Le jeune rappeur falaisien révélera le titre « Comme ça » le vendredi 28 février.
Dans un communiqué, HUG*, 19 ans, annonce que son premier single sera disponible le 28 février, dès minuit, sur toutes les plateformes de streaming. Chanson mélancolique et garantie sans auto-tune, « Comme ça » aura droit le même jour à un clip annoncé par son auteur-compositeur comme « sobre, empreint de poésie et d’émotions ». Côté concerts, HUG* participera de nouveau aux soirées “Caen rappes-tu” organisées par l’association Ramp’Art le jeudi 5 mars au El Camino et le samedi 28 mars au Cargö.
Après un premier concert le 7 février au Portobello Rock Club et une victoire le 13 février au deuxième match caennais du Tremplin Phénix Normandie, le chanteur-guitariste bayeusain Léo Gambini et sa bande ont déjà un troisième concert caennais ce mois-ci. Celui qui aime écouter The Beatles, King Krule, Mac De Marco et Arctic Monkeys donne rendez-vous le samedi 29 février, à 18h, à la Bibi, ancienne bibliothèque située en face de l’hôtel de ville de Caen, à l’occasion d’une soirée OK Podium organisée par la compagnie Amavada.
A noter aussi que les cinq musiciens de Charlie Quid remonteront sur la scène de la Maison de l’Etudiant de Caen pour la finale du Tremplin Phénix. Face à eux : le groupe de grunge progressif Geminii et le/la gagnant.e du match du 17 mars à savoir Annabella Hawk, Ego ou Querelle.
Un premier EP de Charlie Quid est sorti il y a un an. Intitulé « Unsteady » (traduisez « instable »), il contient cinq titres parmi lesquels « Don’t you mind ».
Jeudi 30 janvier, à 20h, la Maison de l’Etudiant de Caen accueille le premier match du tremplin de musiques actuelles Phénix Normandie Caen 2020. Au menu : la pop française de Victor, le grunge progressif de Geminii et l’electro de Redeanthz.
VICTOR (pop)
A peine la vingtaine, Victor vient
d’entamer une résidence d’un an et demi avec Le Rave, la nouvelle
salle de musiques actuelles de Flers. L’auteur-compositeur-interprète
chante en français l’amour et ses désillusions avec douceur et
réverbération. Parmi ses influences, Flavien Berger occupe sûrement
une place de choix. Les fans de Voyou et autre artiste de la vague
frenchpop pourraient aussi y trouver leur compte.
GEMINII (grunge progressif)
C’est un des groupes qui envoie le plus
aujourd’hui à Caen ! Geminii a sorti il y a un an son premier
EP 5 titres qui sent bon les influences de Soundgarden et de Nirvana.
Le quatuor caennais a fait aussi sensation en live, notamment l’été
dernier au Irma Festival, à Saint-Contest, puis en octobre au Big
Band Café, à Hérouville-Saint-Clair. Les fans de Natural Disorder
y retrouveront l’énergique batteur Marsouin, cette fois-ci à la
basse.
REDEANTHZ (electro)
Très marquées par la house progressive, les productions de DJ Redeanthz laissent supposer un goût prononcé pour le son big room de Tiësto. En mai dernier, l’étudiant caennais sortait un réjouissant mash-up Billie Eilish x Yellow Claw. Un mois plus tard, pour la fête de la musique, l’étudiant caennais a sorti « Feel happy » en téléchargement libre et a joué au Café Mondain, à Caen. Ce lieu lui a fait de nouveau confiance le 19 décembre.
Six autres groupes ou artistes sélectionnés
Après le match du 30 janvier, deux autres auront lieu le jeudi 13 février et le mardi 17 mars. Ils verront se succéder Charlie Quid, Annabella Hawk, Ego, Querelle, Kaz et Cringe. A l’issue de chaque soirée, un nom sera retenu pour la finale qui se déroulera le jeudi 9 avril à la Maison de l’Etudiant de Caen. La sélection se fait à 40% par un jury de professionnels de la musique et de la culture et à 60% par le vote du public. L’an dernier, le lauréat était le rappeur caennais Jyeuhair.
Samedi 7 et dimanche 8 mars, portes de Versailles, l’événement de la pop-culture accueillera Rose McIver, actrice principale de la série « iZombie », Jason Dohring, connu pour son rôle de Logan Echolls dans « Veronica Mars », ainsi que Tom Welling et Erica Durance, interprètes de Clark Kent et Loïs Lane dans « Smallville ». Montons le son de nos télévisions et révisons 3 bonnes chansons !
Le générique de VERONICA MARS, la série qui suit les aventures d’une intrépide détective en herbe :
A long time ago…« We used to be friends » est le premier single extrait de « Welcome to the monkey house », quatrième album du groupe The Dandy Warhols sorti en 2003. Le chanteur Courtney Taylor-Taylor est apparu dans son propre rôle dans la deuxième saison de Veronica Mars. Quelques mois plus tard, les téléspectateurs ont découvert une autre version du générique, doté d’un tempo plus lent pour une troisième saison qui faisait entrer l’héroïne à l’université. Ce générique a été repris par Alejandro Escovedo dans le film sorti en 2014 puis par Chrissie Hynde, chanteuse de The Pretenders, pour la quatrième saison diffusée en 2019. A noter aussi que The Dandy Warhols ont sorti en 2009 « The dandy warhols are sound », mix d’origine de l’album « Welcome to the Monkey House ». Celui-ci contient une version plus brute de « We used to be friends » qui se rapproche de l’énergie psychédélique de leurs concerts. Le groupe de Portland a célébré son 25e anniversaire l’an dernier, affichant complet à l’Olympia.
Le générique de SMALLVILLE, la série qui retrace la jeunesse de Clark Kent, futur Superman :
« Somebody save me » est
extrait de « The golden hum », troisième et dernier
album de Remy Zero sorti en septembre 2001. Ce morceau a eu droit à
de nombreux passages radios en France, à l’époque de la première
diffusion française de Smallville en 2003. Le groupe de l’Alabama
est apparu en 2002 dans le final de la première saison, interprétant
le titre « Perfect memory », lui aussi extrait de « The
golden hum ». A noter que Remy Zero, fondé en 1989, a été
repéré par Radiohead avant même d’avoir sorti un album. Ils ont
d’ailleurs participé à une partie de la tournée « The
bends ». La une du site internet de Remy Zero rend hommage à
Gregory Slay, leur batteur, décédé à 40 ans le 1er janvier 2010.
Le générique de iZOMBIE, la série qui sonde les états d’âme des morts, des vivants et des morts-vivants :
« Stop I’m already dead » de Deadboy & the Elephantmen est le single issu de « We are night sky », leur deuxième et dernier album sorti en 2006. Ce morceau avait déjà été utilisé en 2008 dans le film d’horreur “Day of the dead” de Steve Miner, remake très différent du “Jour des morts-vivants” de Georges A. Romero, sorti en 1985. Souvent comparé aux White Stripes et influencé par les Pixies, Nick Cave et Bob Dylan, le groupe Deadboy & the Elephantmen, basé en Louisiane, s’est formé en 2000 et s’est séparé sept ans plus tard. Mais la télé a la capacité de ressusciter et d’immortaliser certains morceaux. Pour le deuxième épisode de sa saison 4, IZombie a utilisé « Blood music », autre extrait de l’album « We are night sky ».
Attention ! Liste garantie non exhaustive. Pour votre santé, évitez d’écouter trop gras, trop sucré, trop salé.
NATURAL DISORDER (rock alternatif – metal progressif)
Actif depuis 2016 en Normandie, Natural Disorder a eu la bonne idée de laisser traîner son premier album dans les studios de Radio 666. « Spelunkers » et « To fill a blank space » donnaient un bel aperçu de ce qu’il est possible de faire avec un batteur très punchy allié à des gratteux inventifs. Le rythme est soutenu tout au long de la galette mais réserve son lot de belles surprises à chaque titre. Une belle énergie sublimée par Sue, chanteuse qui maîtrise parfaitement sa puissance vocale. Le tout devrait donner envie à tout bon festival rock de les programmer. Sortie officielle du 9 titres « Corrosion & Passion » le 19 janvier.
WE HATE YOU PLEASE DIE (garage rock)
Le quatuor rouennais prévoit son deuxième album pour automne/hiver 2020. Le successeur de « Kids are lo-fi » contiendra entre dix et douze titres dont « Coca Collapse » et « Support your local liars » déposés récemment au pied du sapin. Quelques pistes seront des lives. D’ailleurs, la rage des récents concerts laissent envisager un album plus sombre que le précédent. Le thème de l’effondrement sociétal n’est jamais loin. Mais le groupe promet quelques touches pop. Car il y a aussi des réjouissances dans ce monde. La preuve : une belle bande de potes s’éclate en faisant de la musique qui fuzz. A Beauregard et Rock en Seine par exemple. Et à la Maroquinerie, à Paris, le 3 octobre dernier, en première partie de leurs voisins rouennais MNNQNS :
METRO VERLAINE (pop sauvage)
Team Rimbaud ou team Beaudelaire ? Vous pourriez aussi être séduits par Metro Verlaine. Très tôt, le groupe a donné des envies de virée nocturne jusqu’à Evreux et/ou Manchester. A se demander si les deux villes n’étaient pas jumelées. Avec des influences assumées (Joy Division et The Cure en tête), il y avait un risque de sombrer dans la caricature. C’est pourtant bien un sans-faute que la bande à Raph et Axel Verlaine ont réalisé avec « Cut-up », premier album où se mêle polaroïd, tequila sunrise, Richard Hell, codéine et crocodile. Les voix prennent aux tripes, les guitares surfent sur les bonnes fréquences, ça percute quand il faut où il faut. Des bonnes sensations préservées par le single « Velours noir » sorti fin 2018. Vivement la suite !
ALICE ET MOI (french pop)
Dans un océan d’électro-pop, il y a une artiste qui tire son épingle du jeu par son second degré et qui le prouvera encore le mardi 28 janvier à la Cigale, à Paris. Après le malicieux EP « Filme-moi » en 2017, Alice et moi a transformé l’essai l’an dernier avec « Frénésie », son deuxième EP. Fini la frustration propre aux formats 4 ou 5 titres. Ce sont désormais 12 chansons que la chanteuse s’apprête à sortir. Elles parleront d’amour, d’obsession, du désir et des rapports femmes-hommes. Premier titre prévu en mars. Album pour septembre au plus tard.
MALO’ (pop)
Que ce soit en anglais ou en français, Malo’ sait offrir à des mélodies entêtantes une interprétation épique. Les excellents « I believed » et « Let it go » ne doivent pas cacher les autres pépites de l’album « Be/Être » sorti en février 2018. Très bon chanteur et multi-instrumentiste, Malo’ sait que l’émotion passe aussi par le silence.
Mardi 19 novembre, les organisateurs du festival Beauregard ont révélé trois premiers noms pour la douzième édition qui se déroulera du 2 au 5 juillet : les rappeurs de PNL pour le vendredi, la chanteuse Catherine Ringer et le groupe rap-metal Body Count pour le samedi.
« Annoncer des noms en novembre est un pari » explique Paul Langeois, co-directeur du festival Beauregard. « Il faut les avoir confirmés et bien sûr avoir autorisation de les annoncer. Les trois premiers noms représentent bien ce qu’est notre événement aujourd’hui. »
PNL confirme l’intérêt grandissant du programmateur pour les musiques urbaines : « Les rappeurs remplissent les salles. Ne pas le prendre en compte serait une erreur de notre part. Ce sont aussi des familles qui écoutent ce style de musique. Depuis deux ans, avoir un ou deux concerts par jour de musiques urbaines est un objectif. »
Côté pop, la chanteuse Catherine Ringer est incontournable selon Paul Langeois : « Elle va être sollicitée par plein de festivals pour une tournée lors de laquelle elle chantera le répertoire des Rita Mitsouko. Je suis sûr qu’il y aura au moins une quinzaine de dates de Catherine Ringer cet été en France mais elle ne fera pas quatre festivals en Normandie ! »
Enfin, en matière de gros son, le groupe californien Body Count rappellera les années 90 et sa capacité à allier rap et metal. Le rappeur Ice-T et sa bande ont déjà fait sensation l’an dernier au Hellfest. Leur venue à Hérouville-Saint-Clair coïncidera avec la sortie l’an prochain de «Carnivore », son septième album studio. « J’essaie de faire venir au moins 50% d’artistes internationaux » insiste Paul Langeois. « Les festivaliers de Beauregard écoutent ainsi des artistes qu’ils ont rarement l’occasion de voir ailleurs en France. »
La billetterie pour le festival
Beauregard 2020 est ouverte. Les organisateurs espèrent dépasser
une nouvelle fois les 100 000 festivaliers et prévoient de révéler
cinq autre noms d’ici le 15 décembre.
Fra, chanteur de The Eternal Youth, avait prévenu au festival Art Sonic, à Briouze, le 19 juillet dernier : leur prochain disque devrait être prêt pour début 2020. Quelques récentes photos postées sur les réseaux sociaux l’ont confirmé. Moins d’un an après la sortie physique du premier album, les quatre rockeurs sont retournés au Swan Sound Studio, à la Ferrière-Harang, le 5 octobre dernier. Ils font donc de nouveau confiance à Guillaume Doussaud pour l’enregistrement et le mixage. Une excellente idée tant le son des titres « Back to 1985 » et « A new beginning » faisaient ressortir leur volonté d’en découdre.
En attendant de connaître la date de sortie du successeur de « Me and you against the world », la nouvelle référence du punk mélodique est à écouter vendredi soir au Normandy, à Saint-Lô, en première partie de Lysistrata et It It Anita. Des places sont à gagner dans les Apéronews de Radio 666 entre 18h et 19h.
Pour ouvrir sa saison culturelle, la Maison de l’Etudiant de Caen a l’habitude de concocter un beau programme. Après l’électro-pop sucré d’Alice & Moi l’an dernier, invitation à l’évasion avec deux groupes indie-pop dont les noms semblent être inventés pour être écrits sur la même affiche : Requin Chagrin et La Faim du Tigre.
La Faim du tigre, groupe formé à Cherbourg, semble lui aussi s’inspirer du littoral. « Marasme », leur premier EP sorti en 2014, a été reperé par les Inrocks Lab. A l’époque, La Faim du tigre était un duo. Ils ont depuis trouvé un bassiste et un batteur qui contribuent à rendre leurs concerts très convaincants. Après avoir remporté le tremplin Phénix Normandie 2018, le quatuor normand a notamment joué au festival Les Art Zimutés, à Cherbourg, et au festival Papillons de nuit 2019, à Saint-Laurent-de-Cuves. Beaucoup de mélancolie dans les guitares mais les voix semblent être porteuses d’espoir. A tout moment, les rythmes peuvent devenir solaires. De quoi avoir hâte de découvrir le deuxième EP enregistré au printemps dernier aux Studios Télémaque, à Fresney-le-Puceux, dans le Calvados.
Requin Chagrin, formé à Ramatuelle, dans le Var, devrait aider les étudiants à prolonger l’été. Leur son est celui de l’océan. Sur les vagues formés par des guitares ni trop grasses ni trop cristallines, les voix surfent sans difficulté et appelent à prendre de la hauteur. L’album « Sémaphore », composé de dix titres, est sorti au début de l’année sur le label KMS disques, label de Nicola Sirkis. Le groupe aux influences new-wave a d’ailleurs assuré une quinzaine de premières parties pour Indochine.
Concerts gratuits de La Faim du tigre et de Requin Chagrin le mercredi 25 septembre, à 20h, à la Maison de l’Etudiant, sur le campus 1 de Caen.
Oyez ! Oyez ! Samedi 21 et dimanche 22 septembre, Merville-Franceville, dans le Calvados, redevient Merravilla pour mettre à l’honneur le médiéval-fantastique à travers des rencontres littéraires, des jeux de rôle, un marché, des conférences et des spectacles. Les passionnés des sagas « Le seigneur des anneaux », « Game of thrones » ou « The legend of Zelda » partageront leur passion pour l’imaginaire au rythme de nombreuses animations musicales.
Les habitués du festival Cidre et Dragon noteront tout d’abord le retour de La Horde. Ce groupe, né à Merravilla en 2010, allie bouzouki, mandoline, accordéons et percussions. Plus récent, le duo Geeks & Music, formé l’an dernier par un violoniste et un pianiste, mélange des airs célèbres de la musique classique, du cinéma et de la pop-culture.
Parmi les autres animations musicales du dizième Cidre et Dragon, du fest noz par les Belges de C’HAG et des mélodies du monde reprises par les sept musiciens du groupe caennais The Troubadours. Enfin, après un concert très remarqué le 29 juin au festival Meuh zic, à Saonnet, le goupe corrézien Les Humeurs Cérébrales sera de retour dans le Calvados avec la ferme intention de faire danser hobbits et gobelins. Leur trad’n folk, inspiré par le rock celtique, rassemble guitare, voix, violon et accordéon.
Le rendez-vous incontournable du cinéma américain se déroule du 6 au 15 septembre. Cette 45e édition accueillera entre autres Kristen Stewart, Johnny Depp, Geena Davies, Pierce Brosnan et Sophie Turner. Et peut-être toi parmi les festivaliers ? Tour d’horizon des motivations.
Découvrir des films qui vont compter
Croiser des stars, c’est bien. Voir des bons films, c’est mieux. Les palmarès de ces dernières années incitent à surveiller la compétition. L’an dernier, le jury remettait le grand prix à « Thunder Road » de Jim Cummings, comédie qui dénonçait la masculinité toxique. Quelques années auparavant, en 2015, « 99 homes » réunissait Michael Shannon, Andrew Garfield et Laura Dern pour un film coup de poing sur les conséquences de la cupidité. En 2014, avant son auréolé « La la land », Damien Chazelle insistait déjà dans « Whiplash » sur la rigueur et les sacrifices inhérents à une carrière artistique.
Enfin, impossible d’oublier le road-movie familial « Little Miss Sunshine » qui écorchait gentiment mais sûrement le culte de l’apparence en 2006. Deauville peut aussi évoquer aux cinéphiles « Il faut sauver le soldat Ryan » de Steven Spielberg, « Memento » de Christopher Nolan, « Dans la peau de John Malkovich » de Spike Jonze, « Mother » de Darren Aronofsky ou la comédie romantique sans histoire d’amour « 500 days of summer » de Marc Webb. Bien entendu, cette liste est totalement subjective. Cette année, une soixantaine de films – dont quatorze en compétition – seront projetés. Le jury, présidé par l’actrice Catherine Deneuve, réunit notamment le réalisateur, scénariste et auteur de bande dessinées Antonin Baudry, l’acteur Gaspard Ulliel et le rappeur Orelsan, comédien en 2015 dans le film « Comment c’est loin ». Le jury de la révélation est représentée par l’actrice Anna Mouglalis.
2. Etre fan de Kristen Stewart
Révélée en 2012 dans le thriller « Panic Room » de David Fincher puis dans « Into the wild » de Sean Penn, la talentueuse Kristen Stewart a brillé dans la saga romantico-vampiresque Twilight avant de tourner dans des films d’Olivier Assayas, Woody Allen et Ang Lee. Les enfants du rock se souviendront aussi qu’elle a interprété Joan Jett dans « The runaways », biopic présenté à Deauville en 2010, les plus littéraires auront peut-être en tête l’adaptation du célèbre livre « On the road » de Jack Kerouac. A 29 ans, Kristen Stewart a donc une filmographie des plus impressionnantes. Celle qui incarne une des nouvelles « Drôles de dames » se verra remettre un Deauville Talent Award le vendredi 13 septembre. La soirée hommage sera suivie de la première française de « Seberg » de Benedit Andrews. Kristen Stewart y incarne une comédienne victime d’un programme de surveillance mis en place par le FBI.
3. Applaudir de nombreux talents et réviser leurs filmographie
Et si le talent s’accompagne du succès, tant mieux ! Vendredi 6 et samedi 7 septembre, l’Irlandais Pierce Brosnan foulera de nouveau les planches cinq ans après la promotion du film d’espionnage « The november man ». Sans oublier de revoir « Goldeneye », ses fans l’apprécieront dans des rôles très différents de l’agent 007 grâce à « The ghost writer », « Mars attacks », « Thomas Crown » et « Mamma Mia ! Here we go again ». Dimanche 8 septembre, Johnny Depp, acteur fétiche de Tim Burton, viendra pour l’avant-première de « Waiting for the barbarians » de Ciro Guerra. Les mordus de Tim Burton seront ravis de revoir Johnny Depp dans « Edward aux mains d’argent » et « Sweeney Todd » mais aussi Geena Davis dans « Beetlejuice ». L’actrice, inoubliable Thelma dans « Thelma et Louise », présentera mardi soir « Tout peut changer », documentaire qui dénonce des décennies de discrimination à l’égard des femmes à Hollywood. Parmi les autres comédiennes talenteuses mises à l’honneur à Deauville, Sienna Miller défendra « American Woman » l’histoire d’une caissière dont la fille adolescente disparaît mystérieusement. La venue de Sienna Miller permettra de revoir au cinéma « American Sniper » et « Interview ».
4. Se réconcilier avec le genre documentaire
Si vous ne vous attardez jamais devant la télé quand il s’agit d’un documentaire, c’est peut-être le moment de leur redonner une chance via « Les Docs de l’Oncle Sam ». Rappelons tout d’abord la programmation de « Tout peut changer », documentaire qui interroge sur la représentation des femmes dans l’industrie du divertissement. Les autres sujets ne manquent pas non plus d’intérêt : les premiers soignants des malades du sida aux Etats-Unis dans « 5B », la conquête de la Lune dans « Apollo 11 », les origines du film Alien dans « Memory – The origins of Alien », la transformation d’un terrain aride en ferme éco-responsable dans « Tout est possible », le son au cinéma dans « Making waves : the art of cinemtic sound » et le célèbre compositeur et saxophoniste de jazz Miles Davis dans « Miles Davis : birth of the cool ».
5. Le marathon « Game of thrones »
Fan ou non de la célèbre saga fantasy, difficile de ne pas saluer l’initiative du festival de Deauville : projeter tous les épisodes de « Game of thrones » au cinéma à raison d’une saison par jour. Cet événement s’accompagne de la venue à Deauville de Sophie Turner, interprète de Sansa Stark. Une belle manière de conforter deux idées défendues à Deauville depuis dix ans : des séries peuvent atteindre la qualité scénaristique et/ou technique d’un grand film. Les fans de David Lynch attendent désormais l’intégrale de « Twin Peaks : the return ».