Episode 19 : Summertime !

Diffusion le mardi 23 juillet, de 20h30 à 22h30, sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com. Podcast jusqu’au mardi 30 juillet. Interviews avec :

  • Arthur et Sébastien de FEU! CHATTERTON
  • MIEL DE MONTAGNE interrogé au festival Cabourg Mon Amour
  • NIDCY NAMITE en concert cet été à Rouen, Evreux et Caen
  • et FOLLOW BIRDS en concert le 3 août à Réville, le 30 août au IRMA festival, à Caen, et le 31 août au festival d’Emiéville

La bonne aventure du Irma Festival

Je vois…je vois…je vois que tu vas passer une belle soirée si tu te rends à la Demeurée, à Saint-Contest, le vendredi 30 août ! Voilà ce que te prédit Yanis Mzari, 19 ans, responsable de la programmation du « Irma festival ».

Yanis, comment est né ce festival ?

Clara et moi faisions de la musique ensemble. Nous avons pu nous rendre compte de la difficulté à être programmé dans les institutions musicales, y compris quand le groupe répète régulièrement. Notre festival n’est pas une machine à fric. Il s’agit de promouvoir des artistes. Nous essayons de changer les choses à notre échelle. C’est aussi un message pour d’autres jeunes : avec peu de moyens mais beaucoup de réflexion, d’imagination et de créativité, il est possible de monter un festival. Nous serions ravis d’en inspirer d’autres.

Combien de personnes organisent IRMA ?

Nous sommes trois décisionnaires entourée d’une trentaine de bénévoles.

Pourquoi à La Demeurée ?

J’ai connu ce lieu grâce à MICKLE MUCKLE. C’est une alternative aux salles de concerts. Ce lieu prône l’écologie à laquelle nous sommes sensibles.

A quelle décoration s’attendre ?

La décoration s’articule autour de Madame Irma, la voyance, le vieux cirque. Nous souhaitons proposer aux festivaliers d’entrer dans un univers champêtre.

GEMINII est un des groupes rock programmés chez Madame Irma.

Comment les artistes ont-ils été choisis ?

En allant à beaucoup de concerts ! Je suis guitariste dans le groupe rock KOLD FEVER qui donnera le 30 août son dernier concert et je suis très heureux d’accueillir le groupe londonien THE STONED CROWS. Mais je ne voulais pas que du rock. Une des volontés principales était de laisser une chance à beaucoup de jeunes, qu’il soit déjà connu ou pas. Nous plaçons le groupe de rap CRNCKTA en milieu de soirée car nous pensons qu’il est à mettre en avant. Il y aura aussi de la pop et nous sommes aussi fiers d’accueillir des prodiges de l’électro.

Qu’allez-vous proposer en dehors des concerts ?

Il y aura un stand tatouage par le tatoueur rennais Flash Gordon 2000, un coin friperie avec « Fripes à la mode de Caen », le camion Disc N Truck qui vend des disques d’artistes régionaux. Il y aura aussi de quoi se restaurer et de la bière locale à prix abordable. Nous prévoyons aussi des jeux et des espaces détente. Il y aura probablement une coiffeuse. Radio 666, la radio rock de Caen, sera aussi en direct du festival.

Déjà d’autres éditions en projet ?

Oui. Si le bilan est bon, on aimerait proposer l’événement sur plusieurs jours avec encore beaucoup de jeunes groupes et toujours au moins un groupe étranger. Je pars vivre à Londres et je compte y trouver de très bons groupes à programmer. Nous proposerons peut-être un jour des conférences pour créer davantage de liens entre les musiciens de différents pays.

Trois mots pour résumer le festival Irma ?

Jeune, simple, sincère.

IRMA FESTIVAL à La Demeurée, à Saint-Contest, près de Caen, dans le Calvados, le vendredi 30 août, dès 16h. Avec : Fiervilla – Mamba de la Suerte – Aerosphere – The Stoned Crows – Kold Fever – Levitation Free – Le Son vert – Follow birds – Mickle Muckle – Geminii – CRNCKTA – Cosmic Suzie – Fuel Humor

Billetterie : billetweb.fr/irma-festival

Cet été, LYS enchaîne les festivals avec Steve Hewitt

Avec une décennie et des centaines de concerts au compteur, le groupe rock Lys a entamé il y a quelques mois une tournée anniversaire avec Steve Hewitt, célèbre batteur de Placebo jusqu’en 2007 puis chanteur-guitariste de Love Amongst Ruin. Le natif de Manchester est une figure incontournable du groupe rennais puisqu’il a produit leur premier album (« Go your own way » en 2013) et a participé à la batterie au deuxième album (« Redbud » en 2015).

Formé en 2007 et influencé par The Doors, Radiohead et Massive Attack, le groupe Lys envoûte par la voix douce de Nicolas Veron et des mélodies mélancoliques sur rythmes angoissants. Ce cocktail ravive la grande époque du rock alternatif, devenu trop rare aujourd’hui, tout en y apportant une bonne dose de modernité. Les connaisseurs auront reconnu la voix du chanteur irlandais Craig Walker sur « The mistake ». L’ancien leader d’Archive a en effet participé à l’écriture du deuxième album de Lys.

Après le concert du 31 juillet aux Musicales de Cormeilles-en-Pays-d’Auge, dans l’Eure, le quatuor jouera le 2 août au festival de Pia, dans les Pyrénées-Orientales, le 15 août au festival belge Park Rock et le 23 août au festival Dezing, à Saint-Jean-d’Ardières, dans le Rhône. Lys sera aussi au Live at heart festival, en Suède, le 4 septembre avant un retour à Rennes, à l’Ubu, le 12 septembre. D’autres concerts sont prévus en octobre.

Interview avec LYS à écouter dans Les Apéronews du jeudi 1er août, entre 18h et 19h, sur Radio666 (99.1 FM à Caen et radio666.com)

DIONYSOS : prochain album en janvier

Samedi 20 juillet, au festival Art Sonic, à Briouze, Dionysos a prouvé qu’il avait gardé son énergie scénique. Ce groupe rock, formé en 1993, a aussi donné à entendre plusieurs titres qui figureront sur son neuvième album studio. Le même jour, interrogé sur le plateau Radio Pulse / Radio Pulse, le chanteur Mathias Malzieu a donné quelques informations sur ce nouvel opus. « Il est prêt. Tous les morceaux sont enregistrés. L’album s’appelle « Surprisier » et sortira en janvier prochain. » En écho au titre de l’album, Mathias promet « plein de petites surprises ». Deux chansons ont déjà été révélés : « Paris brille-t-il » et « Une sirène à Paris », du même nom que le dernier roman de Mathias dont il réalisera lui-même l’adaptation ciné. Le tournage se déroulera cet automne.

Un troisième single, accompagné d’un clip, est prévu pour septembre. « Il y a tout un monde qui se construit autour de l’album, le livre et le film. » Habitué des univers étendus, le fan de Star Wars confirme aimer « les possibilités d’arborescence ».

Jeanne Added : « Je me sens proche du concept de sororité »


© 2019 Seb Lelièvre – Concert de Jeanne Added le dimanche 7 juillet au festival Beauregard.

Son deuxième album, « Radiate », a confirmé qu’elle était une artiste à suivre sur le long terme. Dimanche 7 juillet, avant un des concerts les plus toniques de Beauregard 2019, Jeanne Added répondait aux questions de la presse. L’autrice-compositrice-interprète est notamment revenue sur sa participation au film « Haut les filles » sorti quelques jours plus tôt.

Jeanne, tu es à l’affiche du documentaire « Haut les filles » de François Armanet. Il met à l’honneur dix femmes de la scène musicale française. Que retiens-tu de cette expérience ?

La longue interview s’est déroulée dans des conditions confortables. J’ai vu le résultat lors de sa présentation à Cannes. C’est une première étape. Le sujet, à mon sens, n’a pas beaucoup été abordé jusqu’ici. Ca fait du bien de voir un tel film. Il donne envie d’aller plus loin.

Avec d’autres femmes artistes françaises, avez-vous l’impression de constituer une nouvelle famille ?

Il faudrait qu’on se connaisse bien pour dire ça mais je me sens proche du concept de sororité. Je fais partie de celles qui estiment qu’on ne se tape pas les unes sur les autres. Nous devons nous soutenir. Avec Clara Luciani, on commence à se connaître un petit peu. Nous nous apprécions beaucoup d’ailleurs. Plus il y en aura, mieux ce sera.

Tu viens initialement du jazz. As-tu l’impression que ça a un impact sur ta musique considérée comme rock ?

Pas sur ma musique. Mais forcément sur ma façon d’en faire. Ma formation jazz m’a donné une boîte à outils pour l’écriture, la composition, le studio et la scène. En revanche, en terme de résultat, le jazz n’est pas très présent.

La basse est-il ton instrument de prédilection ?

Je ne joue pas bien de la basse. J’ai choisi cet instrument car j’étais initialement violoncelliste. Il y avait quatre cordes. Je n’avais pas envie d’y passer beaucoup de temps alors j’ai choisi l’instrument le plus proche de ce que je savais déjà faire. Je ne sais jouer à la basse que ce que je dois jouer donc on ne peut pas dire que je sois bassiste.

Quels sont tes liens avec la Normandie ?

Je pense surtout à l’enregistrement de l’album « Be sensational », mon premier album, avec le producteur Dan Levy.

Clara Luciani : « Je suis amoureuse de Honfleur »


© 2019 Séb Lelièvre – Concert de Clara Luciani le samedi 6 juillet au festival Beauregard

Samedi 6 juillet, lors d’une conférence de presse au festival Beauregard, à Hérouville-Saint-Clair, Clara Luciani s’est confiée sur ses liens avec la Normandie, sa complicité avec ses musiciens et sa façon de concevoir les concerts.

Que retiendras-tu de ce passage au festival Beaurgard  ?

Formidable à tous les points ! Pour être honnête, j’ai été hyper bien reçue en coulisse avec du très bon fromage et le public était incroyable. Quand on m’a annoncé que j’allais jouer à 16h, j’ai eu une petite angoisse. Je me disais « les gens auront fait le festival la veille donc ils ne seront pas du tout réveillés ». Finalement, ils étaient déjà prêt à chanter et danser dès 16h !

As-tu des liens avec la Normandie ?

Pas dans le sang. Ce sont des liens que j’ai créé plus tard. Ils sont précieux. Je suis amoureuse d’Honfleur. J’y ai passé Noël. J’essaye d’y aller dès que je peux. J’aimerais bien vivre en hiver à Honfleur et en été à Aix-en-Provence.

Tu montres sur scène une grande complicité avec tes musiciens. Comment s’est-elle construite ?

Quand tu passes deux ans et plus de deux cents concerts avec des gens merveilleux, tu finis par les adorer comme des frères. Je crois que c’est ce qui s’est passé entre nous. Je les trouvais bons musiciens quand je les ai choisis. Il s’est avéré qu’ils sont aussi d’excellentes personnes. C’est super précieux d’avoir ce genre de liens pour contrer les moments lors desquels il peut y avoi un peu de mélancolie ou de fatigue après plein de concerts. Avoir ces gars-là avec moi sur scène n’a pas de prix. Ce sont souvent eux qui me portent.

L’esprit de groupe amène parfois à transformer des morceaux par rapport à ce qu’ils étaient en studio…

Oui, bien sûr. C’était l’idée en fait. Je n’avais pas envie de refaire le disque sur scène. Il y a des artistes qui sont maniaques avec ça, qui veulent que le concert sonnent comme le disque. Pour ma part, je voulais que le concert soit surprenant. Les gens reconnaissent l’ADN des chansons mais sont emmenés un petit peu ailleurs. Nous avons travaillé dans ce sens là. Il y a plein de parties qui ne sont pas sur le disque. Je n’interprète pas les chansons de la même façon sur scène.

Autre moteur de ta tournée actuelle : l’apport de nouveaux titres..

C’était important de motiver les troupes avec de la nouveauté. C’est chouette pour le public qui vient à beaucoup de concerts. Et aussi pour nous les musiciens, pour éviter la sensation de répétition. Je veux que les concerts restent extraordinaires. Car c’est extraordinaire de faire ce métier ! Je n’ai pas envie que ça nous échappe. Nous devons continuer à nous rendre compte à quel point nous avons de la chance.

Tu as clôturé ton concert à Beauregard par « La grenade », reprise en chœur par le public. Te sens-tu parfois dépassée par la portée d’un titre.

Oui, un peu, par moment. C’est très agréable quand, tout à coup, une chanson devient presque un hymne. Et c’est hyper beau de voir les gens chanter une chanson écrite dans la confidentialité. Mais j’espère ne pas devenir la fille d’une chanson. J’ai parfois cette peur. J’ai envie de dire « Ecoutez le reste de l’album, il y a des chansons superbes ». Mais je pense qu’une chanson qui passe à la radio régulièrement peut aussi être une porte d’accès à un univers.

Tes musiciens s’éclipsent de la scène le temps de la chanson « Drôle d’époque ». Ses paroles ont-elles une portée particulière pour toi ?

Peut-être. J’avais besoin de ce moment qui me faisait renouer avec ma première façon d’expérimenter la scène, c’est-à-dire guitare-voix. Je faisais des premières parties toute seule. C’est parfois bon d’avoir une piqûre de rappel de cette période car c’était une autre forme de puissance.

Entre la chanson et le rock, ton cœur balance ?

Oui, complètement. Ce sont les deux familles que j’ai le plus écoutées, autant l’une que l’autre. Mon adolescence, c’était presque autant les Sex Pistols que Léo Ferré !

Episode 18 : spécial festivals

Diffusion le mardi 9 juillet, de 20h30 à 22h30, sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com. Au sommaire :

  • reportage au festival BEAUREGARD du jeudi 4 au dimanche 7 juillet au parc du château de Beauregard, à Hérouville-Saint-Clair (14)
  • reportage à CABOURG MON AMOUR du 28 au 30 juin sur la plage de Cabourg (14)
  • reportage à BICHES FESTIVAL du 14 au 16 juin à Cisai-Saint-Aubin (61)
Oktober Lieber le vendredi 14 juin 2019 au Biches Festival.
  • MISS PARAMOUNT sera de retour dans Balance Ta Prog en amont de son concert du 31 août au sixième festival d’Emiéville (14).
  • Et le trio pop jazz TWIN MOOD sera aussi de retour dans Balance Ta Prog pour annoncer ses prochains concerts !

A Beauregard, n’arrive pas en retard !

Raphaël et ses complices de « We Hate You Please Die » vont réveiller John vendredi à 16h30.

Pour ouvrir en beauté les quatre jours de son édition 2019, le festival Beauregard accueille quatre groupes normands : MNNQNS, We Hate You Please Die, Beach Youth et Embrasse Moi. Synchronisation des montres !

MNNQNS (rock) jeudi à 17h50

Cette année, John frappe fort pour l’ouverture de son festival avec MNNQNS, groupe rock de Rouen, qui a notamment assuré avec brio la première partie de Franz Ferdinand le 24 mars 2018 au Zénith de Caen. La même année, les mannequins remportaient le Prix Ricard S.A Live Music. Les premiers albums de Blur ont sûrement influencé ce groupe formé en 2013. Mention spéciale pour le titre « If only they could » dans lequel les guitares se répondent à merveille.

Après Beauregard le 4 juillet, MNNQNS le lendemain aux Eurockéennes de Belfort. A noter aussi : un retour à Londres le 17 octobre pour un live au Thousand Island. Avant ça, les mannequins joueront le 3 octobre à Paris, à la Maroquinerie, où ils partageront l’affiche avec un autre groupe rouennais qui a lui aussi tapé dans l’œil de John : We Hate You Please Die.

WE HATE YOU PLEASE DIE (garage / grunge) vendredi à 16h30

Le 1er février dernier, au Big Band Café, à Hérouville-Saint-Clair, le jury du tremplin John’s session a choisi le rock garage grunge de WE HATE YOU PLEASE DIE, WHYPD pour les intimes. « Kids are lo-fi », le premier album de ces quatre musiciens rouennais, est un concentré d’énergie qui n’est pas sans rappeler la fougue du héros des bande-dessinées Scott Pilgrim. En live, que ce soit au Cargö, à Caen (en première partie de la nouvelle sensation new-yorkaise Bodega) ou lors du Printemps de Bourges, l’influence Nirvana est clairement assumée. Y est ajoutée une bonne dose de fuzz.

Mathilde, atout rythmique de We Hate You Please Die.

On pourra aussi apprécier dans WE HATE YOU PLEASE DIE la manière dont les voix se répondent sans jamais sombrer dans la cacophonie. Enfin et surtout, comme tout groupe qui ne manque pas d’énergie, la batterie est un poste clé. A ce titre, la batteuse de WE HATE YOU PLEASE DIE fait bien plus qu’assurer le job. En attendant le deuxième album, WHYPD a un agenda concert bien chargé. Ne surtout pas manquer leur passage au dixième Rock in the Barn le 14 septembre à Vexin-sur-Epte, dans l’Eure !

BEACH YOUTH (surf pop) samedi à 15h20

Le nom l’indique : ces quatre garçons ont envie de célébrer la jeunesse, la plage, les cocktails, l’été et les festivals qui vont avec. Les guitaristes ont résisté aux sirènes de la distortion et laissent une bonne place à la basse comme dans « Classroom », titre hyper cool qui a réchauffé l’hiver 2018-2019 sur Radio 666.

Avec leur deuxième EP, les Caennais de Beach Youth affichent davantage l’ambition de faire danser les festivaliers. Le soleil prévu à Beauregard ressemble à un parfait alignement des planètes. Pour plus de surf-pop, rendez-vous le 11 juillet aux Belles Rives Festival, à Caen. Et pour en savoir plus sur cette bande de potes qui aiment le foot et qui supportent le Stade Malherbe de Caen, tu peux réécouter leur interview Balance Ta Prog diffusée en mars sur 666 :

EMBRASSE MOI (chanson) dimanche à 15h30

Dans ce quatuor caennais, les influences ne sont pas évidentes et c’est sûrement un de leurs charmes ! Embrasse Moi fait rimer originalité et simplicité. Ici, rien n’est forcé, ce qui a pour avantage de valoriser les paroles en français. Celles-ci font passer d’un décor à un autre avec une facilité déconcertante. Ecouter « J’ai un plan » puis « Club » donnera un bon exemple. Mention spéciale au très bon travail d’arrangement qui permet au groupe de faire durer un titre sept minutes sans perdre l’auditeur. Embrasse Moi pourait aussi très bien supporter un album concept contenant un morceau d’une dizaine de minutes.

Après Beauregard le dimanche 7 juillet, les quatre caennais pourront être écoutés à Saint-Pair-sur-Mer le 30 août, à Barfleur le 31 août et à nouveau à Hérouville-Saint-Clair le 12 octobre, en première partie de Cléa Vincent.

Alec Rec sort un nouveau clip

Dimanche 23 juin, Alex Rec a mis en ligne le clip du titre « When you’re good ». Le tournage s’est déroulé dans le chambre du chanteur, lieu où il a composé son premier album « From bedroom to gigs » sorti l’an dernier. Le réalisateur Massimo Ostolidi a fait appel à une quinzaine de figurants.

Philippe Zdar laisse derrière lui des musiques solaires

Le soir du mercredi 19 juin, Philippe Cerboneschi, alias Zdar, membre du duo électro Cassius, est mort accidentellement à Paris. Le musicien, DJ et producteur a marqué l’histoire de l’électro et s’est aussi écrit un nom dans le milieu du rock.

Depuis 1996, l’acteur incontournable de la french touch formait avec Hubert Blanc-Francard le duo Cassius. Succès retentissant dès le premier album. En 2006, un ton plus rock résonnait avec le single « Toop toop » sur lequel chantait Zdar :

Acteur incontournable de la french touch, Zdar était aussi un producteur renommé. Il avait notamment travaillé avec The Rapture, Cat Power, M, Housse de Racket et MC Solaar. Parmi les albums marquants qu’il a produit, ceux du groupe Phoenix sont incontournables. Réalisé en 2008, « Wolfgang Amadeus Phoenix », quatrième opus du groupe versaillais, a reçu en 2010 le Grammy Awards du meilleur album alternatif.

Plus récemment, Franz Ferdinand s’est assuré un retour gagnant en lui confiant le mixage et la production de « Always ascending », cinquième album du groupe écossais sorti début 2018.

Le cinquième album du duo Cassius sort ce vendredi 21 juin. Intitulé « Dreems », il est porté par le single « Don’t let me be ». Celui-ci pourrait bien nous faire danser tout l’été.