Première partie des interviews enregistrées dans les coulisses de la vingtième édition du festival Papillons de nuit, qui se déroulait les 3, 4 et 5 juin 2022 à Saint-Laurent-de-Cuves, dans la Manche. Diffusion le mardi 14 juin 2022, sur Radio 666 (99.1 FM Caen) de 20 h 30 à 21 h 30puis sept jours en replay sur radio666.com.
La fin de la semaine est proche ! Le duo techno-hybride, aux influences metal progressif, célébrera son troisième EP dans la nuit du 1er au 2 juillet 2022 à Cherbourg-en-Cotentin. Le rituel suivant aura lieu quelques heures plus tard à Caen.
Après avoir sorti Last rendition, son troisième EP 5 titres fin mai 2022, le duo techno-metal 170 39, formé en 2018, envisage aujourd’hui la production d’un album. En attendant, Champy et Marsouin poursuivent leur série de concerts. Ils passeront dans la nuit du 1er au 2 juillet 2022, à 1 h 30, au festival Les Art’zimutés sur la plage verte de Cherbourg-en-Cotentin, puis le samedi 2 juillet au Portobello Rock Club, à Caen, « avec l’envie de faire la teuf avec le public », précise Marsouin, multi-instrumentiste qui aime toujours autant bouger sur scène.
Cavaliers de l’apocalypse
Au Portobello, Marsouin et Champy partageront la scène avec un autre duo hybride, D·E·M, soit quatre cavaliers de l’apocalypse dans la même soirée ! « Quand nous les avions découverts, on s’était dit que c’était bien d’avoir un groupe dont l’univers colle un peu aux nôtres car nous étions un peu des Ovnis dans des programmations techno », se souvient Marsouin.
Son complice remarque une complémentarité : « Nous sommes plus software et instruments, eux utilisent instruments et synthétiseurs. Sinon, comme eux, on aime mélanger metal et musique électronique. »
Les deux binômes ont aussi en commun d’aimer Rezz et Gesaffelstein. 170 39 aime d’ailleurs revisiter sur scène le célèbre titre Pursuit du compositeur et DJ lyonnais.
« Blackout » est extrait de « Last rendition », troisième EP de 170 39 sorti fin mai 2022.
21e édition du festival Les Art’Zimutés du 29 juin au 2 juillet 2022, sur la plage verte de Cherbourg-en-Cotentin. 170 39 y jouera dans la nuit du 1er au 2 juillet, à 1 h 30, sur la scène La Cale Sèche.
Soirée electro techno au Portobello Rock Club, à Caen, le samedi 2 juillet, à partir de 22 h, avec 170 39, D·E·M et PolarX.
Déjà vu deux fois en concert au bar caennais Au Chef Raide, notamment le soir de la fête de la musique, puis au Cargö le 22 juin, le groupe D·E·M montera sur la scène du Portobello Rock Club, également à Caen, le samedi 2 juillet. Théophile et Gaëtan y fêteront la sortie de leur premier EP.
« Nous nous sommes vus au lycée sans interagir, mais on nous a présenté quand j’étais en L1», se souvient Gaëtan. « Pendant un moment, on se connaissait sans savoir qu’on faisait de la musique l’un comme l’autre », ajoute Théophile. « Je faisais de la guitare dans mon coin. »
Très vite, les deux jeunes musiciens remarquent qu’ils sont sur la même longueur d’onde. « Nous sommes très contents de bosser à deux, avec un bon rythme, sans moment de pause », déclare Gaëtan. « Il est facile de s’organiser à deux et nous souhaitons nous professionnaliser », ajoute Théophile. « Ce n’est pas un hobby. »
Avec la soif d’apprendre, les deux musiciens ont trouvé ensemble un « fil rouge » pour leur son. Après quelques expérimentations vers la funk, leur synthwave est résolument sombre et leurs concerts ont des allures de cérémonies peu rassurantes. Sur scène, maquillés, les deux artistes incarnent des personnages. « Il y a du personnel, du ressenti, de l’émotion, quelque chose de macabre », résume Gaëtan. « C’est très cathartique, un peu étrange, parfois malsain. C’est très vaste. »
« Control » est un extrait du premier EP de D·E·M ·
Son hybride
Interrogés sur les sujets qui les inspirent, D·E·M aborde le transhumanisme.Leurs envies musicales se portent sur le mélange des synthés numériques et analogiques, quelque chose d’hybride. Les spectateurs sont nombreux à être interpellés par l’utilisation d’une guitare neuf cordes et d’une keytar, clavier porté comme une guitare. « On a mangé beaucoup de pâtes pour se payer le matos », confie Gaëtan.
Les trois premiers singles de D·E·M se retrouvent dans leur premier EP « D·E·M » disponible fin juin en streaming. Il contient neuf titres dont voici l’ordre :
Devotion
Black redemption
Escape
Offering
Control
Doors of nightmare (composition jamais jouée en concert)
Album de référence pour Théophile : Meliora de GHOST
Album de référence pour Gaëtan : New model de PERTURBATOR
Le duo caennais mentionne aussi Carpenter Brut, Justice, Gesaffelstein, Behemoth, l’artiste electro Lorn.
Concert release party de D·E·M le samedi 2 juillet, à partir de 22 h, au Portobello Rock Club, à Caen, avec aussi PolarX et le duo techno-metal 170.39.
C’est avec une immense tête d’affiche que le festival Beauregard retrouvera les festivaliers après deux éditions empêchées par une pandémie : le trio britannique Muse jouera pour la première fois à Hérouville-Saint-Clair le mercredi 6 juillet. Interview avec Paul Langeois, programmateur et co-directeur du festival Beauregard.
Paul Langeois, co-directeur du festival Beauregard, vous avez programmé Muse au festival Beauregard pour le mercredi 6 juillet. Etait-ce prévu depuis longtemps ?
Paul Langeois : Ce n’était pas du tout dans les tuyaux. Lors de conférences de presse, j’étais régulièrement interrogé là-dessus, mais ce n’était pas dans la programmation que j’étais en train de travailler. C’est une succession de hasards chanceux qui ont permis de programmer Muse en dix jours. Ça s’est fait extrêmement vite.
Le 26 août, Muse sortira Will of the people, son neuvième album studio. Côté actualité, Beauregard est donc dans les clous…
Oui, c’est toujours important d’avoir des artistes qui ont une actualité. Il y a des artistes qui sont passés deux ou trois fois à Beauregard mais, à chaque fois, il avaient un nouvel album. Pour Muse, on savait qu’il y avait un nouvel album, ce qui était bien aussi. Après, il y a des groupes comme ça qui n’ont pas forcément besoin d’un nouvel album pour reconquérir un nouveau public. Ce nouvel album est bon. C’est aussi un retour à un Muse plus rock. C’est peut-être aussi ce que je préfère dans ce groupe, comme les premiers albums beaucoup plus metal.
Showbiz, le premier album de Muse, est sorti en 1999. Arriviez-vous à imaginer que ce groupe atteindrait plus d’une vingtaine d’années à son compteur et autant d’albums et de stades ?
Non, on ne peut jamais imaginer ça, surtout avec un premier album. Au départ, c’est un groupe qui fait un bon album, qui a une bonne presse et qui commence à bien tourner. Mais de là à s’imaginer que ce groupe-là ferait deux stades de France d’affilée ou des choses comme ça, même eux ne pouvaient pas s’imaginer. Mais je dois avouer que je ne peux pas me considérer comme un fan de Muse. En tant que programmateur, c’est un groupe que j’ai entendu, vu et suivi. Ce n’est pas un groupe que je passais non-stop chez moi, mais c’est un groupe qui était pertinent et intéressant. Dès le début, ça a tapé fort.
Selon vous, qu’est-ce qui fait que le succès de Muse ne se dément pas ?
C’est toujours compliqué de dire pourquoi ce groupe-là plutôt qu’un autre a pu exploser. Il y a des caps dans des carrières d’artistes, comme des carrières de sportif. Il y a des moments où un sportif va être au meilleur de sa forme telle ou telle année, puis retomber, avant de revenir parfois. Il y a des groupes qui arrivent à franchir le cap d’être des groupes de stades. D’autres groupes étaient sur le point de le faire, mais n’ont jamais passé le cap parce que le public n’a pas suivi suffisamment. Ça ne s’explique pas forcément. Je pense que Muse a apporté une nouveauté. De par son chanteur et sa voix, ce groupe est très identifiable. Il y a ces gros riffs de guitare très metal avec par-dessus un chant à un moment donné comparé à celui de Thom Yorke. Sur Muse, le chant a fait la différence, a donné une vraie identité au groupe. Il y en a qui détestent et d’autres qui adorent. Clairement, il y en a plus qui adorent.
Muse à Beauregard, est-ce que ça demande une logistique particulière ?
Toujours ! C’est comme quand on a accueilli Depeche Mode. On accueille des très gros groupes internationaux qui ont l’habitude de jouer dans des stades devant 80 000, 100 000, 120 000 personnes parfois. Il y a toute une logistique particulière, des fiches techniques beaucoup plus importantes. On accueille les artistes et les groupes avec la même envie de les accueillir et de leur faire plaisir. Mais accueillir un groupe quand ils sont 15 – 20 n’est pas la même chose qu’accueillir un groupe avec 70 personnes. Là, c’est une très grosse fiche technique. Il y a des décors, de la pyrotechnie, plein de choses. C’est une préparation technique plus poussée, plus pointue, et un accueil d’artistes très précis. Après deux années sans festival, faire que notre première journée soit l’accueil de Muse est d’autant plus un défi.
En premières parties de Muse, il y aura le duo normand Bafang et le groupe Last Train. Ce dernier a déjà joué pour une belle soirée before à Beauregard, celui du groupe Les Insus le 30 juin 2016…
Oui, et Last Train devait être programmé à Beauregard en 2020 et reprogrammé en 2021. Quand il y a eu cette opportunité de faire Muse, nous nous sommes dit que leur proposer d’ouvrir pour Muse était un beau cadeau. Ils l’ont déjà fait et ils sont ravis de pouvoir le refaire.
C’est le moment de choisir un titre de Muse à diffuser dans BalanceTaProg !
Stockholm syndrom, extrait de l’album Absolution.
Festival Beauregard du mercredi 6 au dimanche 10 juillet 2022, au parc du château de Beauregard, à Hérouville-Saint-Clair. La soirée d’ouverture, le 6 juillet, réunira Bafang, Last Train et Muse.
Après deux années empêchées par la pandémie de Covid-19, la vingtième édition des Papillons de nuit se déroule du vendredi 3 au dimanche 5 juin 2022 à Saint-Laurent-de-Cuves, dans la Manche. Les trois jours affichent complets. Interview avec Pierre-Olivier Madelaine, administrateur du festival.
Comment s’est négociée la venue de Royal Blood aux Papillons de nuit ?
Pierre-Olivier Madelaine : Honnêtement, on n’y croyait pas du tout. Quand on a commencé à discuter avec le producteur, nous nous sommes dits que c’était typiquement le genre de groupe devenu intouchable pour nous parce qu’ils sont ultra-connus, peut-être pas encore très connu du grand public en France, mais ils remplissent des stades et des arènes en Angleterre et aux Etats-Unis. C’est un groupe qu’on rêve d’accueillir depuis le tout début de leur histoire. On y est allé un peu au culot. Finalement, ça l’a fait. Nous sommes hyper heureux de les accueillir cette année. Ce genre de groupe de rock, dans la pure tradition anglo-saxonne, c’est malheureusement de plus en plus rare en France. Ils font seulement quelques dates en France cette année donc on est super heureux de les avoir.
Le rock, comparé au début des années 2000, est moins écouté en France. Le festival Papillons de nuit reste-t-il attaché à ce qu’il y ait une dose de rock, et notamment du rock anglo-saxon ?
Oui. Bien sûr, on suit un peu la tendance comme tout le monde. Il y a plus de rap aujourd’hui qu’il y a dix ans. Mais on reste attaché à ce qu’il y ait une belle diversité musicale sur le festival. On a quatre scènes dont deux entièrement réservés à de la découverte. C’est parfois compliqué en têtes d’affiche mais on essaie le plus possible, au moins en découvertes, de proposer des groupes de rock français ou étrangers. D’ailleurs, le rock reste malgré tout l’esthétique majoritaire dans la programmation du festival. On a souvent tendance à penser qu’on ne fait plus que du rap ou de l’électro, ce qui n’est pas vrai. Il y a aussi beaucoup de chansons et de rock aux Papillons.
Samedi 4 juin 2022, est-ce que ce sera la première venue d’Angèle à Saint-Laurent-de-Cuves ?
Oui, Angèle est une artiste qui devait être programmée sur l’édition 2020 puis 2021 du festival. On a voulu absolument la reprogrammer en 2022 car c’est son année tout simplement. L’album est sorti l’hiver dernier. Elle cartonne. On la voit et on l’entend partout. Pour nous, c’était une artiste incontournable.
Dimanche 5 juin, il y aura notamment Julien Doré. Le chanteur a-t-il déjà chanté aux Papillons de nuit ?
Oui, en 2014, il était un petit moins connu à l’époque mais il commençait a bien cartonné quand même. Aujourd’hui, c’est une tête d’affiche. Il ouvrira la journée du dimanche sur la scène principale, juste avant Dutronc père et fils et Sexion d’assaut. On a un dimanche très familial avec beaucoup de chansons françaises et de variétés. Mine de rien, 2014 date un peu. Nous sommes très heureux de l’accueillir à nouveau Julien Doré. Ce sera un très beau concert.
Julien Doré reviendra à Saint-Laurent-de-Cuves le dimanche 5 juin 2022.
La venue des Dutronc père et fils devrait être un moment clé de cette édition 2022 des Papillons de nuit…
Oui, Jacques Dutronc était venu pour clore la dixième édition en 2010 et son fils était venu en 2012, lui aussi sur la grande scène. Cette fois-ci, ils vont jouer ensemble. Ce sera un beau spectacle, un best-of de leurs plus grands tubes. C’est bien de les voir réunis sur scène. Jacques Dutronc a 79 ans. C’est malheureusement quelqu’un qui va devenir de plus en plus rare. C’est peut-être une des dernières occasions que nous ayons de le voir sur scène. On va en profiter.
Quelle est l’humeur générale dans les coulisses du festival ?
Nous sommes regonflés à bloc. On a hâte d’y être. Tout le monde est sur les starting-blocks. On était sevré d’événements pendant deux ans même si on a tout tenté pour essayer de maintenir un festival en 2020 puis en 2021. Malheureusement, cela n’a pas été possible pour différentes raisons. Nous n’avons qu’une seule envie, c’est d’y être. On sent l’effervescence qui monte. Il y a une attente énorme. C’est la vingtième édition. On va battre notre record de fréquentation. On va accueillir plus de 80 000 personnes cette année à Saint-Laurent-de-Cuves, un village de 480 habitants. On a hâte d’y être, de faire la fête, de passer un beau moment ensemble, de retrouver nos festivaliers, bénévoles, partenaires, artistes et techniciens, qu’on se dise que c’est reparti pour de bon et qu’on en profite.
Comparé à la première édition, il y a beaucoup plus de propositions de festivals. Comment les Papillons de nuit réussissent-ils à se maintenir en forme ?
C’est lié déjà à l’histoire du festival. Il fête cette année sa vingtième édition. C’est le plus grand festival dans le plus petit lieu. On multiplie quand même par 150 la population de la commune le temps d’un weekend, ce qui est unique en France à ma connaissance. Ca participe à une ambiance particulière qu’on retrouve dans un tout petit village, en milieu hyper rural, avec nos 1 400 bénévoles qui nous donnent un coup de main pour monter le festival, accueillir le public, etc. Il y a une ambiance qu’on ne retrouve pas forcément ailleurs. Depuis plus de vingt ans, le festival est organisé par une association à but non lucratif. C’est de plus en plus rare dans le monde des festivals, qui sont de plus en plus privatisés et organisés par des grands groupes privés de divertissement. Les gens ressentent notre côté associatif et indépendant. Les Papillons de nuit, c’est une méga-fête de village avec des supers concerts.
Festival Papillons de nuit, du 3 au 5 juin 2022, à Saint-Laurent-de-Cuves, dans la Manche, avec notamment Rag’n’Bone Man et Macklemore le vendredi, Royal Blood et Angèle le samedi, Julien Doré et Dutronc & Dutronc le dimanche.
Mercredi 18 mai 2022, le Portobello Rock Club, à Caen, accueillera Madam, un trio féminin qui a sorti début mars son deuxième EP. Interview avec Gabbie Burns, sa chanteuse-guitariste.
Mercredi 18 mai 2022, le trio rock Madam, originaire de Tarbes et Toulouse, montera sur la scène du Portobello Rock Club, à Caen, quelques années après avoir joué dans cette même ville, au Cargö. « Nous partagions la scène avec Psychotic Monks et c’était très cool », se souvient Gabbie Burns, chanteuse-guitariste. Depuis, le quatuor est devenu trio. « Des choses ont changé au niveau des compos, de l’énergie, de l’identité. Nous avons beaucoup travaillé. Ça reste Madam mais c’est aussi quelque chose d’autre à découvrir. »
Marine, à la basse, Anaïs, à la batterie, et Gabbie écoutent des morceaux très différents. « Ça a permis de mélanger tout ça et de ne pas s’enfermer de suite dans une volonté d’un style particulier. On a mis nos influences ensemble et on créé à partir de ça. Composer ensemble reste hyper naturel. »
Le pouvoir des trois
Dans leur deuxième EP, II, sorti début mars, un titre s’appelle Witches. « J’aime la figure de la sorcière », confie Gabbie. « C’est une femme libérée qui sort des codes et créé les siens, sans s’intéresser à ce que les autres peuvent en penser. » La chanteuse-guitariste souligne la sororité au sein du groupe : « Nous avançons toutes les trois ensemble et essayons d’écrire notre propre route ».
Plus de femmes sur scène
Gabbie encourage aussi d’autres femmes à monter sur scène. « Pour les générations qui arrivent, c’est cool de voir que ça se se démocratise de plus en plus. À notre époque, nous n’avions pas énormément d’exemples de musiciennes sur scène. »
Pour la chanteuse-guitariste de Madam, les premières prestations se sont faites grâce à l’école de musique, pour chanter des reprises. « Je me suis rendu compte que cette sensation de monter sur scène, de chanter, de partager ça avec des musiciens, m’enivrait énormément. J’ai rejoint des groupes dès que j’ai pu, pour des reprises puis des compos. » Pour aller plus loin, elle a décidé de monter Madam. « On s’y met à 1000 % dedans. Je suis satisfaite et la petite moi d’il y a dix ans est très contente. »
Madam en tournée
Après Caen, Madam jouera le 20 mai à Vitry-sur-Seine (94), le 25 mai à Chateau-Thierry (02), le 10 juin à Saint-Ave (56), le 25 juin à Perols (34), le 1er juillet à Saverdun (09), le 23 juillet au festival Art Sonic, à Briouze (61), le 29 juillet au festival Terre de zik à Saint-Martin-Sainte-Catherine (23) et le 30 septembre à Montauban (82).
Diffusion le mardi 8 mars 2022, sur Radio 666 (99.1 FM Caen) de 20 h 30 à 21 h 30puis sept jours en replay sur radio666.com
Qui a balancé sa prog ?
OWN
Mercredi 23 février 2022, au Big Band Café, OWN a remporté le tremplin John’s sessions. Il jouera donc au festival Beauregard 2022.
MUSE France
Le fan club officiel français de MUSE répondra aux questions de BalanceTaProg à l’approche du neuvième album studio et de leur venue le mercredi 6 juillet 2022 au festival Beauregard, à Hérouville-Saint-Clair.
Séri, 21 ans, a emménagé à Caen début février 2022. La chanteuse a sorti l’an dernier « Lost in the sea », son premier single, et compte déjà une dizaine de compositions.
L’autrice-compositrice-interprète Rose Sérignan, alias Séri, 21 ans, est arrivée à Caen début février 2022. « On m’avait prévenue que les personnes y étaient très accueillantes et j’ai pu le constater », affirme la jeune femme, native d’Angers. « Quand on arrive seule dans une ville, le contact facile avec les autres fait vraiment plaisir. »
Cette ancienne participante de l’émission télévisée « The Voice » a commencé le chant à l’âge de 12 ans en enregistrant des reprises en studio. Puis, à 17 ans, elle est partie au Canada où elle a appris le piano en autodidacte. « C’est là que j’ai commencé à composer et à faire des concerts avec un orchestre en Vendée. » À peine sortie du lycée, elle a vécu le rythme de deux tournées professionnelles.
Une dizaine de compositions
Durant l’été 2021, Séri a donné des concerts à Nancy. Plus récemment, elle s’est produite à Angers, sa ville natale, pour principalement chanter des compositions, accompagnée par un pianiste, une violoniste et une violoncelliste. Elle compte aujourd’hui une dizaine de morceaux originaux. Le premier, Lost in the sea, a fait l’objet d’un clip tourné avec deux amis. « Je suis plus à l’aise à l’anglais car mes influences sont toutes anglophones », précise Séri. D’autres singles sont prévus avant un premier album.
« Ne jamais baisser les bras »
Dans les chansons de Séri, la mort et l’amour font partie des principaux thèmes. A propos de la mort, elle explique y avoir été « exposée de façon parfois brutale, injuste ». L’artiste aime aussi évoquer des combats personnels, « de ne jamais baisser les bras, d’essayer de se sentir héros dans la vie quotidienne ».
Si les chanteuses pop Lady Gaga, Faouzia et Céline Dion l’ont beaucoup inspirée, la Caennaise se dit aussi « influencée par des mouvances plus rock, grind pop voire métal ». Elle aime aussi le jazz et la country.
Samedi 26 mars 2022, Sara Schiralli a sorti le relaxant « Allons-y », nouvel EP cinq titres mêlant de belles mélodies vocales, piano et guitare avec d’intelligentes expérimentations sonores.
Comme le laisse deviner le titre « Allons-y » qui ouvre son nouvel EP, la Britannique Sarah Schiralli, originaire d’Italie, a des liens forts avec la France. Il y a une douzaine d’années, ses habitants ont déjà pu la découvrir avec le titre « Paranoid », extrait de son album « Bang bang ». Depuis, elle a notamment joué au Café de la danse, à Paris. « Je continue à aller régulièrement à Paris », confie la Londonienne, contactée par téléphone samedi 2 avril 2022. « J’adore la France. C’est le premier endroit qui a découvert ma musique. »
Bercée par la voix de Bob Dylan
La passion de Sara Schiralli pour la musique a commencé très jeune, quand sa mère écoutait de nombreux classiques dont ceux de Bob Dylan et de Dolly Parton. « J’ai dû commencer à chanter à l’âge de 8 ans », se souvient Sara. « Mais ce n’est que vers mes 27 ans que j’ai décidé de faire une carrière dans la musique »
Interrogée sur les artistes qui l’influencent le plus, elle mentionne en premier Bob Dylan puis Leonard Cohen. Dans ce qu’elle écoute en ce moment, Sara indique adorer Cigarettes after sex.
Authenticité
L’autrice-compositrice-interprète est inspirée par « la vérité des situations » et les émotions. « L’authenticité m’inspire, que ce soit dans les gens et dans plein de choses. » L’artiste peut aussi écrire sur des situations qui l’excèdent : « si je me sens traumatisée d’une manière ou d’une autre, j’ai tendance à m’asseoir et à y réfléchir ».
Depuis le début de sa carrière musicale, elle a vu évoluer sa musique. « Avant, ma musique était influencée par les producteurs avec lesquels je travaillais. J’ai l’impression que ce que je fais maintenant est davantage moi. »
La tracklist de « Allons-y », nouvel EP de Sara Schiralli : Allons-y, Coureur chasseur, Tough Love, All of my dresses, The End.
Le nom du morceau était particulièrement prometteur : « Antidote » est disponible depuis vendredi 25 mars 2022 sur le label The Third Movement. « Ça fait très longtemps que j’ai commencé à travailler sur ce morceau », déclare Hysta, jointe par téléphone. « Avec une vocaliste autrichienne, nous avons commencé à parler des paroles il y a plus d’un an. Nous avons bossé plusieurs fois l’intro, l’outro, le break. » Il faut préciser qu’Antidote tenait particulièrement à cœur à la musicienne. « J’avais envie de parler de ce qu’on a pu ressentir, en tant que public et en tant qu’artiste, sur le fait d’être loin des gens qu’on aime, des musiques ou des choses qu’on aime. Donc j’ai vraiment voulu prendre mon temps et ne pas juste proposer une track mais un pack audio et visuel. »
Pour le clip, Hysta a fait confiance à Billboard communication. « J’ai eu plusieurs rencontres avec eux pour expliquer ce que je voulais transmettre et réfléchir à comment faire ressortir les émotions que je voulais. » Son idée : se retrouver dans une pièce noire, seule. « C’est comme ça que je me suis ressentie, avec tous mes souvenirs autour de moi, mais seule, loin de tout ce que j’aime. »
Sa vieille table de mix, des vinyles et des images de soirée apparaissent dans le clip. « J’ai des flyers partout sur mes murs », confie Hysta. Monter sur scène est maintenant redevenu sa réalité, pour son plus grand plaisir : « pour moi, ces nuits sont la solution ».
Consécration
Le mois de mars a été marqué par ce qu’elle a vécu comme « une consécration » : le 5 mars 2022, aux Conspiracy Hard Tours, au Red Club, avec Furyan. C’est la première fois qu’elle mixait avec ce producteur qu’elle admire. « C’est le meilleur pour moi, mon producteur préféré », souligne Hysta. « Les choses les plus stables dans ma vie, ce sont ses tracks dans mon set. C’est pour moi le plus talentueux dans le hardcore aujourd’hui. »
La collaboration va se poursuivre avec la sortie d’un clip en avril pour leur titre en français « Son qui défonce », un morceau déjà joué samedi 26 mars sur la scène principale du festival Masters of hardcore à Den Bosch, aux Pays-Bas.
Après sa première date en Normandie, la soirée complète « Spiritual War » du 12 mars 2022 au Cargö, à Caen, où Hysta a apprécié « le public hyper réceptif » et « l’organisation incroyable », la DJ internationale a notamment mixé lors de l’événement Born To Rave du 19 mars à Paris.
Elle sera le 2 avril à Stuttgart, en Allemagne, pour Inurfase, et le 9 avril à Marseille pour Tapage nocturne. Direction ensuite l’événement Sektor 11 le 14 avril à Zürick, en Suisse, pays où elle a vécu deux ans. Le lendemain, Hysta sera au Panorama, à Morlaix, pour sa première grosse date en Bretagne, sa région natale.
Mentionnons aussi, rien que pour le mois d’avril, le Reperkusound à Lyon le 16 avril, This is uptempo à Gemert le 23 avril et Legacy of HC à Sofia, en Bulgarie, le 30 avril.