Diffusion le mardi 12 mai sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com. Podcast jusqu’au mardi 19 mai. Qui a balancé sa prog ?
- THE STONED CROWS (rock)

- VICTOR (electro-pop)

Diffusion le mardi 12 mai sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com. Podcast jusqu’au mardi 19 mai. Qui a balancé sa prog ?
Diffusion le mardi 28 avril sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com. Podcast jusqu’au mardi 5 mai. Qui a balancé sa prog ?
Quelques semaines après avoir révélé leur version fuzz du tube dance « Free From Desire » de Gala, les Rouennais de We Hate You Please Die vont sortir le 3 titres « Waiting room » le mercredi 13 mai sur Bandcamp, Spotify et Deezer. Laissons donc reposer nos vinyles de T-Rex et autres dinosaures du rock. Ces quatre-là sont des vélociraptors.
Les pogos sont-ils contraires aux gestes barrières ? Chacun aura son avis sur la question. Si le déconfinement ne mettra pas fin à la distanciation sociale, We Hate You Please Die offrira toutefois de quoi se défouler chez soi, seul ou à plusieurs, avec ou sans les voisins. Sur Waiting room, le groupe post-punk de Rouen garde le mérite de retranscrire l’énergie garage que les festivaliers de Beauregard et de Rock en Seine lui connaissent déjà.
Merci d’attendre. Vous êtes en bonne compagnie.
Aucune preuve d’un recours à la chloroquine mais le titre annonciateur Good Cie cristallise le sentiment d’urgence propre au groupe rouennais. Les voix du chanteur et de la bassiste se répondent sur un « Woo Hoo » qui rappelle les heures les plus glorieuses de The Breeders. Le rythme reste soutenu pendant les trois minutes et demie et le cri final semble inviter Iggy Pop à la fête. Pour ne rien gâcher, le confinement profite aussi au clip réalisé par Raphaël Balzary, leader de WHYPD. Si le monde doit s’arrêter, ce sera sur une explosion de décibels et une avalanche de filtres Instagram.
Tracklist de l’EP ‘Waiting room’ : 1- Coca Collapse / 2- Good Cie / 3- Support Your Local Liar
Le chanteur caennais Alex Rec, étudiant en Master Développement durable, devait entamer un stage en Espagne quand la pandémie du Covid-19 a débuté. Confiné à Cáceres, l’auteur-compositeur-interprète a écrit le single ‘The thing’, une radieuse chanson pop sur l’unité. « J’écoute beaucoup les morceaux du surfeur et chanteur américain Jack Johnson ces derniers temps », confie l’artiste. « J’ai eu envie de proposer un titre tranquille avec une explosion de soleil ! »
Alex Rec est parti en Espagne au début de l’année avec quelques mélodies en tête mais les paroles de ‘The thing’ ont été écrites lors du confinement. « C’est à propos de deux personnes qui s’échangent des mots d’amour pour ne pas être complètement déprimées par la situation », explique le musicien. « Ils se promettent de ne pas s’oublier, de garder le contact, de se faire rire. » Pour illustrer cette chanson, Alex a invité ses camarades d’Erasmus à lui envoyer leurs vidéos depuis leurs lieux de confinements, de préférence en faisant une activité qui leur donne le sourire. Le clip de ‘The thing’ rassemble ainsi des visages et des décors filmés en France, en Italie, au Portugal, en Espagne, en Angleterre, en Norvège, au Danemark, aux Etats-Unis et en Thaïlande.
Un deuxième album en préparation
Le confinement a donné le temps à Alex Rec d’améliorer ses compétences en mixage. Le musicien envisage de sortir le successeur de ‘From bedroom to gigs’ en 2021 : « Je prévois neuf titres dont quatre sont déjà écrits mais ‘The thing’ ne sera pas nécessairement sur ce deuxième album ». En attendant, l’étudiant, toujours un peu plus sensible aux sujets environnementaux, prévoit de sortir une chanson sur le thème de l’effondrement « depuis les points de vue post-apocalyptique et ante-apocalyptique ». Il espère aussi redonner un concert à Caen dès l’automne prochain. La fin du monde attendra encore un peu s’il vous plaît.
Face à la pandémie du Covid-19, des artistes s’organisent pour apporter musiques inédites, encouragements et soutien à chacun. Dans le Calvados, lumière sur les initiatives de Lina Doran, Luna Stone et Djoh.
Mardi 12 mai, la chanteuse franco-algérienne LINA DORAN a révélé le chaleureux clip participatif de « Délivré », une chanson en 4 langues français, arabe, anglais et chinois. Sur une musique composée par Tristan Guérin, le refrain insiste sur l’importance de restez chez soi dans l’intérêt du plus grand nombre. Chaque téléchargement sur les plateformes entraîne un don au personnel soignant.
Samedi 18 avril, le duo pop caennais LUNA STONE a aussi souhaité remercier à sa façon les « héros de l’ombre ». A l’occasion de cette nouvelle chanson écrite et enregistrée à domicile, Léa et Mathieu incitent aux dons en faveur de la Croix-Rouge française et de la fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France .
Le Caennais DJOH a aussi écrit un titre « pour celles et ceux qui aident et sauvent des vies ». Le leader de Dies Irae, groupe hommage à Noir Désir, a très vite fait appel à d’autres musiciens pour chanter et jouer avec lui cette chanson. Le résultat a été dévoilé le dimanche 26 avril.
Diffusion le mardi 21 avril 2020, de 20h30 à 22h30, sur Radio 666 99.1 FM à Caen. Podcast sur radio666.com jusqu’au mardi 28 avril.
Avec un max’ de nouveautés :
+ la rediffusion de l’interview avec Vincent du groupe JOAD
Diffusion le mardi 14 avril sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com. Podcast jusqu’au mardi 21 avril. Qui balançait sa prog ?
Début avril, le groupe caennais Madema a sorti son titre ‘I go away’ dans une version nettement plus calme que celle connue en concert. Le chanteur, Charles, qui l’a composé en 2006, a en effet profité du confinement pour travailler sur d’anciens enregistrements. « Cette version acoustique ne devrait pas sortir sur disque mais les bons retours nous ont donné envie de l’illustrer », explique Nicolas, bassiste de Madema. « Les images ont été prises pendant nos sorties et nos concerts, notamment à Briouze et au Big Band Café, à Hérouville-Saint-Clair. Charles a fait le montage et je me suis occupé de l’étalonnage. »
En période de confinement, les quatre rockeurs travaillent les morceaux à distance mais rien ne remplacera la traditionnelle répétition dans le même local. « Passer du temps ensemble, au même endroit, nous aide pour la composition », précise Nicolas. Le bassiste prend toutefois son mal en patience grâce à de bons souvenirs : « Nous avons eu la chance de jouer quelques jours avant le confinement au Portobello Rock Club, à Caen, pour le septième Pepper Rock Fest. C’est un festival amical avec une excellente organisation. On est obligé d’être heureux quand on fait des concerts avec des mecs pareils ! »
Formé en 2016, le groupe franco-américain Salt a sorti en juin 2019 son premier album « The loneliness of clouds ». Son guitariste, Stéphane Schück, nous raconte l’histoire du groupe et nous confie ses influences à la fois énergiques et aériennes.
Au début des années 90, j’étais animateur sur Radio 666 et fan de Game Theory, un groupe de San Francisco. J’avais réalisé à la radio une interview de son chanteur, Scott Miller, une de mes idoles d’adolescence. J’ai sympathisé avec lui. Nous avons fait de la musique ensemble. Malheureusement, il s’est suicidé en 2013. Je me suis retrouvé avec des chansons inédites enregistrées avec lui. Il a été décidé de faire l’album posthume Supercalifragile. Celui-ci a été produit par Ken Stringfellow, leader des Posies, qui a tourné avec R.E.M pendant dix ans. Lui et moi avons décidé de créer le groupe Salt avec le songwriter Anton Barbeau. Ensuite, j’ai fait appel à des amis de Caen : Fred Quentin à la basse, Benoît Lautridou à la batterie.
Pour moitié à Paris, au studio Ferber, et pour l’autre moitié à Londres, à Abbey Road.
C’est un vrai rêve ! Ce studio n’a quasiment pas changé depuis les années 60. Tu peux jouer sur le piano utilisé par les Beatles pour « Penny Lane ». Nous avons travaillé avec un des ingénieurs du son de Paul McCartney très sympa. Il te considère et s’investit même si tu es un petit groupe.
Oui, énormément ! Il y a aussi The Beatles et notre goût pour les harmonies vocales. Il y a beaucoup de voix sur l’album. Nous aimons aussi l’énergie post-punk des années 80, notamment Wire et XTC. Notre chanteur aime également le rock psychédélique. De mon côté, je reste un grand fan d’Elliott Smith et de New Model Army. Parmi les groupes plus récents, j’écoute We are scientists.
C’est moi ! A mes heures perdues, j’essaie de faire de la photo. J’aime bien ce lien entre l’image et la musique qui était aussi très exploitée par Pixies et leur designer. J’aime aussi le décalage. La pochette de l’album n’évoque pas forcément la nature de la musique que nous jouons. Mais j’aimais bien l’aspect mélancolique de cette photo de couverture, ce personnage qui se baigne seul dans un lac.
« Ed is dead » ! Il y aura d’ailleurs un titre hommage dans le deuxième album de Salt. Il s’appellera « Ed is not dead » !
Dans leur première période, j’aime beaucoup « It’s the end of the world as we know it (and I feel fine) ! J’espère qu’il n’est pas prémonitoire. On se concentrera sur le « I feel fine » !
Diffusion le mardi 24 mars, de 20h30 à 22h30, sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com. Podcast jusqu’au mardi 31 mars. Qui a balancé sa prog ?