La première édition du festival caritatif Toget’her aura lieu le samedi 4 octobre 2025 à Hérouville-Saint-Clair (Calvados). Deux femmes de l’événementiel et de l’industrie musicale en sont à l’origine.
Souhaitant allier musique, témoignage et prévention pour la santé des femmes, Louise Folly, du label de production et management Get in records, et Célia Sauvage, de l’agence d’accompagnement d’artistes Eight Music, font équipe pour proposer le festival caritatif Toget’her.
Dans le cadre de Octobre rose, campagne annuelle de sensibilisation au cancer du sein, la première édition de Toget’her se déroulera le samedi 4 octobre 2025 à l’Atelier, à Hérouville-Saint-Clair (Calvados). Celle-ci mettra en avant la lutte contre le cancer du sein ainsi que la lutte contre les cancers gynécologiques. « Nous avons invité la professeure Raffaèle Fauvet, gynécologue obstétricienne au CHU de Caen », précise Célia Sauvage.
Le Fondation du Centre Hospitalier Universitaire Caen Normandie est partenaire de l’événement.
« L’entrée coûtera 5 € et la totalité des bénéfices du festival sera reversé pour soutenir la recherche et l’accompagnement des patientes. »
Célia Sauvage, co-organisatrice du festival Toget’her
Dix artistes
Avant les concerts, des tables rondes animées par la journaliste Salima Zeggaï et des stands de prévention seront proposés dès 17h. Pauline Pasquette exposera ses photographies. Un atelier de lecture sera animé par le Carré bleu à 18h30. Il y aura aussi un atelier d’initiation à l’autopalpation.
En soirée, tandis que les stands de prévention se poursuivront, la programmation musicale mêlera rap, electro, soul et pop de la scène normande. Dix artistes, suivi.e.s par Get in records ou Eight music, monteront bénévolement sur scène entre 20h et 23h : Docme, Ellea, Le Bag, Annabella Hawk, Bastos, Maem, Green Nagasaki, The Venice, Ondine et JDani.
La neuvième édition du FULL Festival se déroulera le samedi 20 septembre 2025 à Louvigny, près de Caen.L’affiche réunit sept noms parmi lesquels Ella Gunn, Whereiskebab? , Katsina et Burning Heads.
Événement incontournable depuis 2015 à Louvigny (Calvados), commune limitrophe de Caen, le FULL festival réunira sept groupes ou artistes pour sa neuvième édition le samedi 20 septembre 2025. Les préventes, entamées fin mai, fonctionnent si bien qu’ils ne restaient au soir du 17 septembre qu’une vingtaine de places à vendre.
La chanteuse Ella Gunn, vue notamment au Pepper Rock Fest 2025, est à l’affiche du 9e Full Festival.
« Nous tenons à ne pas dépasser les 500 personnes sur le site, que le festival reste à taille moyenne et familial, que les parents puissent venir avec leurs enfants », explique Yohann Sollier, président de l’association organisatrice du Full Festival.
Programmation éclectique
La particularité du Full Festival a longtemps été de ne proposer que des concerts unplugged, d’où le U du sigle (Festival Unplugged Live Louvigny). « Nous demandions à des groupes metal ou punk de jouer en acoustique, mais la contrainte était trop grosse pour assurer ainsi des concerts entiers », se souvient Yohann. « Tout doucement, nous nous sommes dirigés vers d’autres styles. »
Pour cette neuvième édition, les festivaliers pourront écouter la chanteuse pop-rock Ella Gunn en solo guitare-voix, le duo heavy-blues-rock Katsina, qui a récemment ouvert la saison de la salle Mosaic à Lisieux, le groupe reggae dub Electrik Griots ou bien encore le groupe breton de rock alternatif fanfare Monty Picon.
Burning Heads apportera son énergie punk connue depuis une trentaine d’années et le trio caennais Whereiskebab?, qui vient de sortir sur les plateformes son live des 10 ans, se chargera de la dose de punk-rock. Le fameux chanteur-guitariste Kebab Letronc est d’ailleurs l’illustrateur de l’affiche du neuvième FULL Festival.
Enfin, Yohann Sollier n’oublie pas de mentionner Deejay Homard, « notre mascotte tous les ans pour finir la soirée sur du funk ».
Le goût du local
« Il y aura toujours un ou deux groupes nationaux et toujours des groupes locaux », assure Yohann à propos de la programmation du Full. « Nous avons plein de pépites ici. »
Les quatorze organisateurs et la soixantaine de bénévoles peuvent compter sur le soutien de fidèles festivaliers. « Ils veulent continuer à voir des groupes locaux et avoir un festival à taille humaine. Nous faisons ça pour rendre les gens heureux et pour que les groupes aient un cadre bucolique où s’exprimer. »
Les artistes pourront d’ailleurs faire du canoë-kayak avant l’ouverture des portes prévue à 18h sur les bords de l’Orne, près de la salle des fêtes de Louvigny.
Tarifs, et préventes sur le site internet du festival lefull-festival.fr
Après plusieurs déplacements en Ukraine, le chanteur calvadosien Valentin Dulignée, 33 ans, donne rendez-vous le jeudi 25 septembre 2025 à Hérouville-Saint-Clair (Calvados) pour un concert de son nouveau groupe, Valik & The Suitcases, et la présentation d’une tournée musicale et caritative.
En 2023, Valentin Dulignée, alors chanteur-guitariste du groupe calvadosien Atrahasis, s’est rendu pour la première fois en Ukraine pour conduire des ambulances près du front. «J’avais emmené une guitare pour ne pas péter les plombs et j’ai bien fait », a précisé le compositeur lors de son passage dans Les Apéronews de Radio 666 le 7 août 2025.
Très vite, un moment décisif lui souligne l’importance que la musique revêt pour lui. Lors d’une attaque de missiles, en périphérie de Kharkiv, alors qu’il est accueilli dans l’appartement de son collègue Sergueï, son instinct le pousse devant le piano repéré dans une chambre d’ami. « Je me suis dit que, quitte à crever, je préférais être sur un piano. »
À écouter, l’interview complète avec Valik diffusée sur Radio 666 dans Les Apéronews du 7 août 2025 :
Concerts gratuits en Ukraine
La première tournée ukrainienne de Valentin Dulignée s’est déroulée de juin à août 2024, grâce à l’aide de l’association Small Projects Team.
« J’ai joué dans tout le pays, dans des camps de réfugiés à Zaporijjia comme pour des soldats près du front», raconte le chanteur et guitariste. « J’ai aussi joué dans des bars, dans des salles de concert, des souterrains, pour des orphelins, ainsi que pour des associations qui s’occupent de civils et de soldats amputés. » En décembre 2024, Valentin est retourné en Ukraine, avec pour objectif de lever des fonds et d’acheter des cadeaux de Noël pour l’orphelinat d’Oleksandriia où il s’était déjà rendu.
Valentin Dulignée s’implique maintenant dans le « Proceed to nearest shelter tour » (« se rendre au refuge le plus proche »), un projet de tournée caritative, humanitaire et musicale en Union Européenne puis en Ukraine, cofondé avec le journaliste, auteur et musicien Benjamin Jung.
Valentin souhaite ainsi obtenir une levée de fonds pour notamment « aider à reconstruire des orphelinats » et pour d’autres projets parmi lesquels « des structures d’accueil psychologique pour des enfants ». La liste des actions envisagées se trouve sur la page de la cagnotte en ligne.
Résidence au BBC
Pour ce projet, Valentin, alias Valik, a monté un groupe de compositions avec Benjamin Jung à la basse et au bouzouki, Lucas Drouin à la batterie et Lancelot Harre, guitariste du duo Bafang. À l’issue d’une résidence, le groupe Valik & The Suitcases donnera un apéro-concert gratuit le jeudi 25 septembre, à 18h, au Big Band Café, à Hérouville-Saint-Clair (Calvados).
« L’amour est la seule réponse et la seule question »
Comme pourra l’entendre le public au BBC, l’Ukraine a déjà inspiré un morceau à Valentin. Son titre est une phrase tatouée en ukrainien sur un de ses bras avant son départ pour l’Ukraine. La chanson s’appelle Love is the only answer and the only question, soit « L’amour est la seule réponse et la seule question ». « Elle parle de l’influence que peut avoir la guerre sur les cœurs et la façon dont l’amour peut réparer tout ça », indique Valik. « Ce sera le morceau le plus central de cette tournée. »
Concert gratuit de présentation du groupe Valik & The Suitcases le jeudi 25 septembre 2025, à 18h, au Big Band Café, à Hérouville-Saint-Clair (Calvados).
À écouter aussi, l’interview avec Valik enregistrée le 7 août 2025 pour World Radio Normandy Caen :
En juillet 2025, un an après sa naissance, le groupe calvadosien Ring Scabs enregistre treize titres pour un album d’une quarantaine de minutes « qui va défoncer ».
Après trois premiers concerts, le 25 octobre 2024 et le 27 juin 2025 à Caen (Calvados) puis le 4 juillet 2025 en ouverture du Kave Fest, au château de Gisors (Eure), le trio « brutal rock » Ring Scabs s’est attelé à son premier album.
Si la voix de Solario devrait être captée fin juillet, sa guitare ainsi que la batterie de Marsouin et la basse de Margaux ont déjà été enregistrées par leurs propres soins, « dans un lieu secret », entre Caen et Falaise, du mercredi 9 au vendredi 11 juillet. « C’était assez naturel et ça a été vite », estime le chanteur-guitariste et parolier.
« Nous avions déjà beaucoup bossé les compositions chacun de notre côté et nous avons enregistré la batterie, la basse et la guitare ensemble plutôt que piste par piste. »
Alliances de longue date
Pour son efficacité, le trio Ring Scabs peut s’appuyer sur d’autres expériences partagées. Marsouin fait équipe en tant que bassiste avec Solario dans le quatuor grunge progressif Geminii (EP sorti en décembre 2022). Il est aussi le compositeur et batteur du groupe metal progressif Natural Disorder (album sorti en janvier 2020) dans lequel Margaux officie en tant que guitariste. Cette dernière accompagne aussi à la guitare Marsouin dans MDS, projet de ballades folk de ce multi-instrumentiste prolifique (premier EP en juin 2020, le deuxième en février 2025).
Marsouin et Solario se partagent la composition. Le chanteur-guitariste se souvient précisément le contexte dans lequel l’envie de ce nouveau groupe est né en juillet 2024. « Nous allions en soirée avec Marsouin et nous écoutions Frank Carter dans la voiture », se remémore Solario. « Arrivés en soirée, nous avons fait un pierre-papier-ciseaux à Margaux sans même lui dire ce qui était en jeu. Elle a perdu. Nous lui avons donc annoncé qu’elle devenait la bassiste d’un nouveau groupe punk-rock. »
Parmi les treize titres enregistrés cet été pour « un album de 45 minutes qui va défoncer », trois n’ont jamais été joués en concert mais devraient l’être prochainement. Le premier single est attendu pour septembre.
Doūche, trio garage-pop composé du chanteur-guitariste Aymeric, 32 ans, aux influences brit-pop et brit-rock, du bassiste Guillaume, 28 ans, marqué par le punk-rock, et du batteur Peng, 26 ans, s’est formé à Caen. Les deux premiers se sont rencontrés en 2019 à l’école d’ingénieurs. En 2023, ils ont fait la connaissance de Peng, un élève du Conservatoire de Caen qu’une amie leur avait conseillé.
« Nous cherchions un batteur depuis plusieurs mois, nous en avons auditionné plusieurs un après-midi, il était le premier et les suivants n’avaient alors aucune chance », se souvient Guillaume. « Il a sa patte jazz qui colle avec le rock que nous faisons et qui fait que ça sonne unique. Et il a une présence scénique très cool ! » Pour leur groupe, les trois musiciens se donnent à fond, à raison de trois répétitions par semaine.
« Nous avons un local qui nous permet de bosser rapidement. »
Guillaume, bassiste de Doūche
Savoir se jeter à l’eau
La formule a rapidement fait ses preuves. Après un live acoustique le 31 janvier au Portobello Rock Club, à Caen, leur participation au tremplin Phénix Normandie, à la Maison de l’Étudiant de Caen, en février, leur a valu une place pour la finale caennaise le jeudi 18 avril, dont ils sont sortis lauréats. Le groupe compte désormais une vingtaine de concerts effectués, dont ceux de la tournée du tremplin.
Le groupe a notamment aimé jouer au Circuit, à Cherbourg. « Il y avait aussi un groupe de jazz de Rouen et uen fille au piano-voix qui vient du Havre », se souvient Guillaume. « Le courant est très bien passé et jouer dans une SMAC, avec de superbes conditions, nous a mis sur un petit nuage. Ça a vraiment annoncé une belle tournée du tremplin qui s’est conclue au Tetris, au Havre. »
Les conditions de la réussite
Guillaume a aussi été marqué par les trois jours de résidence au Big Band Café, en octobre, qui ont donné lieu à une sortie de résidence. « La scène est vraiment chouette et le son est incroyable », commente le bassiste.
« Nous n’imaginions pas jouer au BBC dès cette année. »
Guillaume, bassiste de Doūche
Après deux concerts à domicile (El Camino le 29 novembre et le Portobello Rock Club le 7 décembre), Doūche retournera au Circuit, à Cherbourg, cette fois-ci pour le tremplin des musiques actuelles en Cotentin, le samedi 14 décembre. Le trio y croisera alors The Weekend Stars, Urbam, Marla Wallace et Welcome Nogaro. Doūche donne aussi rendez-vous le samedi 11 janvier à Rouen, pour leur premier concert au 3 pièces Musik’Club.
Pour Doūche, l’année 2025 devrait être marquée par la sortie d’un EP qui contiendra quatre ou cinq compositions. Les quatre jours d’enregistrement, début août, aux Studios Télémaque, dans le Calvados, ont été financés par le tremplin Phénix. Le mixage est en cours et le groupe espère une sortie au printemps. Pour l’annoncer, un premier single sera accompagné d’un clip, dont le tournage s’est déroulé en extérieur, près de Caen.
Après les albums Hokage, Alpha et OF57 puis l’EP Hors série, Flooz s’est montré très inspiré par les saisons. L’EP Summer, fin juillet, dont un des quatres titres faisait allusion à Courseulles-sur-Mer, a précédé l’EP Autumn sorti le 23 novembre. Quelques mois plus tard, le rappeur de 33 ans poursuit sur sa lancée en dévoilant le vendredi 22 mars 2024 l’EP numérique Winter, qui évoque l’hiver, mais aussi la nuit et la solitude.
« J’ai vraiment aimé faire Summer cet été, avec des sonorités plus festives, plus chaudes, mais j’ai pris beaucoup moins de temps à écrire Autumn et Winter car j’étais plus à l’aise », analyse Flooz.
Une chanson très personnelle
Cette impression d’être dans sa zone de confort ne l’a pas empêché d’essayer de nouvelles sonorités, comme sur le titre Tempête. Surtout, l’artiste s’est livré plus que d’habitude dans la conclusion avec piano et voix de Valkyries, dans laquelle chante sa femme, Maty. « C’est une chanson d’amour qui dit, en résumé, si je meurs demain, j’ai envie de profiter des derniers instants que j’ai avec toi et je vais te le dire », déclare Flooz. « Je suis très content de ce morceau. »
La tracklist :
Soirs d’hiver
Tempête
Rêves (feat. Nat-j)
Valkyries (feat. Maty)
À noter que ce nouvel EP avait eu droit à un préambule par le titre L’hiver arrive sorti le 19 janvier.
Après autant de productions, Flooz prévoit de prendre un peu de temps pour se ressourcer, mais il y a fort à parier que le printemps devrait aussi l’inspirer.
Pour la pop urbaine, Caen peut compter en 2024 sur Ellea. Après le titre nocturne « Tu connais », sorti fin janvier, l’autrice-compositrice-interprète prévoit de sortir quatre autres chansons cette année.
De ses soirées à Nantes, où elle a étudié le droit, la Caennaise Ellea a gardé suffisamment de souvenirs pour en faire une chanson. Tu connais est sorti le 23 janvier 2024, accompagné d’un clip tourné dans la boîte de nuit Le Dépôt située à Caen, sa ville natale.
Très inspirée par la pop urbaine, la parolière de 26 ans aime faire équipe avec son frère Macéo, alias Mace, pour la composition. « Nous nous comprenons », résume la chanteuse. « Nous voyons des choses différentes, il y a une bonne complémentarité. »
Ellea est également ravie de confier le mixage à Hugo Martinez, alias Martimix. « Il travaille avec des artistes tops comme Angèle, PLK, Damso, Ninho », souligne la chanteuse.
Prochain titre en avril
Quatre autres chansons d’Ellea devraient sortir cette année. La prochaine est prévue le vendredi 19 avril et aura aussi droit à un clip. « Le tournage se déroulera fin mars, à Caen, avec la même équipe, Clément Dupont et Charlotte Gandon. »
Ce prochain morceau, qui s’appellera « Redescends », est annoncé comme un « morceau funky, ironique, très second degré », mais Ellea prévient : « ils ne seront pas tous comme ça ».
Près de deux ans après un concert au Valhalla, à Bretteville-sur-Odon, les cinq membres du groupe de metal progressif Natural Disorder, basé à Caen, remonteront sur la même scène le vendredi 22 juillet 2022. Un deuxième album se prépare.
Le 19 janvier 2020 sortait « Corrosion & Passion », prometteur premier album de Natural Disorder, groupe metal progressif basé à Caen. Trois mois plus tard, le premier confinement commençait à mettre à mal plusieurs projets, mais le groupe a ensuite ouvert avec brio une belle soirée au Valhalla, à Bretteville-sur-Odon (Calvados) le 22 août 2020, en compagnie des groupes metal Åkesson et The Last ones standing.
Après quasiment deux ans de discrétion, il est donc temps pour Natural Disorder de faire son retour ! Ce sera sur la même scène, le vendredi 22 juillet 2022, mais cette fois-ci en clôture d’une soirée partagée avec les rockeurs de rockeurs de Madema et les heavy-rockeurs de Distillery.
Sortir du trou
« Vendredi, nous jouerons deux chansons du deuxième album, Emergency exit et I feel alive », annonce Suzy, la chanteuse de Natural Disorder, interrogée par téléphone. Pas de date de sortie pour l’instant mais le prochain album est écrit. « Nous commençons à travailler dessus et on verra pour l’enregistrer plus tard, car on essaie de défendre un peu plus le premier. »
Le deuxième album de Natural Disorder fera le lien avec un de leurs premiers singles, Spelunkers, qui avait fait l’objet d’un clip tourné dans une carrière souterraine à Auvers-sur-Oise, dans le Val d’Oise. « Le morceau I feel alive est en lien avec Spelunkers, l’histoire de cette fille qui tombe dans un trou et qui s’y perd. Dans I feel alive, cette même héroïne arrive à retrouver la lumière et ressort de ce trou où elle est restée des années. »
Le clip Spelunkers, extrait du premier album de Natural Disorder, a été réalisé par François Le Guen.
Autre information divulguée par Suzie : la chanson Karma trauma a été transformée sur le plan vocal. C’est donc une nouvelle version qu’écouteront les spectateurs du concert du 22 juillet au Valhalla.
Envoyer du bois
La taverne brettevillaise étant connue, entre autres, pour la possibilité d’y lancer des haches, la chanteuse de Natural Disorder confie avoir toujours eu « la chance du débutant » : « je touche le tronc au premier lancer, mais je ne touche plus rien ensuite ».
D’après la même source, Arthur et Childé seraient les deux membres qui s’en sortent le mieux au lancer de haches, ce qui reste à vérifier le 22 juillet ! Pour la suite, des dates de concert devraient être annoncées prochainement, fin août dans la Manche et en octobre dans l’Orne.
Soirée concert au Valhalla, 6 avenue de la Grande plaine à Bretteville-sur-Odon, près de Caen, avec Distillery, Madema et Natural Disorder le vendredi 22 juillet 2022, de 20 h à 1h.
En avril 2021, Ellea, 24 ans, sortait son premier EP « Fil d’Ariane ». Un peu moins d’un an plus tard, la Caennaise a révélé le 18 mars 2022 le single « Des grandes choses ».
Ellea, où et quand as-tu enregistré « Des grandes choses », ton single sorti le 18 mars 2022 ?
Ce titre a été enregistré à Caen autour de janvier 2022 mais nous bossions dessus depuis peut-être novembre 2021.
Quel sujet t’a inspiré ?
Ce sont mes échecs, tout simplement.
https://www.youtube.com/watch?v=PMINqd5rqDs
Comment as-tu plongé dans la musique ?
J’ai toujours grandi et j’ai toujours baigné dans le milieu de la musique car mon père, mon frère, mon oncle en font. C’est une famille de musiciens. Ça a été naturel.
Quand as-tu eu le déclic pour te lancer ?
J’ai commencé à faire des petits trucs quand j’étais au collège, à l’âge de 12 ans environ. Au début, je faisais de la musique parce que j’aime ça mais sans aucune volonté d’en faire mon métier. C’est en 2018 que j’ai eu le déclic en me disant « il faut que je fasse un truc carré, je n’ai rien à perdre alors autant se lancer à fond ».
Quels sont tes instruments de prédilection ?
Je ne suis pas une grande instrumentiste, pas une virtuose. Je compose principalement au piano. Ce que j’aime beaucoup est faire de la prod, faire des arrangements, les mixages et le mastering à l’aide des logiciels. Pour la composition, je travaille surtout avec mon frère qui est guitariste. On travaille en studio et on teste des trucs.
https://www.youtube.com/watch?v=ljNV-zygozs
Ton premier EP, sorti il y a presque un an, contient cinq titres parmi lesquels Fil d’Ariane. Ce titre fait l’objet d’un clip. Où s’est déroulé le tournage ?
On a clippé avec des figurants à Caen, sur une petite route cachée pas loin du Cours Montalivet, avant d’arriver à Mondeville. C’était une grosse organisation et c’était très stressant mais nous étions tous contents de participer à ce projet.
Pourquoi le thème du fil d’Ariane ?
Ce n’est pas évident de l’expliquer. C’est sur la manière d’être. Est-ce que la manière dont tu te comportes est pour correspondre aux attentes que les gens ont de toi ?
Ton premier EP s’ouvre sur le titre L’amour est simple. Est-ce qu’il l’est vraiment ? Est-ce ironique ?
(rires) C’est ironique, très second degré. Ça parle des sentiments quand tu te mets dans une relation. Est-ce que tu y vas à fond ? Est-ce que tu y vas à reculons ? Dans quelle mesure tu t’investis. C’est la question des relations sentimentales et ce sont des thèmes qui, je pense , vont toucher la plupart des gens.
Pas encore de scène pour ce projet. Pourrait-il être uniquement studio ?
Au début, c’est ce que je me suis dit car c’est là où je suis le plus à l’aise. Mais plus j’avance et plus je me dis qu’il est impossible de ne pas faire de concert.
Ton frère pourrait-il être aussi ton guitariste sur scène ?
Si je le motive, oui, carrément.
Qu’est-ce que tu aimes écouter en boucle en ce moment ?
En ce moment, j’écoute en boucle l’album de Yebba, une chanteuse américaine qui a une technique vocale incroyable. C’est la meilleure chanteuse du moment. Tu as Aretha Franklin et, après, tu as Yebba ! Elle fait beaucoup de live sessions et elle a une technique vocale de malade !
Mercredi 2 mars 2022, à Hérouville-Saint-Clair (Calvados), Claire Lesaulnier et Paul Langeois, qui dirigent le festival Beauregard, ont présenté la programmation complète de l’édition 2022 qui se déroulera du 6 au 10 juillet.
2022 P.J. – Mercredi 2 mars 2022, au Big Band Café, à Hérouville-Saint-Clair (Calvados), Paul Langeois, co-directeur du festival Beauregard, a répondu aux questions de la presse à l’issue de la présentation complète de la programmation.
Paul Langeois, co-directeur du festival Beauregard, avant même que l’intégralité de la programmation soit dévoilée, la journée du mercredi, et plus récemment celle du samedi, ont été annoncées complètes. Comment le vivez-vous en tant que programmateur ?
Paul Langeois : Ça se vit bien, ça nous met en confiance. Après l’annulation des éditions 2020 et 2021, le public a cette envie de revoir Beauregard, la preuve est d’avoir des taux de réservation qui battent tous les records. On avait déjà eu un pressentiment avec Muse. C’était la première fois que nous mettions Beauregard en vente treize mois en avance et on a tout vendu en quarante-huit heures.
Maintenant, c’est la première fois que ça nous arrive d’avoir un samedi complet fin février. D’habitude, les premiers jours complets arrivent toujours entre mai et juin. Ça montre qu’il y a une vraie attente, que le public nous suit, que la programmation plaît. Ça ne peut que nous faire plaisir.
Les Américains de Rival Sons, qui joueront le vendredi 8 juillet 2022 à Hérouville-Saint-Clair, rejoignent une programmation marquée notamment par la venue des rockeurs de Last Train et de Muse le 6 juillet, de Liam Gallagher le 8 juillet, de Skunk Anansie le 9 juillet, de You said strange, Feu! Chatterton et Sum 41 le 10 juillet.
Est-ce que le rock revient à la mode ? Il y a toujours eu du rock à Beauregard mais on peut dire qu’il y a la dose cette année…
(rires) Oui, mais le rock n’a jamais quitté Beauregard ! Il y a parfois des programmations qui sont plus pop, parfois plus rock. Mais ce n’est pas forcément volontaire et ce n’est pas forcément le fait du programmateur. Vous savez, on ne programme pas non plus que ce qu’on veut absolument. Ça se négocie. C’est en fonction des disponibilités et de plein de choses. J’ai loupé plein de choses, j’en ai eu plein. Le résultat est là. Je pense qu’on a des journées à mon avis très équilibrées et un retour du rock sur cette édition qui est très présent, et j’en suis particulièrement fier.
C’est une programmation avec des groupes qui, à mon avis, vont marquer. Il y a Muse et Liam Gallagher dans les têtes d’affiche et il y a plein d’autres groupes, ce qu’on appelle des middles ou des découvertes, qui sont très rock. Après, on a toujours le côté urbain qui est présent dans nos programmations. On a aussi le côté électro qui clôture avec des anciens comme Vitalic et des nouveaux, comme KAS : STE, qui vont, à coup sûr, percer. On retrouve quand même l’ADN de Beauregard, avec, je l’accorde, une touche un peu plus rock.
Izïa chantera au festival Beauregard, à Hérouville-Saint-Clair, le jeudi 7 juillet 2022.
Parmi les artistes françaises, le retour d’Izïa à Beauregard vient d’être annoncé…
Izïa était programmée au Big Band Café en mars 2020. On se fait confiner. Je la reporte en mai. On n’a pas pu rouvrir. Je la reporte en natio au Cargö à l’automne 2020, ça ne marche pas parce que même les concerts assis, à l’automne 2020, étaient interdits. C’est terrible pour elle. Elle venait de sortir un album. L’album a cartonné. Les concerts étaient complets. La tournée était complète.
Donc quand j’ai su qu’elle allait ressortir un album. Les nouveaux titres arrivent. Je les ai entendu un peu en exclu et j’ai trouvé vraiment ça très fort. Donc il y a des nouveaux titres qui arrivent là, je crois en avril pour le premier. On a pas réussi à faire venir Izïa et on va la reproposer Izïa à Beauregard. Ce n’est que la deuxième fois et je pense qu’elle a toute sa place à Beauregard. Je suis très content de l’accueillir.
La prog Beauregard 2022 dans l’ordre chronologique
Mercredi 6 juillet : Bafang*, Last Train, Muse.
Jeudi 7 juillet : Own*, Turnstile, Izïa, Laylow, Madness, Clara Luciani, DJ Snake, Dirtyphonic.
Vendredi 8 juillet : Annabella Hawk*, Aime Simone, Dinos, Franck Carter & The Rattlesnakes, Rival Sons, Vianney, Ninho, Liam Gallagher, Jungle, KAS:ST.