Personne n’a eu le temps de se préparer : Wombat Supernova vit désormais parmi nous, bien décidé à apporter du fun dans nos oreilles. Depuis le 22 mars 2024, le premier album du duo math rock navigue dans notre galaxie.
Vendredi 22 mars 2024, Wombat Supernova a sorti sur les plateformes l’impressionnant premier album « Apewoman VS Turbo », soit 39 minutes de vitamines multi-instrumentales réparties sur sept titres.
Pour nous embarquer dans sa fusée math rock, le duo hérouvillais a misé sur le très sympathique « Bertrand » digne d’une bande-son vidéoludique.
Les riffs de guitare semblent s’enchaîner à la vitesse de la lumière. Ça part à fond et dans tous les sens, ça freine d’un coup et ça redémarre sans prévenir pour prendre des tunnels secrets qui décuplent le plaisir d’écoute. Le clip de « Bertrand » est tout aussi délirant.
Après les albums Hokage, Alpha et OF57 puis l’EP Hors série, Flooz s’est montré très inspiré par les saisons. L’EP Summer, fin juillet, dont un des quatres titres faisait allusion à Courseulles-sur-Mer, a précédé l’EP Autumn sorti le 23 novembre. Quelques mois plus tard, le rappeur de 33 ans poursuit sur sa lancée en dévoilant le vendredi 22 mars 2024 l’EP numérique Winter, qui évoque l’hiver, mais aussi la nuit et la solitude.
« J’ai vraiment aimé faire Summer cet été, avec des sonorités plus festives, plus chaudes, mais j’ai pris beaucoup moins de temps à écrire Autumn et Winter car j’étais plus à l’aise », analyse Flooz.
Une chanson très personnelle
Cette impression d’être dans sa zone de confort ne l’a pas empêché d’essayer de nouvelles sonorités, comme sur le titre Tempête. Surtout, l’artiste s’est livré plus que d’habitude dans la conclusion avec piano et voix de Valkyries, dans laquelle chante sa femme, Maty. « C’est une chanson d’amour qui dit, en résumé, si je meurs demain, j’ai envie de profiter des derniers instants que j’ai avec toi et je vais te le dire », déclare Flooz. « Je suis très content de ce morceau. »
La tracklist :
Soirs d’hiver
Tempête
Rêves (feat. Nat-j)
Valkyries (feat. Maty)
À noter que ce nouvel EP avait eu droit à un préambule par le titre L’hiver arrive sorti le 19 janvier.
Après autant de productions, Flooz prévoit de prendre un peu de temps pour se ressourcer, mais il y a fort à parier que le printemps devrait aussi l’inspirer.
« Cœur Céleste », cinquième chapitre solo du chanteur franco-britannique Lewis Evans, sortira le 27 septembre. Il s’annonce à la fois joyeux et psychédélique, comme l’a laissé entendre le concert du 9 mars à Caen.
Lors du concert gratuit du samedi 9 mars 2024 à la Bibliothèque Alexis de Tocqueville, le Manchois Lewis Evans a eu la preuve qu’il était encore dans le cœur du public caennais. « J’ai adoré le moment de questions et réponses », souligne l’artiste franco-britannique.
« J’essaie de transformer la salle comme si c’était mon salon et j’aime détendre les spectateurs, leur faire oublier les choses dures qui leur sont arrivées dans la semaine. »
Lewis Evans
Le plein de couleurs
Après Halfway to Paradise, Man in a bubble, Le rayon vert (EP) et L’Ascension, celui qui s’est d’abord fait connaître en tant que chanteur du groupe rock The Lanskies sortira le cinquième chapitre de sa discographie solo le vendredi 27 septembre. L’album Cœur Céleste contiendra onze titres et s’annonce très joyeux.
« C’est un retour dans le fun, avec du non-sens et de l’absurde », souligne l’auteur-compositeur-interprète. « Cet album sera moins autobiographique, mais j’écris toujours de manière impulsive. Je fais confiance à mon inconscient. »
Ce prochain album a été annoncé par Only the strong featuring LBLK, sorti le 16 février. Son clip a été réalisé par Christophe Perray, qui avait réalisé celui de « Bank Holiday » des Lanskies. Très coloré, il s’appuie sur des illustrations graphiques de Samantha Ferry. « Ce sera aussi des illustrations pour les prochains clips », précise Lewis, qui souhaite faire entrer dans « un monde psychédélique ».
Le prochain single de Lewis Evans est prévu le 25 avril. Déjà entendu à Caen, il s’appellera Jumbo plane.
Accompagné de quatre musiciens – un deuxième guitariste a récemment rejoint l’aventure – Lewis Evans chantera notamment le 22 mars à Maubeuge (Nord), le 20 avril à Courcelles-les-Lens (Pas-de-Calais), le 21 avril à Noyelles-Godault (Pas-de-Calais), le 23 avril à Dourges (Pas-de-Calais), le 6 juillet à Poligné (Ille-et-Vilaine), le 18 juillet à Champrépus (Manche) et le 31 août à May-sur-Orne (Calvados). Il sera aussi le 8 octobre à Paris, à la Maroquinerie.
Pour la pop urbaine, Caen peut compter en 2024 sur Ellea. Après le titre nocturne « Tu connais », sorti fin janvier, l’autrice-compositrice-interprète prévoit de sortir quatre autres chansons cette année.
De ses soirées à Nantes, où elle a étudié le droit, la Caennaise Ellea a gardé suffisamment de souvenirs pour en faire une chanson. Tu connais est sorti le 23 janvier 2024, accompagné d’un clip tourné dans la boîte de nuit Le Dépôt située à Caen, sa ville natale.
Très inspirée par la pop urbaine, la parolière de 26 ans aime faire équipe avec son frère Macéo, alias Mace, pour la composition. « Nous nous comprenons », résume la chanteuse. « Nous voyons des choses différentes, il y a une bonne complémentarité. »
Ellea est également ravie de confier le mixage à Hugo Martinez, alias Martimix. « Il travaille avec des artistes tops comme Angèle, PLK, Damso, Ninho », souligne la chanteuse.
Prochain titre en avril
Quatre autres chansons d’Ellea devraient sortir cette année. La prochaine est prévue le vendredi 19 avril et aura aussi droit à un clip. « Le tournage se déroulera fin mars, à Caen, avec la même équipe, Clément Dupont et Charlotte Gandon. »
Ce prochain morceau, qui s’appellera « Redescends », est annoncé comme un « morceau funky, ironique, très second degré », mais Ellea prévient : « ils ne seront pas tous comme ça ».
En novembre 2022, Max et Loïcia ont sorti sur les plateformes le premier EP de leur duo The Songwriters. Il contient trois titres dont « The right way » illustré par un clip.
Max et Loïcia, 22 ans, se sont connus en 2018 au lycée polyvalent Jean Monet de Mortagne-au-Perche, dans l’Orne. « Nous étions dans le club musique », explique Loïcia. Mais c’est en étudiant à Paris qu’ils ont formé leur duo The Songwriters.
Les deux artistes sont multi-instrumentistes. Sur scène, Loïcia est au piano et au chant, Max est au chant et à la guitare. « Nous écrivons et composons à deux », explique Max. « Les paroles viennent beaucoup d’histoires d’amour, avec un peu de politique. »
Très vite, leur musique a pris une direction pop. Loïcia se dit influencée par Birdy, Kate Bush et Adèle tandis que Max mentionne Eric Clapton, John Mayer, Harry Styles et Billie Eilish.
Leur premier EP est sorti en novembre 2022 et contient trois titres dont The right way qui fait l’objet d’un clip. « Pour ce premier clip, on cherchait une ambiance très colorée, avec plein de lumières, mais aussi des contrastes, avec des décors très sombres », explique Max.
Ce premier EP sera fêté sur la scène de La Classe, à Saint-Hilaire-sur-Risle, le samedi 28 janvier 2023, à 21 h. Le duo jouera aussi le jeudi 8 juin 2023 à La Luciole, à Alençon. Le groupe, qui compte déjà « une quarantaine de dates » effectuées, souhaite assurer des premières parties et des festivals en 2023. D’autres enregistrements sont prévus.
The Songwriters, balancez votre prog !
BIRDY : Give up
KATE BUSH : Running up that hill (A deal with God)
Ella Gunn, artiste basée à Périers (Manche), est une rockeuse multi-instrumentiste, déjà entendue en tant que guitariste dans 64 Dollar question et en tant que chanteuse-guitariste de Madkaps, un groupe qui avait notamment joué au festival Art Sonic, à Briouze (Orne), et en première partie de Pascale Picard au Big Band Café, à Hérouville-Saint-Clair (Calvados).
À 34 ans, elle s’affirme aujourd’hui en tant qu’artiste capable d’auto-produire ses chansons en vue d’un album espéré pour début 2023. Celui-ci contiendra dix titres dont le single Heads or tails, qui sort ce jeudi 20 octobre 2022, à 18 h. « Cette chanson raconte le moment où on rencontre quelqu’un », indique Ella. « On ne sait jamais comment va finir l’histoire. »
Le clip de « Heads or tails » d’Ella Gunn.
S’appuyant pour les paroles sur des expériences vécues par elle-même, des amis ou sa famille, Ella Gunn a pris goût à la country contemporaine il y a quelques années, en écoutant Miranda Lambert, Morgan Wade et Luke Bryan : « les chansons de Miranda Lambert m’ont tout de suite marquée ».
Des bases punk-rock
La chanteuse et guitariste, également bassiste et batteuse, reste attachée au punk-rock américain qui l’a plongée dans la musique quand elle avait 13 ans, mentionnant Blink 182, Sum 41 et The Distillers. Pour la scène, elle prépare un set avec une pédale loop, mais compte aussi rencontrer de bons musiciens pour l’accompagner. Ce sera pile ou face.
Comme annoncé dans l’émission BalanceTaProg trois jours plus tôt, Flooz a sorti sur les plateformes son EP « Hors-série » vendredi 19 août 2022, seulement huit mois après l’album « Alpha ».
Son ouverture, Qui veut être roi, devait initialement être un single pour juillet. Mais la pochette imaginée par son ami Oren l’a motivé à le livrer avec quatre autres titres.
Un duo en Italie
Le nouvel EP de Flooz se clôture par Piazza, « un ego trip » avec l’artiste italien Boyre. Ce duo a déjà fait l’objet d’un clip tourné en Italie, à Barile, et sorti fin mars.
Pour la suite, Flooz assure avoir déjà du stock pour d’autres EP, un format qu’il affectionne : « sur cinq titres, tu peux mettre un univers précis ».
Près de deux ans après un concert au Valhalla, à Bretteville-sur-Odon, les cinq membres du groupe de metal progressif Natural Disorder, basé à Caen, remonteront sur la même scène le vendredi 22 juillet 2022. Un deuxième album se prépare.
Le 19 janvier 2020 sortait « Corrosion & Passion », prometteur premier album de Natural Disorder, groupe metal progressif basé à Caen. Trois mois plus tard, le premier confinement commençait à mettre à mal plusieurs projets, mais le groupe a ensuite ouvert avec brio une belle soirée au Valhalla, à Bretteville-sur-Odon (Calvados) le 22 août 2020, en compagnie des groupes metal Åkesson et The Last ones standing.
Après quasiment deux ans de discrétion, il est donc temps pour Natural Disorder de faire son retour ! Ce sera sur la même scène, le vendredi 22 juillet 2022, mais cette fois-ci en clôture d’une soirée partagée avec les rockeurs de rockeurs de Madema et les heavy-rockeurs de Distillery.
Sortir du trou
« Vendredi, nous jouerons deux chansons du deuxième album, Emergency exit et I feel alive », annonce Suzy, la chanteuse de Natural Disorder, interrogée par téléphone. Pas de date de sortie pour l’instant mais le prochain album est écrit. « Nous commençons à travailler dessus et on verra pour l’enregistrer plus tard, car on essaie de défendre un peu plus le premier. »
Le deuxième album de Natural Disorder fera le lien avec un de leurs premiers singles, Spelunkers, qui avait fait l’objet d’un clip tourné dans une carrière souterraine à Auvers-sur-Oise, dans le Val d’Oise. « Le morceau I feel alive est en lien avec Spelunkers, l’histoire de cette fille qui tombe dans un trou et qui s’y perd. Dans I feel alive, cette même héroïne arrive à retrouver la lumière et ressort de ce trou où elle est restée des années. »
Le clip Spelunkers, extrait du premier album de Natural Disorder, a été réalisé par François Le Guen.
Autre information divulguée par Suzie : la chanson Karma trauma a été transformée sur le plan vocal. C’est donc une nouvelle version qu’écouteront les spectateurs du concert du 22 juillet au Valhalla.
Envoyer du bois
La taverne brettevillaise étant connue, entre autres, pour la possibilité d’y lancer des haches, la chanteuse de Natural Disorder confie avoir toujours eu « la chance du débutant » : « je touche le tronc au premier lancer, mais je ne touche plus rien ensuite ».
D’après la même source, Arthur et Childé seraient les deux membres qui s’en sortent le mieux au lancer de haches, ce qui reste à vérifier le 22 juillet ! Pour la suite, des dates de concert devraient être annoncées prochainement, fin août dans la Manche et en octobre dans l’Orne.
Soirée concert au Valhalla, 6 avenue de la Grande plaine à Bretteville-sur-Odon, près de Caen, avec Distillery, Madema et Natural Disorder le vendredi 22 juillet 2022, de 20 h à 1h.
La fin de la semaine est proche ! Le duo techno-hybride, aux influences metal progressif, célébrera son troisième EP dans la nuit du 1er au 2 juillet 2022 à Cherbourg-en-Cotentin. Le rituel suivant aura lieu quelques heures plus tard à Caen.
Après avoir sorti Last rendition, son troisième EP 5 titres fin mai 2022, le duo techno-metal 170 39, formé en 2018, envisage aujourd’hui la production d’un album. En attendant, Champy et Marsouin poursuivent leur série de concerts. Ils passeront dans la nuit du 1er au 2 juillet 2022, à 1 h 30, au festival Les Art’zimutés sur la plage verte de Cherbourg-en-Cotentin, puis le samedi 2 juillet au Portobello Rock Club, à Caen, « avec l’envie de faire la teuf avec le public », précise Marsouin, multi-instrumentiste qui aime toujours autant bouger sur scène.
Cavaliers de l’apocalypse
Au Portobello, Marsouin et Champy partageront la scène avec un autre duo hybride, D·E·M, soit quatre cavaliers de l’apocalypse dans la même soirée ! « Quand nous les avions découverts, on s’était dit que c’était bien d’avoir un groupe dont l’univers colle un peu aux nôtres car nous étions un peu des Ovnis dans des programmations techno », se souvient Marsouin.
Son complice remarque une complémentarité : « Nous sommes plus software et instruments, eux utilisent instruments et synthétiseurs. Sinon, comme eux, on aime mélanger metal et musique électronique. »
Les deux binômes ont aussi en commun d’aimer Rezz et Gesaffelstein. 170 39 aime d’ailleurs revisiter sur scène le célèbre titre Pursuit du compositeur et DJ lyonnais.
« Blackout » est extrait de « Last rendition », troisième EP de 170 39 sorti fin mai 2022.
21e édition du festival Les Art’Zimutés du 29 juin au 2 juillet 2022, sur la plage verte de Cherbourg-en-Cotentin. 170 39 y jouera dans la nuit du 1er au 2 juillet, à 1 h 30, sur la scène La Cale Sèche.
Soirée electro techno au Portobello Rock Club, à Caen, le samedi 2 juillet, à partir de 22 h, avec 170 39, D·E·M et PolarX.
Déjà vu deux fois en concert au bar caennais Au Chef Raide, notamment le soir de la fête de la musique, puis au Cargö le 22 juin, le groupe D·E·M montera sur la scène du Portobello Rock Club, également à Caen, le samedi 2 juillet. Théophile et Gaëtan y fêteront la sortie de leur premier EP.
« Nous nous sommes vus au lycée sans interagir, mais on nous a présenté quand j’étais en L1», se souvient Gaëtan. « Pendant un moment, on se connaissait sans savoir qu’on faisait de la musique l’un comme l’autre », ajoute Théophile. « Je faisais de la guitare dans mon coin. »
Très vite, les deux jeunes musiciens remarquent qu’ils sont sur la même longueur d’onde. « Nous sommes très contents de bosser à deux, avec un bon rythme, sans moment de pause », déclare Gaëtan. « Il est facile de s’organiser à deux et nous souhaitons nous professionnaliser », ajoute Théophile. « Ce n’est pas un hobby. »
Avec la soif d’apprendre, les deux musiciens ont trouvé ensemble un « fil rouge » pour leur son. Après quelques expérimentations vers la funk, leur synthwave est résolument sombre et leurs concerts ont des allures de cérémonies peu rassurantes. Sur scène, maquillés, les deux artistes incarnent des personnages. « Il y a du personnel, du ressenti, de l’émotion, quelque chose de macabre », résume Gaëtan. « C’est très cathartique, un peu étrange, parfois malsain. C’est très vaste. »
« Control » est un extrait du premier EP de D·E·M ·
Son hybride
Interrogés sur les sujets qui les inspirent, D·E·M aborde le transhumanisme.Leurs envies musicales se portent sur le mélange des synthés numériques et analogiques, quelque chose d’hybride. Les spectateurs sont nombreux à être interpellés par l’utilisation d’une guitare neuf cordes et d’une keytar, clavier porté comme une guitare. « On a mangé beaucoup de pâtes pour se payer le matos », confie Gaëtan.
Les trois premiers singles de D·E·M se retrouvent dans leur premier EP « D·E·M » disponible fin juin en streaming. Il contient neuf titres dont voici l’ordre :
Devotion
Black redemption
Escape
Offering
Control
Doors of nightmare (composition jamais jouée en concert)
Album de référence pour Théophile : Meliora de GHOST
Album de référence pour Gaëtan : New model de PERTURBATOR
Le duo caennais mentionne aussi Carpenter Brut, Justice, Gesaffelstein, Behemoth, l’artiste electro Lorn.
Concert release party de D·E·M le samedi 2 juillet, à partir de 22 h, au Portobello Rock Club, à Caen, avec aussi PolarX et le duo techno-metal 170.39.