Diffusion le mardi 19 novembre, de 20h30 à 22h30, sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com. Podcast jusqu’au mardi 26 novembre. Qui balancera sa prog ?
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Mardi 19 novembre, les organisateurs du festival Beauregard ont révélé trois premiers noms pour la douzième édition qui se déroulera du 2 au 5 juillet : les rappeurs de PNL pour le vendredi, la chanteuse Catherine Ringer et le groupe rap-metal Body Count pour le samedi.
« Annoncer des noms en novembre est un pari » explique Paul Langeois, co-directeur du festival Beauregard. « Il faut les avoir confirmés et bien sûr avoir autorisation de les annoncer. Les trois premiers noms représentent bien ce qu’est notre événement aujourd’hui. »
PNL confirme l’intérêt grandissant du programmateur pour les musiques urbaines : « Les rappeurs remplissent les salles. Ne pas le prendre en compte serait une erreur de notre part. Ce sont aussi des familles qui écoutent ce style de musique. Depuis deux ans, avoir un ou deux concerts par jour de musiques urbaines est un objectif. »
Côté pop, la chanteuse Catherine Ringer est incontournable selon Paul Langeois : « Elle va être sollicitée par plein de festivals pour une tournée lors de laquelle elle chantera le répertoire des Rita Mitsouko. Je suis sûr qu’il y aura au moins une quinzaine de dates de Catherine Ringer cet été en France mais elle ne fera pas quatre festivals en Normandie ! »
Enfin, en matière de gros son, le groupe californien Body Count rappellera les années 90 et sa capacité à allier rap et metal. Le rappeur Ice-T et sa bande ont déjà fait sensation l’an dernier au Hellfest. Leur venue à Hérouville-Saint-Clair coïncidera avec la sortie l’an prochain de «Carnivore », son septième album studio. « J’essaie de faire venir au moins 50% d’artistes internationaux » insiste Paul Langeois. « Les festivaliers de Beauregard écoutent ainsi des artistes qu’ils ont rarement l’occasion de voir ailleurs en France. »
La billetterie pour le festival Beauregard 2020 est ouverte. Les organisateurs espèrent dépasser une nouvelle fois les 100 000 festivaliers et prévoient de révéler cinq autre noms d’ici le 15 décembre.
Diffusion le mardi 12 novembre, de 20h30 à 22h30, sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com. Podcast jusqu’au mardi 19 novembre. Qui a balancé sa prog ?
« Corps météo », son premier EP, est sorti le 20 septembre. Interview avec Elisa Erka, artiste multi-talents qui ensoleille l’automne 2019.
Elisa, quels ingrédients contient ton premier EP ?
Il parle d’amour et de toutes ses étapes avec un début, un milieu, une fin. Qu’est-ce que c’est d’être à deux ? Qu’est-ce qu’on ressent ? « Corps météo » parle du moment particulier et passionnel quand les corps traversent plein d’émotions et de situations, la chaleur comme la tempête. « Pardonne moi » est un titre un peu à part sur l’EP, une vision d’impuissance sur la misère dans le monde.
Quels sont tes instruments ?
Je joue du piano et je me sers d’un looper qui sample les voix et le piano. En studio, j’ai travaillé à Londres avec l’arrangeur et producteur Majiker. Sur scène, je suis accompagné par Thomas, un bassiste.
Quand et comment as-tu commencé la musique ?
Très jeune mais de manière assez bordélique car je ne sais pas lire les notes. Mais je m’entoure de personnes qui savent m’aider et m’accompagner quand je crée un début de mélodie. Cela me pousse à être inventive. Le piano est un instrument assez immédiat. Même quand on ne connaît pas les notes, il en ressort quelque chose d’assez instinctif et agréable.
Quel a été le déclic pour te lancer dans la musique ?
J’ai commencé à composer des chansons et des musiques pour les spectacles que je mets en scène et pour ceux des autres. Quand je chantais, on m’incitait à en faire autre chose.
Tu apparais tout au long du clip de « Corps météo » réalisé par Hector Di Napoli. Tu n’abandonnes donc pas la comédie.
J’ai ma carrière de comédienne qui suit son cours à côté. Pour moi, les domaines du théâtre, du cinéma et la musique s’alternent et se nourrissent.
Elisa Erka, balance ta prog !
J’ai été voir en concert Voyou. Je le trouve super. Je conseille le titre « Seul sur ton tandem ». Le paysage musical pop-électro me plaît beaucoup. Clara Luciani, Jain et Angèle sont des femmes avec des caractères, des physiques, des musiques très différentes. J’adore « La grenade » de Clara Luciani et « Balance ton quoi » d’Angèle. Je trouve qu’il y a une revendication douce dans la musique, quelque chose qui s’affirme. J’aime ce qui est en train de se dessiner chez les femmes dans la musique. Ça m’encourage beaucoup.
Quelles sont tes musiques de films préférées ?
Celles composées par Ennio Morricone. J’aime notamment la bande-son du film « La guerre est déclarée » dans laquelle un de ses morceaux est utilisée.
Le groupe caennais « Sounds of Anarchy » est né de l’idée de Florian Rizet, motard fan de la série créée par Kurt Sutter. Avec d’autres musiciens, il rend hommage aux bikers les plus célèbres du petit écran.
Diffusée à partir de 2008, la série dramatique « Sons of anarchy » suit le parcours d’un gang de bikers trafiquants d’armes basé en Californie. Cinq ans après son arrêt, les fans n’ont pas oublié la signature musicale de la série qui mélangeait country-folk, blues-rock et rock’n’roll. Pour s’y replonger, outre les 92 épisodes et les cinq compilations, ils ont désormais « Sounds of Anarchy », groupe de reprises né de l’idée de Florian Rizet, son chanteur : « En discutant avec d’autres motards, je me suis rendu compte du nombre important de personnes qui aimaient la série comme moi. J’ai rapidement trouvé d’autres musiciens partants. » Tous ont retrouvé dans la série le plaisir d’enfourcher leurs motos. Après quelques mois de répétions, le quatuor donne son premier concert lors d’un rassemblement de bikers. Un an plus tard, un claviériste vient de rejoindre l’aventure.
L’embarras du choix
Creedence Clearwater Revival, Iggy Pop, Jane’s addiction, Alison Mosshart…la série « Sons of anarchy » ne s’est jamais montré avare pour qui aime le rock. « Il y a tellement de bonnes musiques dans cette série » insiste Ludovic, le sonorisateur. « Quand je l’ai regardé, je n’arrêtais pas d’avoir des envies de reprises. Il a fallu faire des choix sinon ça donnerait des concerts de trois heures ! » Le groupe a notamment sélectionné ‘Girl form the North Country’ de The Lions et ‘Gimme shelter’ des Rolling Stones version Paul Brady and The Forest Rangers. Bien entendu, impossible d’ouvrir les concerts sans ‘This life’, morceau du générique. En bonus, entre les morceaux, le chanteur de Sounds of Anarchy relate quelques anecdotes sur la série. Prochain concert le samedi 26 octobre, à 21h, à l’Orient Express, à Caen.
Diffusion le mardi 22 octobre, de 20h30 à 22h30, sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com. Podcast jusqu’au mardi 29 novembre. Qui a balancé sa prog ?
Diffusion le mardi 15 octobre, de 20h30 à 22h30, sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com. Podcast jusqu’au mardi 22 octobre. Qui a balancé sa prog ?
Fra, chanteur de The Eternal Youth, avait prévenu au festival Art Sonic, à Briouze, le 19 juillet dernier : leur prochain disque devrait être prêt pour début 2020. Quelques récentes photos postées sur les réseaux sociaux l’ont confirmé. Moins d’un an après la sortie physique du premier album, les quatre rockeurs sont retournés au Swan Sound Studio, à la Ferrière-Harang, le 5 octobre dernier. Ils font donc de nouveau confiance à Guillaume Doussaud pour l’enregistrement et le mixage. Une excellente idée tant le son des titres « Back to 1985 » et « A new beginning » faisaient ressortir leur volonté d’en découdre.
En attendant de connaître la date de sortie du successeur de « Me and you against the world », la nouvelle référence du punk mélodique est à écouter vendredi soir au Normandy, à Saint-Lô, en première partie de Lysistrata et It It Anita. Des places sont à gagner dans les Apéronews de Radio 666 entre 18h et 19h.
Diffusion le mardi 17 septembre, de 20h30 à 22h30, sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com. Podcast jusqu’au mardi 24 septembre. Qui a balancé sa prog ?
Pour ouvrir sa saison culturelle, la Maison de l’Etudiant de Caen a l’habitude de concocter un beau programme. Après l’électro-pop sucré d’Alice & Moi l’an dernier, invitation à l’évasion avec deux groupes indie-pop dont les noms semblent être inventés pour être écrits sur la même affiche : Requin Chagrin et La Faim du Tigre.
La Faim du tigre, groupe formé à Cherbourg, semble lui aussi s’inspirer du littoral. « Marasme », leur premier EP sorti en 2014, a été reperé par les Inrocks Lab. A l’époque, La Faim du tigre était un duo. Ils ont depuis trouvé un bassiste et un batteur qui contribuent à rendre leurs concerts très convaincants. Après avoir remporté le tremplin Phénix Normandie 2018, le quatuor normand a notamment joué au festival Les Art Zimutés, à Cherbourg, et au festival Papillons de nuit 2019, à Saint-Laurent-de-Cuves. Beaucoup de mélancolie dans les guitares mais les voix semblent être porteuses d’espoir. A tout moment, les rythmes peuvent devenir solaires. De quoi avoir hâte de découvrir le deuxième EP enregistré au printemps dernier aux Studios Télémaque, à Fresney-le-Puceux, dans le Calvados.
Requin Chagrin, formé à Ramatuelle, dans le Var, devrait aider les étudiants à prolonger l’été. Leur son est celui de l’océan. Sur les vagues formés par des guitares ni trop grasses ni trop cristallines, les voix surfent sans difficulté et appelent à prendre de la hauteur. L’album « Sémaphore », composé de dix titres, est sorti au début de l’année sur le label KMS disques, label de Nicola Sirkis. Le groupe aux influences new-wave a d’ailleurs assuré une quinzaine de premières parties pour Indochine.
Concerts gratuits de La Faim du tigre et de Requin Chagrin le mercredi 25 septembre, à 20h, à la Maison de l’Etudiant, sur le campus 1 de Caen.