Fin juillet 2022, le chanteur-guitariste néo-zélandais Valentin Puech, originaire de Normandie, a sorti « Surrender », premier single de Vaalyant, son nouveau projet rock. Un EP est prévu pour cet automne.
Natif d’Alençon (Orne), Valentin Puech vit depuis fin 2013 en Nouvelle-Zélande. « C’était d’abord pour des vacances », se souvient Valentin, « mais elles se sont prolongées, car c’est un pays qui me correspond parfaitement ». Il y apprécie notamment « la nature magnifique », se dit « contemplatif » et préoccupé par l’environnement.
Les paroles de Vaalyant, son nouveau projet rock, sont aussi inspirées par son regard sur l’époque, « le côté décadent de nos sociétés modernes, avec tous les excès liées à la consommation, la violence à tous les niveaux, l’instabilité du monde ».
« Mes textes partent parfois dans des délires post-apocalyptiques où je projette mes angoisses », ajoute le rockeur, âgé de 39 ans. « Il y a une envie d’un retour vers des choses plus pures, essentielles. »
Premier clip en Nouvelle-Zélande
Le premier single de Vaalyant, intitulé Surrender, a été composé il y a moins d’un an. « J’avais d’autres morceaux déjà écrits, mais le riff de celui-ci m’a bien accroché et j’ai voulu l’enregistrer en premier », explique l’auteur-compositeur-interprète, qui a aussi géré le mixage et le mastering.
Pour le clip, dont il a eu l’idée de scénario, il a fait appel à un ami français, Bertrand Remaut, qui vit aussi en Nouvelle-Zélande. Le tournage, « avec une bande de copains », s’est déroulé peu avant Noël, à l’ouest d’Auckland, « un coin très sauvage ». Ce premier single est annonciateur d’un EP 5 ou 6 titres prévu pour l’automne 2022. Le deuxième extrait devrait sortir avant mi-août.
Entre progressif et metal
Avant de monter le projet Vaalyant, Valentin a beaucoup joué dans la rue sous le nom « Folkin’Blue Boy ». Il y jouait ses propres compositions acoustiques et reprenait des standards dont Say it ain’t so Joe de Murray Head. Encore plus tôt, à l’époque où il vivait encore en Normandie, il était le chanteur du groupe metal Echoes of reason, monté sur la scène du festival ornais Art Sonic, à Briouze, en juillet 2010.
« Je suis revenu à mes racines plus rock, avec des accents progressifs et metal », résume Valentin, qui écoute aussi bien Neil Young que Pink Floyd, Soundgarden, Pearl Jam, Nirvana, Deftones et System of a down, mais aussi du funk et du jazz. En lien avec l’Australie, où il a aussi vécu, le chanteur-guitariste mentionne le groupe metal Karnivool, les rockeurs de Jet et le projet psychédélique Tame Impala.
Vaalyant, balance ta prog !
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