En novembre 2022, Max et Loïcia ont sorti sur les plateformes le premier EP de leur duo The Songwriters. Il contient trois titres dont « The right way » illustré par un clip.
Max et Loïcia, 22 ans, se sont connus en 2018 au lycée polyvalent Jean Monet de Mortagne-au-Perche, dans l’Orne. « Nous étions dans le club musique », explique Loïcia. Mais c’est en étudiant à Paris qu’ils ont formé leur duo The Songwriters.
Les deux artistes sont multi-instrumentistes. Sur scène, Loïcia est au piano et au chant, Max est au chant et à la guitare. « Nous écrivons et composons à deux », explique Max. « Les paroles viennent beaucoup d’histoires d’amour, avec un peu de politique. »
Très vite, leur musique a pris une direction pop. Loïcia se dit influencée par Birdy, Kate Bush et Adèle tandis que Max mentionne Eric Clapton, John Mayer, Harry Styles et Billie Eilish.
Leur premier EP est sorti en novembre 2022 et contient trois titres dont The right way qui fait l’objet d’un clip. « Pour ce premier clip, on cherchait une ambiance très colorée, avec plein de lumières, mais aussi des contrastes, avec des décors très sombres », explique Max.
Ce premier EP sera fêté sur la scène de La Classe, à Saint-Hilaire-sur-Risle, le samedi 28 janvier 2023, à 21 h. Le duo jouera aussi le jeudi 8 juin 2023 à La Luciole, à Alençon. Le groupe, qui compte déjà « une quarantaine de dates » effectuées, souhaite assurer des premières parties et des festivals en 2023. D’autres enregistrements sont prévus.
The Songwriters, balancez votre prog !
BIRDY : Give up
KATE BUSH : Running up that hill (A deal with God)
En avril 2021, Ellea, 24 ans, sortait son premier EP « Fil d’Ariane ». Un peu moins d’un an plus tard, la Caennaise a révélé le 18 mars 2022 le single « Des grandes choses ».
Ellea, où et quand as-tu enregistré « Des grandes choses », ton single sorti le 18 mars 2022 ?
Ce titre a été enregistré à Caen autour de janvier 2022 mais nous bossions dessus depuis peut-être novembre 2021.
Quel sujet t’a inspiré ?
Ce sont mes échecs, tout simplement.
Comment as-tu plongé dans la musique ?
J’ai toujours grandi et j’ai toujours baigné dans le milieu de la musique car mon père, mon frère, mon oncle en font. C’est une famille de musiciens. Ça a été naturel.
Quand as-tu eu le déclic pour te lancer ?
J’ai commencé à faire des petits trucs quand j’étais au collège, à l’âge de 12 ans environ. Au début, je faisais de la musique parce que j’aime ça mais sans aucune volonté d’en faire mon métier. C’est en 2018 que j’ai eu le déclic en me disant « il faut que je fasse un truc carré, je n’ai rien à perdre alors autant se lancer à fond ».
Quels sont tes instruments de prédilection ?
Je ne suis pas une grande instrumentiste, pas une virtuose. Je compose principalement au piano. Ce que j’aime beaucoup est faire de la prod, faire des arrangements, les mixages et le mastering à l’aide des logiciels. Pour la composition, je travaille surtout avec mon frère qui est guitariste. On travaille en studio et on teste des trucs.
Ton premier EP, sorti il y a presque un an, contient cinq titres parmi lesquels Fil d’Ariane. Ce titre fait l’objet d’un clip. Où s’est déroulé le tournage ?
On a clippé avec des figurants à Caen, sur une petite route cachée pas loin du Cours Montalivet, avant d’arriver à Mondeville. C’était une grosse organisation et c’était très stressant mais nous étions tous contents de participer à ce projet.
Pourquoi le thème du fil d’Ariane ?
Ce n’est pas évident de l’expliquer. C’est sur la manière d’être. Est-ce que la manière dont tu te comportes est pour correspondre aux attentes que les gens ont de toi ?
Ton premier EP s’ouvre sur le titre L’amour est simple. Est-ce qu’il l’est vraiment ? Est-ce ironique ?
(rires) C’est ironique, très second degré. Ça parle des sentiments quand tu te mets dans une relation. Est-ce que tu y vas à fond ? Est-ce que tu y vas à reculons ? Dans quelle mesure tu t’investis. C’est la question des relations sentimentales et ce sont des thèmes qui, je pense , vont toucher la plupart des gens.
Pas encore de scène pour ce projet. Pourrait-il être uniquement studio ?
Au début, c’est ce que je me suis dit car c’est là où je suis le plus à l’aise. Mais plus j’avance et plus je me dis qu’il est impossible de ne pas faire de concert.
Ton frère pourrait-il être aussi ton guitariste sur scène ?
Si je le motive, oui, carrément.
Qu’est-ce que tu aimes écouter en boucle en ce moment ?
En ce moment, j’écoute en boucle l’album de Yebba, une chanteuse américaine qui a une technique vocale incroyable. C’est la meilleure chanteuse du moment. Tu as Aretha Franklin et, après, tu as Yebba ! Elle fait beaucoup de live sessions et elle a une technique vocale de malade !
Le chanteur caennais Alex Rec, étudiant en Master Développement durable, devait entamer un stage en Espagne quand la pandémie du Covid-19 a débuté. Confiné à Cáceres, l’auteur-compositeur-interprète a écrit le single ‘The thing’, une radieuse chanson pop sur l’unité. « J’écoute beaucoup les morceaux du surfeur et chanteur américain Jack Johnson ces derniers temps », confie l’artiste. « J’ai eu envie de proposer un titre tranquille avec une explosion de soleil ! »
Alex Rec est parti en Espagne au début de l’année avec quelques mélodies en tête mais les paroles de ‘The thing’ ont été écrites lors du confinement. « C’est à propos de deux personnes qui s’échangent des mots d’amour pour ne pas être complètement déprimées par la situation », explique le musicien. « Ils se promettent de ne pas s’oublier, de garder le contact, de se faire rire. » Pour illustrer cette chanson, Alex a invité ses camarades d’Erasmus à lui envoyer leurs vidéos depuis leurs lieux de confinements, de préférence en faisant une activité qui leur donne le sourire. Le clip de ‘The thing’ rassemble ainsi des visages et des décors filmés en France, en Italie, au Portugal, en Espagne, en Angleterre, en Norvège, au Danemark, aux Etats-Unis et en Thaïlande.
Un deuxième album en préparation
Le confinement a donné le temps à Alex Rec d’améliorer ses compétences en mixage. Le musicien envisage de sortir le successeur de ‘From bedroom to gigs’ en 2021 : « Je prévois neuf titres dont quatre sont déjà écrits mais ‘The thing’ ne sera pas nécessairement sur ce deuxième album ». En attendant, l’étudiant, toujours un peu plus sensible aux sujets environnementaux, prévoit de sortir une chanson sur le thème de l’effondrement « depuis les points de vue post-apocalyptique et ante-apocalyptique ». Il espère aussi redonner un concert à Caen dès l’automne prochain. La fin du monde attendra encore un peu s’il vous plaît.