« Des grandes choses » prévues pour Ellea

En avril 2021, Ellea, 24 ans, sortait son premier EP « Fil d’Ariane ». Un peu moins d’un an plus tard, la Caennaise a révélé le 18 mars 2022 le single « Des grandes choses ».

© 2021 Yvo Querniard – Le premier EP d’Ellea est sorti en avril 2021.

Ellea, où et quand as-tu enregistré « Des grandes choses », ton single sorti le 18 mars 2022 ?

Ce titre a été enregistré à Caen autour de janvier 2022 mais nous bossions dessus depuis peut-être novembre 2021.

Quel sujet t’a inspiré ?

Ce sont mes échecs, tout simplement.

https://www.youtube.com/watch?v=PMINqd5rqDs

Comment as-tu plongé dans la musique ?

J’ai toujours grandi et j’ai toujours baigné dans le milieu de la musique car mon père, mon frère, mon oncle en font. C’est une famille de musiciens. Ça a été naturel.

Quand as-tu eu le déclic pour te lancer ?

J’ai commencé à faire des petits trucs quand j’étais au collège, à l’âge de 12 ans environ. Au début, je faisais de la musique parce que j’aime ça mais sans aucune volonté d’en faire mon métier. C’est en 2018 que j’ai eu le déclic en me disant « il faut que je fasse un truc carré, je n’ai rien à perdre alors autant se lancer à fond  ».

Quels sont tes instruments de prédilection ?

Je ne suis pas une grande instrumentiste, pas une virtuose. Je compose principalement au piano. Ce que j’aime beaucoup est faire de la prod, faire des arrangements, les mixages et le mastering à l’aide des logiciels. Pour la composition, je travaille surtout avec mon frère qui est guitariste. On travaille en studio et on teste des trucs.

https://www.youtube.com/watch?v=ljNV-zygozs

Ton premier EP, sorti il y a presque un an, contient cinq titres parmi lesquels Fil d’Ariane. Ce titre fait l’objet d’un clip. Où s’est déroulé le tournage ?

On a clippé avec des figurants à Caen, sur une petite route cachée pas loin du Cours Montalivet, avant d’arriver à Mondeville. C’était une grosse organisation et c’était très stressant mais nous étions tous contents de participer à ce projet.

Pourquoi le thème du fil d’Ariane ?

Ce n’est pas évident de l’expliquer. C’est sur la manière d’être. Est-ce que la manière dont tu te comportes est pour correspondre aux attentes que les gens ont de toi ?

Ton premier EP s’ouvre sur le titre L’amour est simple. Est-ce qu’il l’est vraiment ? Est-ce ironique ?

(rires) C’est ironique, très second degré. Ça parle des sentiments quand tu te mets dans une relation. Est-ce que tu y vas à fond ? Est-ce que tu y vas à reculons ? Dans quelle mesure tu t’investis. C’est la question des relations sentimentales et ce sont des thèmes qui, je pense , vont toucher la plupart des gens.

Pas encore de scène pour ce projet. Pourrait-il être uniquement studio ?

Au début, c’est ce que je me suis dit car c’est là où je suis le plus à l’aise. Mais plus j’avance et plus je me dis qu’il est impossible de ne pas faire de concert.

Ton frère pourrait-il être aussi ton guitariste sur scène ?

Si je le motive, oui, carrément.

Qu’est-ce que tu aimes écouter en boucle en ce moment ?

En ce moment, j’écoute en boucle l’album de Yebba, une chanteuse américaine qui a une technique vocale incroyable. C’est la meilleure chanteuse du moment. Tu as Aretha Franklin et, après, tu as Yebba ! Elle fait beaucoup de live sessions et elle a une technique vocale de malade !

Ellea, balance ta prog !

PNL – La misère est si belle

JOHN MAYER – Slow dancing in a burning room

MADONNA – Isaac

YEBBA – Boomerang

Metal. The Last Ones Standing sort son premier EP

Jeudi 17 février 2022, le groupe caennais THE LAST ONES STANDING a dévoilé son premier EP enregistré à domicile. Il contient sept morceaux, dont une intro, pour une trentaine de minutes metal.

© 2020 P.J. – The Last Ones Standing lors du concert du 22 août 2020 au Valhalla, à Bretteville-sur-Odon.

L’aventure The Last Ones Standing a commencé en 2018. Ce groupe metal, qui répète au Cargö, salle de musiques actuelles de Caen, réunit aujourd’hui Béatrice au chant, Louis à la batterie, Ludovic à la basse, Maxime et Charles aux guitares.

Si leur son a pu être entendu en extérieur au Valhalla, à Bretteville-sur-Odon, dans le Calvados, en août 2020, après Natural Disorder et Akesson, il n’y a pas eu d’autres concerts depuis pour TLOS. « On a été coincés à cause du Covid », déplore Charles Gorand.

Un guitariste au mix

Mais le groupe n’est pas resté inactif puisqu’il a depuis enregistré, au domicile de Charles, un premier EP disponible depuis le 17 février 2022. Le guitariste, influencé par le nu-metal, le black metal et le metalcore, a géré l’enregistrement et le mixage : « J’ai un petit studio chez moi pour enregistrer ».

La plupart des pistes de batterie ont été programmées en MIDI. « On a essayé de la rendre la plus naturelle possible et il y a une ou deux chansons qu’on a enregistré avec une batterie électronique », précise Charles. « Pour enregistrer une batterie acoustique très proprement, il faut beaucoup de matos. Pour l’instant, nous n’avons pas les moyens de le faire. Louis joue sur une vraie batterie, je vous rassure, mais enregistrer avec la sienne aurait été très compliquée. »

© 2020 P.J. – La Caennaise Béatrice Laforge est la chanteuse et parolière du groupe metal The Last Ones Standing.

Des textes ouverts

Pour les paroles, Béatrice est inspirée par des thèmes qui lui tiennent à cœur : le féminisme, les discriminations, les épreuve de la vie. « Je pioche dans mon vécu et dans celui des autres », indique la chanteuse. « Généralement, ce sont les morceaux que vont me proposer les gars qui vont me diriger vers un endroit. Puis, en fonction de ce que je ressens, ou même ce que j’ai pu vivre la veille, j’écris ce qui pour moi peut être posé en texte. »

La chanteuse et parolière laisse ouverts ses textes « pour que les personnes qui les écoutent puissent aussi se les approprier ».

D’autres compositions en cours

La résultat est un premier EP puissant, fidèle à ce que le groupe peut livrer en live, avec la voix reconnaissable de Béatrice Laforge. « Notre chanteuse, Béatrice, a une formation de chant au conservatoire et elle peut faire beaucoup de choses au chant », souligne Charles. « Vous avez déjà eu un panel de ce qu’elle peut faire. Et on va continuer à travailler là-dessus pour les prochaines compos. »

Car d’autres morceaux sont déjà en cours de travaux. Mais avant de présenter les prochains enregistrements, le groupe prévoit de défendre sur scène son premier EP et un clip est prévu pour un des titres. Rappelons qu’une vidéo d’une répétition avait été tournée en août 2020 pour The Last Ones Standing.

Le premier EP de The Last Ones Standing est dispo sur leur Bandcamp et sur leur chaîne YouTube. La tracklist : IntroNumbedSuckerApostate The last ones standingLiberationKITA.

Indie rock : INDIGO BIRDS va défendre sur scène son premier album

Vendredi 21 janvier 2022, Indigo Birds a sorti « The influence of loneliness », son premier album. Le groupe sera en concert à Lisieux le 11 février et à Caen le 27 avril.

© 2021 D.R. – Le quatuor Indigo Birds a sorti son premier album »The influence of loneliness » le 21 janvier 2022.

Le quatuor Indigo Birds, formé il y a bientôt trois ans, a sorti son premier album The influence of loneliness le 21 janvier 2022. Celui-ci mêle indie rock, art rock et trip hop sur cinquante minutes.

« On a envie de faire quelque chose de rythmique, presque parfois dans l’incantation », explique le batteur, bassiste et claviériste Valentin Barbier, « avec le côté loop qu’on peut trouver dans des démarches électroniques, et parfois aussi une approche punk d’un morceau dans la manière de le déconstruire ».

Enregistrements en sous-sol

Certains des onze titres ont été enregistrés il y a déjà un an, d’autres plus récemment, dans des lieux qui leur sont propres. « Nous avons aménagé des studios de nos propres moyens dans nos sous-sols et garages respectifs pour essayer d’avoir notre son à nous et un endroit que nous investissons pleinement. »

La sortie de The influence of loneliness s’est accompagné d’un clip pour le titre Last night I dreamt about you tourné à Lisieux, notamment chez les parents de certains membres du groupe.

« Cette chanson parle du flou vécu quand on vient de se réveiller ou quand on a une sorte de semi-sommeil, le moment où on ne sait jamais si on est en train de vivre des moments ou de rêver », commente Valentin. « On a essayé d’attraper ce moment-là. »

Prochains concerts

Après s’être produit plusieurs fois à Paris, notamment au Bus Palladium et au Supersonic, ainsi qu’en Normandie, le quatuor espère maintenant faire un grand nombre de dates pour défendre son premier album. Leur prochain concert aura lieu le vendredi 11 février à la salle Mosaïc, à Lisieux, « notre terre natale ». Et la release party avec le groupe Bison Chic au Cargö, à Caen, a été décalée au mercredi 27 avril.

Folk. Le Calvadosien Jahen Oarsman a sorti « Shelters », son premier album

Vendredi 26 novembre 2021, l’artiste folk Jahen Oarsman a sorti « Shelters », son premier album. Il contient dix titres.

Jahen Orsman était dans les studios de Radio 666 mardi 30 novembre 2021 à l’occasion de la sortie de son premier album quelques jours plus tôt.

Enregistré l’été dernier dans le Finistère, près de Morlaix, « Shelters », premier album du Calvadosien Jahen Oarsman, est sorti vendredi 26 novembre 2021. Disponible uniquement sur les plateformes d’écoute, il contient dix titres folk parmi lesquels « Imagination » avec un feat à la basse d’Amaury Ranger, membre de Frànçois & The Atlas Moutains. « C’est un morceau qui montre un peu plus mes racines nord-africaines, ma maman étant d’Alger », a confié Jahen Oarsman lors de son passage dans Les Apéronews sur Radio 666 mardi 30 novembre 2021.

Cette chanson évoque plusieurs facettes de l’imagination, notamment les complications liées au trop-plein d’idées. « On parle souvent du côté cool d’avoir de l’imagination, de trouver des solutions, mais avoir trop d’imagination peut parfois aussi bloquer. »

Avant l’étape marquante du premier album, Jahen Oarsman avait déjà sorti trois EP : « Time is a catcher » en 2014, « Hyde and seek » en 2016 et « In time » en 2018.

Sur la bonne route

Depuis environ huit ans, Jahen Oarsman s’est aussi fait un nom sur scène, notamment à Caen, en première partie de Yael Naim, au Cargö. On a aussi pu l’écouter en concert à La Luciole, à Alençon, au Normandy, à Saint-Lô, sur la scène Troisième œil du festival Chauffer dans la noirceur, à Montmartin-sur-Mer, et aux Papillons de nuit, à Saint-Laurent-de-Cuves.

Dans le cadre de sa future tournée, des concerts se profilent déjà en Normandie, en Bretagne et en Rhône-Alpes pour début 2022.

Alex Rec sort un clip confiné mais ensoleillé

© 2020 Jérémie Spangenberg – Alex Rec

Le chanteur caennais Alex Rec, étudiant en Master Développement durable, devait entamer un stage en Espagne quand la pandémie du Covid-19 a débuté. Confiné à Cáceres, l’auteur-compositeur-interprète a écrit le single ‘The thing’, une radieuse chanson pop sur l’unité. « J’écoute beaucoup les morceaux du surfeur et chanteur américain Jack Johnson ces derniers temps », confie l’artiste. « J’ai eu envie de proposer un titre tranquille avec une explosion de soleil ! »

Alex Rec est parti en Espagne au début de l’année avec quelques mélodies en tête mais les paroles de ‘The thing’ ont été écrites lors du confinement. « C’est à propos de deux personnes qui s’échangent des mots d’amour pour ne pas être complètement déprimées par la situation », explique le musicien. « Ils se promettent de ne pas s’oublier, de garder le contact, de se faire rire. » Pour illustrer cette chanson, Alex a invité ses camarades d’Erasmus à lui envoyer leurs vidéos depuis leurs lieux de confinements, de préférence en faisant une activité qui leur donne le sourire. Le clip de ‘The thing’ rassemble ainsi des visages et des décors filmés en France, en Italie, au Portugal, en Espagne, en Angleterre, en Norvège, au Danemark, aux Etats-Unis et en Thaïlande.

Un deuxième album en préparation

Le confinement a donné le temps à Alex Rec d’améliorer ses compétences en mixage. Le musicien envisage de sortir le successeur de ‘From bedroom to gigs’ en 2021 : « Je prévois neuf titres dont quatre sont déjà écrits mais ‘The thing’ ne sera pas nécessairement sur ce deuxième album ». En attendant, l’étudiant, toujours un peu plus sensible aux sujets environnementaux, prévoit de sortir une chanson sur le thème de l’effondrement « depuis les points de vue post-apocalyptique et ante-apocalyptique ». Il espère aussi redonner un concert à Caen dès l’automne prochain. La fin du monde attendra encore un peu s’il vous plaît.

Les Fins de siècles dévoilent leur deuxième clip

Deux ans après avoir mis en images ‘Parlez nous à boire’, l’Augeron Myster Outlow s’est vu confier la réalisation de ‘The Diamond’, deuxième clip des Fins de Siècle tourné lors du concert du 19 janvier au Dansoir Karine Saporta, à Ouistreham. Noir et blanc, effet vieille pellicule, chapeaux hauts de forme et magic mirrors du 19e siècle : le quatuor folk-rock marin aux inspirations celtiques continue à voyager dans le temps.

Fondé il y a trois ans à Caen, Les Fins de siècles proposent compositions et adaptations de vieilles chansons. Ils sont menés par Jo, chanteur et harmoniciste précédemment entendu dans Jo Burns, Le Jour du corbeau et Muz’nouch. L’interprète garde intact son envie de raconter. « J’ai envie de parler de voyages et transmettre des histoires, des témoignages », confie Joe. Le Caennais partage cette aventure avec le parolier, guitariste et chanteur Marc et le contrebassiste Rodolphe, tous les deux issus du groupe de chanson rock Yéti, et la tromboniste Mado, qui a longtemps joué avec les Frères Pinards. Jo, amateur de jazz, de funk et de soul, apprécie dans les Fins de Siècles « l’amitié qui unit les musiciens, l’alchimie, les influences musicales de chacun ».

Les Fins de Siècles se sont déjà amarrés au festival « Terre de marins » à Saint-Vaast-la-Hougue, aux Traversées Tatihou et dans une vingtaine de bars, notamment à Caen et à Granville. En attendant un horizon serein pour caler de nouveaux concerts, cap vers le tournage d’un troisième clip cet été ! Il illustera « La fille de Barberouge », un de ses titres à écouter gratuitement sur soundcloud.com/finsdesiecles

SOUNDS OF ANARCHY vibre au son de « Sons of Anarchy »

Le groupe caennais « Sounds of Anarchy » est né de l’idée de Florian Rizet, motard fan de la série créée par Kurt Sutter. Avec d’autres musiciens, il rend hommage aux bikers les plus célèbres du petit écran.

Diffusée à partir de 2008, la série dramatique « Sons of anarchy » suit le parcours d’un gang de bikers trafiquants d’armes basé en Californie. Cinq ans après son arrêt, les fans n’ont pas oublié la signature musicale de la série qui mélangeait country-folk, blues-rock et rock’n’roll. Pour s’y replonger, outre les 92 épisodes et les cinq compilations, ils ont désormais « Sounds of Anarchy », groupe de reprises né de l’idée de Florian Rizet, son chanteur : « En discutant avec d’autres motards, je me suis rendu compte du nombre important de personnes qui aimaient la série comme moi. J’ai rapidement trouvé d’autres musiciens partants. » Tous ont retrouvé dans la série le plaisir d’enfourcher leurs motos. Après quelques mois de répétions, le quatuor donne son premier concert lors d’un rassemblement de bikers. Un an plus tard, un claviériste vient de rejoindre l’aventure.

L’embarras du choix

Creedence Clearwater Revival, Iggy Pop, Jane’s addiction, Alison Mosshart…la série « Sons of anarchy » ne s’est jamais montré avare pour qui aime le rock. « Il y a tellement de bonnes musiques dans cette série » insiste Ludovic, le sonorisateur. « Quand je l’ai regardé, je n’arrêtais pas d’avoir des envies de reprises. Il a fallu faire des choix sinon ça donnerait des concerts de trois heures ! » Le groupe a notamment sélectionné ‘Girl form the North Country’ de The Lions et ‘Gimme shelter’ des Rolling Stones version Paul Brady and The Forest Rangers. Bien entendu, impossible d’ouvrir les concerts sans ‘This life’, morceau du générique. En bonus, entre les morceaux, le chanteur de Sounds of Anarchy relate quelques anecdotes sur la série. Prochain concert le samedi 26 octobre, à 21h, à l’Orient Express, à Caen.