The Eternal Youth : bientôt le 2e album !

Fra, chanteur de The Eternal Youth, avait prévenu au festival Art Sonic, à Briouze, le 19 juillet dernier : leur prochain disque devrait être prêt pour début 2020. Quelques récentes photos postées sur les réseaux sociaux l’ont confirmé. Moins d’un an après la sortie physique du premier album, les quatre rockeurs sont retournés au Swan Sound Studio, à la Ferrière-Harang, le 5 octobre dernier. Ils font donc de nouveau confiance à Guillaume Doussaud pour l’enregistrement et le mixage. Une excellente idée tant le son des titres « Back to 1985 » et « A new beginning » faisaient ressortir leur volonté d’en découdre.

En attendant de connaître la date de sortie du successeur de « Me and you against the world », la nouvelle référence du punk mélodique est à écouter vendredi soir au Normandy, à Saint-Lô, en première partie de Lysistrata et It It Anita. Des places sont à gagner dans les Apéronews de Radio 666 entre 18h et 19h.


Saison 2, épisode 2

Diffusion le mardi 17 septembre, de 20h30 à 22h30, sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com. Podcast jusqu’au mardi 24 septembre. Qui a balancé sa prog ?

  • DAYSY
  • HYGIAPHONE tribute Téléphone
  • SIDEBURN
  • UNDER 314

Requin Chagrin et La Faim du tigre en concert gratuit à Caen

Pour ouvrir sa saison culturelle, la Maison de l’Etudiant de Caen a l’habitude de concocter un beau programme. Après l’électro-pop sucré d’Alice & Moi l’an dernier, invitation à l’évasion avec deux groupes indie-pop dont les noms semblent être inventés pour être écrits sur la même affiche : Requin Chagrin et La Faim du Tigre.

La Faim du tigre, groupe formé à Cherbourg, semble lui aussi s’inspirer du littoral. « Marasme », leur premier EP sorti en 2014, a été reperé par les Inrocks Lab. A l’époque, La Faim du tigre était un duo. Ils ont depuis trouvé un bassiste et un batteur qui contribuent à rendre leurs concerts très convaincants. Après avoir remporté le tremplin Phénix Normandie 2018, le quatuor normand a notamment joué au festival Les Art Zimutés, à Cherbourg, et au festival Papillons de nuit 2019, à Saint-Laurent-de-Cuves. Beaucoup de mélancolie dans les guitares mais les voix semblent être porteuses d’espoir. A tout moment, les rythmes peuvent devenir solaires. De quoi avoir hâte de découvrir le deuxième EP enregistré au printemps dernier aux Studios Télémaque, à Fresney-le-Puceux, dans le Calvados.

Requin Chagrin, formé à Ramatuelle, dans le Var, devrait aider les étudiants à prolonger l’été. Leur son est celui de l’océan. Sur les vagues formés par des guitares ni trop grasses ni trop cristallines, les voix surfent sans difficulté et appelent à prendre de la hauteur. L’album « Sémaphore », composé de dix titres, est sorti au début de l’année sur le label KMS disques, label de Nicola Sirkis. Le groupe aux influences new-wave a d’ailleurs assuré une quinzaine de premières parties pour Indochine.

Concerts gratuits de La Faim du tigre et de Requin Chagrin le mercredi 25 septembre, à 20h, à la Maison de l’Etudiant, sur le campus 1 de Caen.

Cidre et Dragon soigne sa bande-son

Oyez ! Oyez ! Samedi 21 et dimanche 22 septembre, Merville-Franceville, dans le Calvados, redevient Merravilla pour mettre à l’honneur le médiéval-fantastique à travers des rencontres littéraires, des jeux de rôle, un marché, des conférences et des spectacles. Les passionnés des sagas « Le seigneur des anneaux », « Game of thrones » ou « The legend of Zelda » partageront leur passion pour l’imaginaire au rythme de nombreuses animations musicales.

Les habitués du festival Cidre et Dragon noteront tout d’abord le retour de La Horde. Ce groupe, né à Merravilla en 2010, allie bouzouki, mandoline, accordéons et percussions. Plus récent, le duo Geeks & Music, formé l’an dernier par un violoniste et un pianiste, mélange des airs célèbres de la musique classique, du cinéma et de la pop-culture.

Parmi les autres animations musicales du dizième Cidre et Dragon, du fest noz par les Belges de C’HAG et des mélodies du monde reprises par les sept musiciens du groupe caennais The Troubadours. Enfin, après un concert très remarqué le 29 juin au festival Meuh zic, à Saonnet, le goupe corrézien Les Humeurs Cérébrales sera de retour dans le Calvados avec la ferme intention de faire danser hobbits et gobelins. Leur trad’n folk, inspiré par le rock celtique, rassemble guitare, voix, violon et accordéon.

Saison 2, épisode 1

Diffusé le mardi 10 septembre, entre 20h30 et 22h30, sur Radio666 99.1 FM à Caen et radio666.com

Qui a balancé sa prog ? 

  • les FATALS PICARDS
  • ELISA ERKA
  • THE STONED CROWS

Il y avait aussi un max de soundtracks pour célébrer le 45e festival du cinéma américain de Deauville qui se déroulait du 6 au 15 septembre !



LYS fête ses 10 ans avec Steve Hewitt

Jeudi 12 septembre, LYS joue là où son aventure a commencé. Avant le concert à l’Ubu, à Rennes, trois questions au chanteur et compositeur Nicolas Veron :

Lys le jeudi 15 août 2019 au Park Rock festival, à Baudour, en Belgique.

Nicolas, peu de temps après la formation de LYS, le groupe a tourné à l’étranger. Etait-ce très vite un objectif ?

Oui, nous nous sommes rapidement focalisés sur l’envie de jouer aussi bien à l’étranger qu’en France. Pendant un an, nous avons joué dans des bars à Rennes. Ensuite, vu le son, notre musique, nos influences, cela nous paraissait logique de chercher à jouer dans d’autres pays. D’abord en Angleterre, notamment à Londres où j’ai rencontré Steve, puis les Etats-Unis, la Chine et pas mal de pays d’Europe.

Steve Hewitt et Nicolas Veron

Comment as-tu rencontré Steve ?

J’étais un grand fan des premiers albums de Placebo. Quand j’ai su que Steve n’était plus dans le groupe, je lui ai envoyé un message. Nous avons un peu discuté. J’ai décidé de l’inviter à notre concert à Londres mais je ne savais pas s’il viendrait. Il est venu. C’était une très bonne surprise que j’ai failli rater. Le matin du concert, alors que j’étais encore en France, je n’ai pas entendu mes réveils. Mes collègues de l’époque m’ont téléphoné plusieurs fois. J’ai heureusement fini par me réveiller et je suis entré dans le train de justesse !

L’arrivée de Steve a-t-il permis à LYS de franchir un cap ?

Oui. Le projet est devenu beaucoup plus sérieux à partir du moment où Steve s’est investi. Il a apporté une crédibilité. Nous avons beaucoup plus tourné. En studio, nous avons développé un meilleur son, de meilleurs enregistrements. Nous avons eu un mentor de qualité.

Nicolas, balance ta prog !

THE DOORS Love me two times

Pluie de talents au 45e festival de Deauville

Le rendez-vous incontournable du cinéma américain se déroule du 6 au 15 septembre. Cette 45e édition accueillera entre autres Kristen Stewart, Johnny Depp, Geena Davies, Pierce Brosnan et Sophie Turner. Et peut-être toi parmi les festivaliers ? Tour d’horizon des motivations. 

  1. Découvrir des films qui vont compter

Croiser des stars, c’est bien. Voir des bons films, c’est mieux. Les palmarès de ces dernières années incitent à surveiller la compétition. L’an dernier, le jury remettait le grand prix à « Thunder Road » de Jim Cummings, comédie qui dénonçait la masculinité toxique. Quelques années auparavant, en 2015, « 99 homes » réunissait Michael Shannon, Andrew Garfield et Laura Dern pour un film coup de poing sur les conséquences de la cupidité. En 2014, avant son auréolé « La la land », Damien Chazelle insistait déjà dans « Whiplash » sur la rigueur et les sacrifices inhérents à une carrière artistique.

Enfin, impossible d’oublier le road-movie familial « Little Miss Sunshine » qui écorchait gentiment mais sûrement le culte de l’apparence en 2006. Deauville peut aussi évoquer aux cinéphiles « Il faut sauver le soldat Ryan » de Steven Spielberg, « Memento » de Christopher Nolan, « Dans la peau de John Malkovich » de Spike Jonze, « Mother » de Darren Aronofsky ou la comédie romantique sans histoire d’amour « 500 days of summer » de Marc Webb. Bien entendu, cette liste est totalement subjective. Cette année, une soixantaine de films – dont quatorze en compétition – seront projetés. Le jury, présidé par l’actrice Catherine Deneuve, réunit notamment le réalisateur, scénariste et auteur de bande dessinées Antonin Baudry, l’acteur Gaspard Ulliel et le rappeur Orelsan, comédien en 2015 dans le film « Comment c’est loin ». Le jury de la révélation est représentée par l’actrice Anna Mouglalis.

2. Etre fan de Kristen Stewart

Révélée en 2012 dans le thriller « Panic Room » de David Fincher puis dans « Into the wild » de Sean Penn, la talentueuse Kristen Stewart a brillé dans la saga romantico-vampiresque Twilight avant de tourner dans des films d’Olivier Assayas, Woody Allen et Ang Lee. Les enfants du rock se souviendront aussi qu’elle a interprété Joan Jett dans « The runaways », biopic présenté à Deauville en 2010, les plus littéraires auront peut-être en tête l’adaptation du célèbre livre « On the road » de Jack Kerouac. A 29 ans, Kristen Stewart a donc une filmographie des plus impressionnantes. Celle qui incarne une des nouvelles « Drôles de dames » se verra remettre un Deauville Talent Award le vendredi 13 septembre. La soirée hommage sera suivie de la première française de « Seberg » de Benedit Andrews. Kristen Stewart y incarne une comédienne victime d’un programme de surveillance mis en place par le FBI.

3. Applaudir de nombreux talents et réviser leurs filmographie

Et si le talent s’accompagne du succès, tant mieux ! Vendredi 6 et samedi 7 septembre, l’Irlandais Pierce Brosnan foulera de nouveau les planches cinq ans après la promotion du film d’espionnage « The november man ». Sans oublier de revoir « Goldeneye », ses fans l’apprécieront dans des rôles très différents de l’agent 007 grâce à « The ghost writer », « Mars attacks », « Thomas Crown » et « Mamma Mia ! Here we go again ». Dimanche 8 septembre, Johnny Depp, acteur fétiche de Tim Burton, viendra pour l’avant-première de « Waiting for the barbarians » de Ciro Guerra. Les mordus de Tim Burton seront ravis de revoir Johnny Depp dans « Edward aux mains d’argent » et « Sweeney Todd » mais aussi Geena Davis dans « Beetlejuice ». L’actrice, inoubliable Thelma dans « Thelma et Louise », présentera mardi soir « Tout peut changer », documentaire qui dénonce des décennies de discrimination à l’égard des femmes à Hollywood. Parmi les autres comédiennes talenteuses mises à l’honneur à Deauville, Sienna Miller défendra « American Woman » l’histoire d’une caissière dont la fille adolescente disparaît mystérieusement. La venue de Sienna Miller permettra de revoir au cinéma « American Sniper » et « Interview ».

4. Se réconcilier avec le genre documentaire

Si vous ne vous attardez jamais devant la télé quand il s’agit d’un documentaire, c’est peut-être le moment de leur redonner une chance via « Les Docs de l’Oncle Sam ». Rappelons tout d’abord la programmation de « Tout peut changer », documentaire qui interroge sur la représentation des femmes dans l’industrie du divertissement. Les autres sujets ne manquent pas non plus d’intérêt : les premiers soignants des malades du sida aux Etats-Unis dans « 5B », la conquête de la Lune dans « Apollo 11 », les origines du film Alien dans « Memory – The origins of Alien », la transformation d’un terrain aride en ferme éco-responsable dans « Tout est possible », le son au cinéma dans « Making waves : the art of cinemtic sound » et le célèbre compositeur et saxophoniste de jazz Miles Davis dans « Miles Davis : birth of the cool ».

5. Le marathon « Game of thrones »

Fan ou non de la célèbre saga fantasy, difficile de ne pas saluer l’initiative du festival de Deauville : projeter tous les épisodes de « Game of thrones » au cinéma à raison d’une saison par jour. Cet événement s’accompagne de la venue à Deauville de Sophie Turner, interprète de Sansa Stark. Une belle manière de conforter deux idées défendues à Deauville depuis dix ans : des séries peuvent atteindre la qualité scénaristique et/ou technique d’un grand film. Les fans de David Lynch attendent désormais l’intégrale de « Twin Peaks : the return ».