, autant sur scène que dans le public, avec notamment des gens qui ne connaissaient pas du tout le metal avant ». L’envie de reconduire le spectacle est très vite apparu et un deuxième rendez-vous se tiendra donc le soir du vendredi 17 janvier 2025, toujours à l’amphithéâtre Pierre Daure.
Le spectacle sera similaire à celui proposé l’an dernier, avec sur scène « une petite cinquantaine de personnes du COUR, soit quasiment un tiers de son effectif ».
L’aspect pédagogique est aussi maintenu. « Entre les morceaux, il y a des explications sur ce qu’est le metal et sur les différents aspects dans ce monde musical », souligne Camille.
« Nous parlons du chant guttural, du headbang, de l’utilisation d’une double pédale de grosse caisse. »
Autant d’éléments à découvrir ou redécouvrir le vendredi 17 janvier 2025, à l’amphithéâtre Pierre Daure, au campus 1 de l’Université Caen Normandie, de 20h30 à 22h30. Pas de paiement en CB sur place. Billetterie en ligne.
Doūche, trio garage-pop composé du chanteur-guitariste Aymeric, 32 ans, aux influences brit-pop et brit-rock, du bassiste Guillaume, 28 ans, marqué par le punk-rock, et du batteur Peng, 26 ans, s’est formé à Caen. Les deux premiers se sont rencontrés en 2019 à l’école d’ingénieurs. En 2023, ils ont fait la connaissance de Peng, un élève du Conservatoire de Caen qu’une amie leur avait conseillé.
« Nous cherchions un batteur depuis plusieurs mois, nous en avons auditionné plusieurs un après-midi, il était le premier et les suivants n’avaient alors aucune chance », se souvient Guillaume. « Il a sa patte jazz qui colle avec le rock que nous faisons et qui fait que ça sonne unique. Et il a une présence scénique très cool ! » Pour leur groupe, les trois musiciens se donnent à fond, à raison de trois répétitions par semaine.
« Nous avons un local qui nous permet de bosser rapidement. »
Guillaume, bassiste de Doūche
Savoir se jeter à l’eau
La formule a rapidement fait ses preuves. Après un live acoustique le 31 janvier au Portobello Rock Club, à Caen, leur participation au tremplin Phénix Normandie, à la Maison de l’Étudiant de Caen, en février, leur a valu une place pour la finale caennaise le jeudi 18 avril, dont ils sont sortis lauréats. Le groupe compte désormais une vingtaine de concerts effectués, dont ceux de la tournée du tremplin.
Le groupe a notamment aimé jouer au Circuit, à Cherbourg. « Il y avait aussi un groupe de jazz de Rouen et uen fille au piano-voix qui vient du Havre », se souvient Guillaume. « Le courant est très bien passé et jouer dans une SMAC, avec de superbes conditions, nous a mis sur un petit nuage. Ça a vraiment annoncé une belle tournée du tremplin qui s’est conclue au Tetris, au Havre. »
Les conditions de la réussite
Guillaume a aussi été marqué par les trois jours de résidence au Big Band Café, en octobre, qui ont donné lieu à une sortie de résidence. « La scène est vraiment chouette et le son est incroyable », commente le bassiste.
« Nous n’imaginions pas jouer au BBC dès cette année. »
Guillaume, bassiste de Doūche
Après deux concerts à domicile (El Camino le 29 novembre et le Portobello Rock Club le 7 décembre), Doūche retournera au Circuit, à Cherbourg, cette fois-ci pour le tremplin des musiques actuelles en Cotentin, le samedi 14 décembre. Le trio y croisera alors The Weekend Stars, Urbam, Marla Wallace et Welcome Nogaro. Doūche donne aussi rendez-vous le samedi 11 janvier à Rouen, pour leur premier concert au 3 pièces Musik’Club.
Pour Doūche, l’année 2025 devrait être marquée par la sortie d’un EP qui contiendra quatre ou cinq compositions. Les quatre jours d’enregistrement, début août, aux Studios Télémaque, dans le Calvados, ont été financés par le tremplin Phénix. Le mixage est en cours et le groupe espère une sortie au printemps. Pour l’annoncer, un premier single sera accompagné d’un clip, dont le tournage s’est déroulé en extérieur, près de Caen.
Samedi 8 juin 2024, le trio punk-rock humoristique de Caen Whereiskebab? a fêté ses dix ans à domicile, au Portobello Rock Club. Interview avec le chanteur-guitariste Kébab Le Tronc.
Kébab Le Tronc, le concert anniversaire du 8 juin 2024 au Portobello Rock Club, à Caen, était une grande première pour le trio Whereiskebab. Qu’est-ce qui a donné envie de fêter les 10 ans ?
Nous nous sommes dit qu’une décennie était emblématique pour un groupe qui ne pensait pas aller aussi loin. C’était assez intense pour se dire « allez, on essaie de faire un truc cool pour fêter la décennie ».
Quel est ton bilan de cette fête ?
C’était au-delà de nos espérances. C’était ultra bienveillant. Tout le monde avait la banane. L’ambiance était folle. Et on a fait complet. C’était trop bien ! Voir des têtes que nous n’avions pas vu depuis longtemps, des gens de groupes, des gens d’un peu partout qui ont contribué de près ou de loin à ce projet, c’était fou. Et avoir notre amie Ella Gunn et Les agités du bocal était trop cool. C’était parfait. Nous sommes encore sur un petit nuage.
On a joué dans un festival près de Coutances pour une association caritative. Elle avait un pull Blink 182 et c’est ce qui a créé le contact. Quand on a vu son concert, on s’est dit que c’était très bien. Après notre concert, on a discuté, elle nous a dit « c’est trop bien ». On ne se doutait pas qu’elle écoutait du punk-rock et on a découvert qu’Ella Gunn jouait avant dans 64 dollar question. Nous avions les mêmes références. Coup de foudre amical direct ! C’est une chouette personne.
Et comment avez-vous découvert Les agités du bocal ?
Pareil, sur une date de concert. On avait joué avec eux et avec Les Ptits Jésus voyageurs dans une salle à Bolbec. La Fabrik à Sons organisait une soirée Rock’n’Drôle party. On avait bien rigolé avec eux. On a rejoué avec Les Agités du bocal pour l’Armada, à Rouen, et on a alors eu plus l’occasion de discuter avec eux.
Sur la scène du Portobello, pour le concert anniversaire, le rappeur Axio est monté sur scène. Quel était le morceau ?
C’était le morceau Rien à perdre disponible sur sa Brotape volume 1. Nous sommes super contents de l’avoir fait en live.
Du rap sur du punk, est-ce un exercice que tu connaissais déjà ?
Pas du tout. C’était un morceau assez compliqué à composer. Axio voulait une musique punk-rock californienne. C’était très compliqué de poser du texte dessus. Quand j’ai écrit mon couplet, il m’était compliqué d’écrire quelque chose de sérieux, ça faisait longtemps. Il fallait une osmose, que le morceau ne soit pas dénaturé. Mais c’était un très bon exercice. Ce morceau est passé par plusieurs étapes. Nous nous sommes dit qu’il n’allait pas sonner terrible mais, au final, on a réussi à faire quelque chose qui correspond aux deux projets et nous en sommes très contents.
Vers la fin du concert anniversaire, un guitariste est monté sur scène. Qui était-ce ?
C’est Josselin, notre ingénieur son qui nous suit depuis dix ans. Il avait un groupe avant. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas joué de guitare sur scène. C’était le meilleur hommage qu’on pouvait lui faire pour ce concert-là. C’était chouette de le voir prendre la guitare. Il était très content. On le remercie à chaque fois. C’est vraiment le quatrième membre du groupe.
À la base, Whereiskebab? n’était pas fait pour durer. On voyait ce que ça pouvait donner. Finalement, ça devient essentiel à nos vies, à notre bien-être.
Kébab Le Tronc, chanteur-guitariste de Whereiskebab?
Le line up de Whereiskebab? a-t-il évolué en dix ans ?
Nous avons toujours eu le même line up. Et Josselin nous suit depuis neuf ans et demi. Nous sommes toujours très heureux. Evidemment, dans un groupe, il y a toujours des moments de doute, comme dans un couple. On évolue ensemble. On a toujours la même passion. On rigole toujours autant. On se déteste toujours autant parfois (rires) mais c’est toujours trop chouette.
Parmi vos influences, tu mentionnes Sum 41 et Blink 182. Quelles sont les autres ? Est-ce que Green Day en fait aussi partie ?
Oui, jusqu’à l’album Dookie. Pour ma part, je suis très fan du groupe NOFX. Notre bassiste Tus est plus de l’école Red Hot Chili Peppers et Vulpeck. Il aime aussi Royal Blood. Le batteur Sid est plus de l’école The Ramones et Against Me!. Il aime aussi beaucoup les Red Hot.
Kébab, tu es tatoueur et tu dessines. Est-ce que ça a pu inspirer la musique de Whereiskebab?Ou est-ce l’inverse ?
C’est plutôt l’inverse. Je fais tous les visuels pour Whereiskebab?. On essaie de placer un maximum de chats partout car on aime beaucoup les chats ! On est très influencé par la pop-culture. Ça se voit un peu dans notre merch.
Votre goût pour la pop-culture s’entend aussi dans vos morceaux. Je pense au coup de gueule sur la machine hollywoodienne et de ses nombreux reboots…
Oui, sur le morceau Hollywood carnage ! Je ne vais pas dire que nous sommes des puristes, mais il y a des films qui ont influencé les personnes que nous sommes aujourd’hui et ça nous met un petit peu en colère de voir que des licences sont prises pour en faire n’importe quoi. Nous essayons de tacler un peu tout le monde pour mettre tout le monde au même niveau et qu’il n’y ait pas de différence de classe, que tout le monde rigole. Un gars en concert nous a dit qu’on faisait « de l’insolence bienveillante » et maintenant on le redit car c’est bien résumé !
Déjà plusieurs albums dont du live. Avons-nous des chances de voir sortir un album live de vos 10 ans ?
Oui, on espère vraiment faire cet album live, ce serait trop chouette. Jocelyn est déjà en train de dérusher ce qui a été enregistré au Portobello. En tout cas, la pochette est déjà prête. Il y avait peut-être déjà un indice sur l’univers de la pochette dans le décor des 10 ans. On aimerait beaucoup faire ce live. En plus, ce concert était filmé ! Il y a pas mal de dérushage. Nous sommes indépendants donc on fait tout par nous-même, ça prend un peu de temps.
Est-ce que cet album live aurait droit au format physique ?
Oui, on aimerait bien en physique si ça sort.
Vous avez déjà sorti du live en physique…
Oui, notre premier album live, enregistré à Caen, au El Camino, il y a quelques années. Il était inspiré du live de Blink 182, The Mark, Tom and Travis Show. Le nôtre s’appelait The Sid, Tus & Kebab Show et j’avais parodié la pochette du live de Blink 182. Et pour la pochette de l’album live des 10 ans, j’ai peut-être parodié une pochette d’un orchestre qui se prénomme Jour vert ! [NDLR: de quoi suggérer fortement un hommage à l’album culte « Dookie » de Green Day.]
Quel est ton regard sur la scène punk-rock de Caen ? Est-ce qu’il y en a beaucoup selon toi ?
Il y en avait beaucoup plus avant. En punk-rock humoristique, je crois que nous sommes les seuls à Caen. Ce n’est pas un style facile à placer. Dans les groupes punk-rock qui cartonnent à Caen, mais pas du tout dans le même univers que nous, il y a The Eternal Youth qui ressort du lot. C’est vraiment très chouette. Ils sont très forts. Il y a aussi Lapin blanc. Et il y a aussi The Little Birds, mais je crois que c’est plus punk que punk-rock.
Revenons à ta rencontre avec tes deux comparses de Whereiskebab? : est-ce qu’il y avait alors une évidence ?
La première fois que nous nous sommes rencontrés, un peu comme avec Ella Gunn, ce fut le coup de foudre amical direct ! Tout était simple. Et on aimait beaucoup rigoler ensemble. À la base, Whereiskebab? n’était pas fait pour durer. On voyait ce que ça pouvait donner. Finalement, ça devient essentiel à nos vies, à notre bien-être. Nous sommes heureux de toujours faire de la musique et de voir qu’il y a toujours des gens qui nous soutiennent. C’est incroyable. On ne réalise pas trop.