« Saturation » : EAU ROUGE fait grimper le désir d’un 2e album

Vendredi 19 février 2021, le trio allemand Eau Rouge a révélé « Saturation », single rock annonciateur d’un deuxième album.

EAU ROUGE réunit Bo, guitariste, Jonas, chanteur-guitariste, et Magnus, batteur.
© Tom Ziora

EAU ROUGE, trio formé à Stuttgart, en Allemagne, prépare la sortie de son second album produit à Berlin. Leur single sorti vendredi 19 février 2021, « Saturation », est un savant dosage d’indie rock et d’alternative pop et a ajouté un peu de lumière à une semaine suivante particulièrement bien ensoleillée. Le titre et les intelligentes paroles interrogent sur notre rapport aux téléphones et aux réseaux sociaux, parfois capables de nous confiner l’esprit ou de nous couper de notre entourage.

Tube rock en puissance

Dès l’intro, on peut deviner que la créativité sera au rendez-vous dans la façon de faire sonner et résonner les guitares. Celle-ci se font discrètes sur le premier couplet, mettant en valeur une voix suave mais aussi une efficace batterie. Puis, les refrains entêtants confirment que nous avons affaire à un potentiel tube prêt à déferler sur les ondes. Enfin, le clip en noir et blanc, très soigné, devrait offrir au titre une belle vie sur les écrans. Il est réalisé par Felix Keltsch et Tom Ziora.

Interrogé à propos du nom du groupe, Jonas, le chanteur-guitariste, explique en aimer « la signification tragique » et trouve que les mots « Eau rouge » sonnent beaux.

Notre groupe est influencé par des artistes et groupes français parmi lesquels Phoenix, Air, M83.

Jonas, chanteur d’Eau rouge

Jonas ajoute à propos de la France : « Nous avons déjà joué à Paris il y a quelques années et je suis allé en vacances dans le Sud quand j’étais enfant ».

Des influences diverses

En dehors de l’hexagone, Jonas mentionne Beck, The Rolling Stones, The Beatles. « Nous avons plein d’influences. Nous aimons aussi Tame Impala ». Et si le rock les a réuni, ils aiment aussi la musique pop. Jonas donne pour exemple le célèbre tube « Toxic » de Britney Spears.

Précisons que le précédent single des EAU ROUGE, « I know that you know », sonnait plus electro que « Saturation » et pourrait nous faire danser sur les pistes dès que celles-ci ouvriront.

Propos recueillis et rédaction par Philippe Jautée.

Photo : © Tom Ziora

Avec « Twelve », le son d’Alex Rec monte en puissance

Samedi 23 janvier 2021, Alex Rec a révélé « Twelve », un morceau qui marque une étape importante pour l’artiste et dans lequel le Caennais souligne son fort intérêt pour l’écologie.

En février 2018, le Caennais Alex Rec sortait « From bedroom to gigs », un premier album dans lequel l’artiste invitait à découvrir sa « half-pop », un mélange de pop avec différents styles de musique. Deux ans plus tard, il continuait à explorer les possibilités avec le rayonnant et dansant The thing enregistré en Espagne et sorti au printemps 2020, puis le langoureux Cigarettes en automne.

Samedi 23 janvier 2021, la sortie de Twelve, un morceau particulièrement revendicatif, marque pour lui une importante étape : « Je n’ai jamais produit quelque chose d’aussi abouti », confie Alex Rec. « Le son ne devient pas aussi puissant tout seul. C’est grâce à Michael Freeman, un Californien qui fait un travail fou. »

Avec Twelve, le Caennais, déjà habitué à faire des freestyles, confirme son goût pour le mélange chant et rap : « Je n’avais pas encore exploité ce truc à ce point là sauf sur Highlighter qui reste une chanson rap de bout en bout. Là, j’ai voulu pousser encore plus loin. J’ai eu l’occasion de m’entraîner. Je savais que j’avais ça en moi, que je pouvais lâcher des grands flows, et je ne l’avais pas encore totalement exploiter sur un morceau prévu à cet effet. Je me suis fait plaisir ».

Pour le clip de Twelve, Alex Rec a souhaité des images qui apportent « une espèce de souffle à ce message, ce sujet qui est le plus important du siècle, la survie de l’humanité sur la planète mère  ».

Réalisé par Robin Deriaud, ce clip apocalyptique a été tourné « entre Caen, Paris et la plage de Merville-Franceville ». Alex Rec affirme sa reconnaissance envers le réalisateur : « Ça fait du bien de pouvoir tourner à plusieurs endroits parce que ça change l’esthétique à plusieurs reprises. Robin a parachevé tout ça en faisant carrément des mondes 3D dans lesquels on ne vit pas encore mais dans lesquels, j’espère, on ne vivra jamais ».

Interrogé sur sa manière d’envisager 2021, Alex Rec rappelle l’annulation de son concert du 30 janvier 2021 à l’auditorium de la bibliothèque Alexis de Tocqueville, à Caen. Difficile selon lui d’envisager des dates avant la fin de l’année. Il ajoute : « Je trouve que la situation des artistes fait écho au sujet qu’on essaie de couvrir sur Twelve. On entre dans des périodes où c’est le règne du brouillard, de l’incertitude ».

2021 P.J. – Alex Rec à Colombelles, près de Caen

Cinéma. Cabourg reste fidèle à son festival

© Mon inconnue, Hugo Gélin, Zazi Films, Mars Films,
photographe : Eric Bouvet

Après la réouverture des salles de cinéma la semaine dernière, les 34e journées romantiques auront bien lieu à Cabourg du lundi 29 juin au mercredi 1er juillet. Un soulagement pour les amoureux du festival dont les jurys se sont réunis deux semaines plus tôt à Paris en raison de la pandémie du Covid-19. Le grand jury, présidé par l’acteur Benoît Magimel, a déjà départagé huit longs métrages tandis que le jury courts métrages, présidée par l’actrice et réalisatrice Noémie Lvovsky, a jugé dix films.

Des célébrités du cinéma attendues dès lundi

Prix des jurys et palmarès des Swan d’Or seront révélés au grand casino de Cabourg le lundi 29 juin, à 20h30. Une heure plus tôt, les festivaliers pourraient voir défiler sur le tapis rouge Nicolas Bedos, réalisateur de La belle époque, l’actrice Doria Tillier, membre du grand jury, l’actrice et chanteuse Aloïse Sauvage, membre du jury courts métrages, et l’acteur Raphaël Personaz, Swan d’Or de la révélation masculine et César du meilleur espoir masculin en 2011 pour La princesse de Montpensier. Le public peut aussi espérer apercevoir Lambert Wilson, interprète de De Gaulle dans le biopic du même nom projeté lundi et mardi à Cabourg.

3 films en avant-premières

Le 34e festival du film de Cabourg est l’occasion de découvrir The singing club, drame britannique de Peter Cattaneo. Le réalisateur du cultissime The full monty s’est inspiré d’une chorale fondée en 2011, dans le Yorkshire, par les compagnes de plusieurs soldats. Les deux autres avant-premières sont A cœur battant de Keren Ben Rafael, une histoire d’amour contraint de se vivre à distance, et Remember Me de Martin Rosete, comédie dans laquelle un septuagénaire simule la maladie d’Alzheimer pour se rapprocher de son grand amour.

En attendant la fin du monde, WHYPD sort un EP

©2020 Elodie Tann – Artwork de l’EP « Waiting room »
de We Hate You Please Die

Quelques semaines après avoir révélé leur version fuzz du tube dance « Free From Desire » de Gala, les Rouennais de We Hate You Please Die vont sortir le 3 titres « Waiting room » le mercredi 13 mai sur Bandcamp, Spotify et Deezer. Laissons donc reposer nos vinyles de T-Rex et autres dinosaures du rock. Ces quatre-là sont des vélociraptors.

Les pogos sont-ils contraires aux gestes barrières ? Chacun aura son avis sur la question. Si le déconfinement ne mettra pas fin à la distanciation sociale, We Hate You Please Die offrira toutefois de quoi se défouler chez soi, seul ou à plusieurs, avec ou sans les voisins. Sur Waiting room, le groupe post-punk de Rouen garde le mérite de retranscrire l’énergie garage que les festivaliers de Beauregard et de Rock en Seine lui connaissent déjà.

https://www.youtube.com/watch?v=sO2AYsXFV3o

Merci d’attendre. Vous êtes en bonne compagnie.

Aucune preuve d’un recours à la chloroquine mais le titre annonciateur Good Cie cristallise le sentiment d’urgence propre au groupe rouennais. Les voix du chanteur et de la bassiste se répondent sur un « Woo Hoo » qui rappelle les heures les plus glorieuses de The Breeders. Le rythme reste soutenu pendant les trois minutes et demie et le cri final semble inviter Iggy Pop à la fête. Pour ne rien gâcher, le confinement profite aussi au clip réalisé par Raphaël Balzary, leader de WHYPD. Si le monde doit s’arrêter, ce sera sur une explosion de décibels et une avalanche de filtres Instagram.

Tracklist de l’EP ‘Waiting room’ : 1- Coca Collapse / 2- Good Cie / 3- Support Your Local Liar

We Hate You Please Die le jeudi 11 avril 2019 au Cargö, à Caen.

Alex Rec sort un clip confiné mais ensoleillé

© 2020 Jérémie Spangenberg – Alex Rec

Le chanteur caennais Alex Rec, étudiant en Master Développement durable, devait entamer un stage en Espagne quand la pandémie du Covid-19 a débuté. Confiné à Cáceres, l’auteur-compositeur-interprète a écrit le single ‘The thing’, une radieuse chanson pop sur l’unité. « J’écoute beaucoup les morceaux du surfeur et chanteur américain Jack Johnson ces derniers temps », confie l’artiste. « J’ai eu envie de proposer un titre tranquille avec une explosion de soleil ! »

Alex Rec est parti en Espagne au début de l’année avec quelques mélodies en tête mais les paroles de ‘The thing’ ont été écrites lors du confinement. « C’est à propos de deux personnes qui s’échangent des mots d’amour pour ne pas être complètement déprimées par la situation », explique le musicien. « Ils se promettent de ne pas s’oublier, de garder le contact, de se faire rire. » Pour illustrer cette chanson, Alex a invité ses camarades d’Erasmus à lui envoyer leurs vidéos depuis leurs lieux de confinements, de préférence en faisant une activité qui leur donne le sourire. Le clip de ‘The thing’ rassemble ainsi des visages et des décors filmés en France, en Italie, au Portugal, en Espagne, en Angleterre, en Norvège, au Danemark, aux Etats-Unis et en Thaïlande.

Un deuxième album en préparation

Le confinement a donné le temps à Alex Rec d’améliorer ses compétences en mixage. Le musicien envisage de sortir le successeur de ‘From bedroom to gigs’ en 2021 : « Je prévois neuf titres dont quatre sont déjà écrits mais ‘The thing’ ne sera pas nécessairement sur ce deuxième album ». En attendant, l’étudiant, toujours un peu plus sensible aux sujets environnementaux, prévoit de sortir une chanson sur le thème de l’effondrement « depuis les points de vue post-apocalyptique et ante-apocalyptique ». Il espère aussi redonner un concert à Caen dès l’automne prochain. La fin du monde attendra encore un peu s’il vous plaît.

3 chansons solidaires écrites en confinement

Face à la pandémie du Covid-19, des artistes s’organisent pour apporter musiques inédites, encouragements et soutien à chacun. Dans le Calvados, lumière sur les initiatives de Lina Doran, Luna Stone et Djoh.

Capture d’écran du clip « Délivré » de LINA DORAN réalisé par Caro Shyu.

Mardi 12 mai, la chanteuse franco-algérienne LINA DORAN a révélé le chaleureux clip participatif de « Délivré », une chanson en 4 langues français, arabe, anglais et chinois. Sur une musique composée par Tristan Guérin, le refrain insiste sur l’importance de restez chez soi dans l’intérêt du plus grand nombre. Chaque téléchargement sur les plateformes entraîne un don au personnel soignant.

Samedi 18 avril, le duo pop caennais LUNA STONE a aussi souhaité remercier à sa façon les « héros de l’ombre ». A l’occasion de cette nouvelle chanson écrite et enregistrée à domicile, Léa et Mathieu incitent aux dons en faveur de la Croix-Rouge française et de la fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France .

Le Caennais DJOH a aussi écrit un titre « pour celles et ceux qui aident et sauvent des vies ». Le leader de Dies Irae, groupe hommage à Noir Désir, a très vite fait appel à d’autres musiciens pour chanter et jouer avec lui cette chanson. Le résultat a été dévoilé le dimanche 26 avril.

Madema sort le clip de ‘I go away’

Début avril, le groupe caennais Madema a sorti son titre ‘I go away’ dans une version nettement plus calme que celle connue en concert. Le chanteur, Charles, qui l’a composé en 2006, a en effet profité du confinement pour travailler sur d’anciens enregistrements. « Cette version acoustique ne devrait pas sortir sur disque mais les bons retours nous ont donné envie de l’illustrer », explique Nicolas, bassiste de Madema. « Les images ont été prises pendant nos sorties et nos concerts, notamment à Briouze et au Big Band Café, à Hérouville-Saint-Clair. Charles a fait le montage et je me suis occupé de l’étalonnage. »

En période de confinement, les quatre rockeurs travaillent les morceaux à distance mais rien ne remplacera la traditionnelle répétition dans le même local. « Passer du temps ensemble, au même endroit, nous aide pour la composition », précise Nicolas. Le bassiste prend toutefois son mal en patience grâce à de bons souvenirs : « Nous avons eu la chance de jouer quelques jours avant le confinement au Portobello Rock Club, à Caen, pour le septième Pepper Rock Fest. C’est un festival amical avec une excellente organisation. On est obligé d’être heureux quand on fait des concerts avec des mecs pareils ! »

Les Fins de siècles dévoilent leur deuxième clip

Deux ans après avoir mis en images ‘Parlez nous à boire’, l’Augeron Myster Outlow s’est vu confier la réalisation de ‘The Diamond’, deuxième clip des Fins de Siècle tourné lors du concert du 19 janvier au Dansoir Karine Saporta, à Ouistreham. Noir et blanc, effet vieille pellicule, chapeaux hauts de forme et magic mirrors du 19e siècle : le quatuor folk-rock marin aux inspirations celtiques continue à voyager dans le temps.

Fondé il y a trois ans à Caen, Les Fins de siècles proposent compositions et adaptations de vieilles chansons. Ils sont menés par Jo, chanteur et harmoniciste précédemment entendu dans Jo Burns, Le Jour du corbeau et Muz’nouch. L’interprète garde intact son envie de raconter. « J’ai envie de parler de voyages et transmettre des histoires, des témoignages », confie Joe. Le Caennais partage cette aventure avec le parolier, guitariste et chanteur Marc et le contrebassiste Rodolphe, tous les deux issus du groupe de chanson rock Yéti, et la tromboniste Mado, qui a longtemps joué avec les Frères Pinards. Jo, amateur de jazz, de funk et de soul, apprécie dans les Fins de Siècles « l’amitié qui unit les musiciens, l’alchimie, les influences musicales de chacun ».

Les Fins de Siècles se sont déjà amarrés au festival « Terre de marins » à Saint-Vaast-la-Hougue, aux Traversées Tatihou et dans une vingtaine de bars, notamment à Caen et à Granville. En attendant un horizon serein pour caler de nouveaux concerts, cap vers le tournage d’un troisième clip cet été ! Il illustera « La fille de Barberouge », un de ses titres à écouter gratuitement sur soundcloud.com/finsdesiecles

A Caen, une chanson pour « remercier ceux qui sauvent des vies »

Les dévouements pour contrer la crise sanitaire du Covid-19 ont inspiré un artiste caennais. Mardi 31 mars, Djoh, chanteur du duo acoustique Gortaiche & Djoh, écrivait une chanson pour remercier le corps médical. Le lendemain soir, sur Internet, il a appelé d’autres musiciens à chanter ou jouer avec lui ce morceau solidaire. « Je tiens à saluer les personnes qui mettent quotidiennement leur vie en danger pour sauver des vies » explique-t-il.

Le rockeur a quelques amis soignants. Il ne cache pas son inquiétude pour eux : « Ils sont au milieu du danger », souligne Djoh. « Quand je vois qu’ils n’ont pas ce qu’ils demandent, ça me met la rage ! »

Le sens du collectif

Le leader de Dies Irae, groupe hommage à Noir Désir, assure du caractère désintéressé de sa démarche. « Pour ce projet, je ne veux pas entendre parler d’argent », insiste le parolier et compositeur. « Il s’agit simplement d’offrir une chanson. C’est, à ma manière, le moins que je puisse faire ».

Pour rendre le cadeau le plus beau possible, Djoh compte sur « un maximum de musiciens et un coup de pouce pour la production ». Il se dit « ouvert aux idées de chacun pour les mélodies et les arrangements ». Pour l’instant, les participants échangent leurs ébauches par courrier électronique. « Passé le confinement, nous devrions enregistrer dans une salle de répétition, à Potigny, entre Caen et Falaise. »

Moins de 24 heures après son appel, Djoh a déjà été contacté par un bassiste et deux choristes. Les autres personnes intéressées peuvent lui envoyer un e-mail : djohydann14@gmail.com

Le résultat publié le 26 avril 2020 :

Miss Paramount enregistrera « au moins 6 titres » en juillet

Miss Paramount le samedi 31 août 2019 au festival d’Emieville.

Du 6 au 11 juillet, les studios Alhambra de Rochefort, en Charente-Maritime, accueilleront la chanteuse Mégane Dumas, 24 ans, alias Miss Paramount.

Initialement prévu du 23 au 29 mars mais reporté en raison de la pandémie du Covid-19, ce nouvel enregistrement doit aider la Calvadosienne à convaincre un label et professionnaliser son projet. « Mon personnage de Miss Paramount s’est fait connaître en reprenant des chansons de la Libération », rappelle la jeune artiste. « Il va progressivement laisser place à celui de Marguerite, mon deuxième prénom ». Avec elle, déjà une dizaine de compositions dont sept inédites !

Faire équipe

Mégane ne sera plus seule en studio mais accompagnée par la pianiste Juliette Durel, le batteur Jean-Luc Guitard et le guitariste et bassiste Sylvain Chomet.  Ce dernier est connu pour avoir écrit et réalisé le long-métrage d’animation ‘Les triplettes de Belleville’. « Grâce à mes trois musiciens, mes morceaux ont pu être réarrangés », salue l’auteure-compositrice-interprète. « Il y a désormais du mellotron. Cet instrument, très utilisé dans les années 60 et 70, rend ma musique plus riche ». Ravie de son équipe, Miss Paramount apprécie aussi son futur décor : « Les studios Alhambra étaient un cinéma dans les années 60 », précise-t-elle. « Ce lieu a aussi accueilli le dérushage de la comédie musicale ‘Les Demoiselles de Rochefort’ de Jacques Demy ! »

Télétravail

En attendant son enregistrement décisif, Miss Paramount se trouve aujourd’hui privée de répétitions et de concerts. Elle a heureusement de quoi travailler chez elle : « Je peaufine mon répertoire et je pose ma voix sur des pistes instrumentales reçues par e-mail. C’est aussi à distance que je prends mes cours de piano ». Sur les réseaux sociaux, ses fans pourront bientôt écouter sa reprise de ‘Jardin d’hiver’ d’Henri Salvador. Au préalable, ils ont eu droit à une souriante version de « Sympathique » de Pink Martini. Elle y remplace la célèbre parole « Je ne veux pas travailler » par « Je ne peux pas travailler ».

Si la musique l’occupe activement, Miss Paramount profite aussi de son confinement rural pour fabriquer une volière à un canard récemment pris sous son aile. L’artiste confie aussi rattraper une série centrée sur un publicitaire new-yorkais : « Je me promettais de regarder ‘Mad men’ depuis dix ans et j’ai dévoré cinq saisons en deux semaines ! » L’action se déroule dans les années 60, une époque adorée par Miss Paramount.

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Les 10 titres que Miss Paramount prévoit d’enregistrer en une ou deux sessions à Alhambra Studios, à Rochefort :

  • Tomber en amour
  • Nature morte
  • Luxembourg*
  • Marguerite
  • La Reine
  • Barbara
  • Blindly*
  • Zazie
  • Amy**
  • Job*

(*) une première version figurait sur l’EP « Spatio-temporel »

(**) chanson écrite par Sylvain Chomet