Jeudi 12 septembre, LYS joue là où son aventure a commencé. Avant le concert à l’Ubu, à Rennes, trois questions au chanteur et compositeur Nicolas Veron :
Nicolas, peu de temps après la formation de LYS, le groupe a tourné à l’étranger. Etait-ce très vite un objectif ?
Oui, nous nous sommes rapidement focalisés sur l’envie de jouer aussi bien à l’étranger qu’en France. Pendant un an, nous avons joué dans des bars à Rennes. Ensuite, vu le son, notre musique, nos influences, cela nous paraissait logique de chercher à jouer dans d’autres pays. D’abord en Angleterre, notamment à Londres où j’ai rencontré Steve, puis les Etats-Unis, la Chine et pas mal de pays d’Europe.
Comment as-tu rencontré Steve ?
J’étais un grand fan des premiers albums de Placebo. Quand j’ai su que Steve n’était plus dans le groupe, je lui ai envoyé un message. Nous avons un peu discuté. J’ai décidé de l’inviter à notre concert à Londres mais je ne savais pas s’il viendrait. Il est venu. C’était une très bonne surprise que j’ai failli rater. Le matin du concert, alors que j’étais encore en France, je n’ai pas entendu mes réveils. Mes collègues de l’époque m’ont téléphoné plusieurs fois. J’ai heureusement fini par me réveiller et je suis entré dans le train de justesse !
L’arrivée de Steve a-t-il permis à LYS de franchir un cap ?
Oui. Le projet est devenu beaucoup plus sérieux à partir du moment où Steve s’est investi. Il a apporté une crédibilité. Nous avons beaucoup plus tourné. En studio, nous avons développé un meilleur son, de meilleurs enregistrements. Nous avons eu un mentor de qualité.
Nicolas, balance ta prog !
THE DOORS Love me two times