Cet été, LYS enchaîne les festivals avec Steve Hewitt

Avec une décennie et des centaines de concerts au compteur, le groupe rock Lys a entamé il y a quelques mois une tournée anniversaire avec Steve Hewitt, célèbre batteur de Placebo jusqu’en 2007 puis chanteur-guitariste de Love Amongst Ruin. Le natif de Manchester est une figure incontournable du groupe rennais puisqu’il a produit leur premier album (« Go your own way » en 2013) et a participé à la batterie au deuxième album (« Redbud » en 2015).

Formé en 2007 et influencé par The Doors, Radiohead et Massive Attack, le groupe Lys envoûte par la voix douce de Nicolas Veron et des mélodies mélancoliques sur rythmes angoissants. Ce cocktail ravive la grande époque du rock alternatif, devenu trop rare aujourd’hui, tout en y apportant une bonne dose de modernité. Les connaisseurs auront reconnu la voix du chanteur irlandais Craig Walker sur « The mistake ». L’ancien leader d’Archive a en effet participé à l’écriture du deuxième album de Lys.

Après le concert du 31 juillet aux Musicales de Cormeilles-en-Pays-d’Auge, dans l’Eure, le quatuor jouera le 2 août au festival de Pia, dans les Pyrénées-Orientales, le 15 août au festival belge Park Rock et le 23 août au festival Dezing, à Saint-Jean-d’Ardières, dans le Rhône. Lys sera aussi au Live at heart festival, en Suède, le 4 septembre avant un retour à Rennes, à l’Ubu, le 12 septembre. D’autres concerts sont prévus en octobre.

Interview avec LYS à écouter dans Les Apéronews du jeudi 1er août, entre 18h et 19h, sur Radio666 (99.1 FM à Caen et radio666.com)

DIONYSOS : prochain album en janvier

Samedi 20 juillet, au festival Art Sonic, à Briouze, Dionysos a prouvé qu’il avait gardé son énergie scénique. Ce groupe rock, formé en 1993, a aussi donné à entendre plusieurs titres qui figureront sur son neuvième album studio. Le même jour, interrogé sur le plateau Radio Pulse / Radio Pulse, le chanteur Mathias Malzieu a donné quelques informations sur ce nouvel opus. « Il est prêt. Tous les morceaux sont enregistrés. L’album s’appelle « Surprisier » et sortira en janvier prochain. » En écho au titre de l’album, Mathias promet « plein de petites surprises ». Deux chansons ont déjà été révélés : « Paris brille-t-il » et « Une sirène à Paris », du même nom que le dernier roman de Mathias dont il réalisera lui-même l’adaptation ciné. Le tournage se déroulera cet automne.

Un troisième single, accompagné d’un clip, est prévu pour septembre. « Il y a tout un monde qui se construit autour de l’album, le livre et le film. » Habitué des univers étendus, le fan de Star Wars confirme aimer « les possibilités d’arborescence ».

A Beauregard, n’arrive pas en retard !

Raphaël et ses complices de « We Hate You Please Die » vont réveiller John vendredi à 16h30.

Pour ouvrir en beauté les quatre jours de son édition 2019, le festival Beauregard accueille quatre groupes normands : MNNQNS, We Hate You Please Die, Beach Youth et Embrasse Moi. Synchronisation des montres !

MNNQNS (rock) jeudi à 17h50

Cette année, John frappe fort pour l’ouverture de son festival avec MNNQNS, groupe rock de Rouen, qui a notamment assuré avec brio la première partie de Franz Ferdinand le 24 mars 2018 au Zénith de Caen. La même année, les mannequins remportaient le Prix Ricard S.A Live Music. Les premiers albums de Blur ont sûrement influencé ce groupe formé en 2013. Mention spéciale pour le titre « If only they could » dans lequel les guitares se répondent à merveille.

Après Beauregard le 4 juillet, MNNQNS le lendemain aux Eurockéennes de Belfort. A noter aussi : un retour à Londres le 17 octobre pour un live au Thousand Island. Avant ça, les mannequins joueront le 3 octobre à Paris, à la Maroquinerie, où ils partageront l’affiche avec un autre groupe rouennais qui a lui aussi tapé dans l’œil de John : We Hate You Please Die.

WE HATE YOU PLEASE DIE (garage / grunge) vendredi à 16h30

Le 1er février dernier, au Big Band Café, à Hérouville-Saint-Clair, le jury du tremplin John’s session a choisi le rock garage grunge de WE HATE YOU PLEASE DIE, WHYPD pour les intimes. « Kids are lo-fi », le premier album de ces quatre musiciens rouennais, est un concentré d’énergie qui n’est pas sans rappeler la fougue du héros des bande-dessinées Scott Pilgrim. En live, que ce soit au Cargö, à Caen (en première partie de la nouvelle sensation new-yorkaise Bodega) ou lors du Printemps de Bourges, l’influence Nirvana est clairement assumée. Y est ajoutée une bonne dose de fuzz.

Mathilde, atout rythmique de We Hate You Please Die.

On pourra aussi apprécier dans WE HATE YOU PLEASE DIE la manière dont les voix se répondent sans jamais sombrer dans la cacophonie. Enfin et surtout, comme tout groupe qui ne manque pas d’énergie, la batterie est un poste clé. A ce titre, la batteuse de WE HATE YOU PLEASE DIE fait bien plus qu’assurer le job. En attendant le deuxième album, WHYPD a un agenda concert bien chargé. Ne surtout pas manquer leur passage au dixième Rock in the Barn le 14 septembre à Vexin-sur-Epte, dans l’Eure !

BEACH YOUTH (surf pop) samedi à 15h20

Le nom l’indique : ces quatre garçons ont envie de célébrer la jeunesse, la plage, les cocktails, l’été et les festivals qui vont avec. Les guitaristes ont résisté aux sirènes de la distortion et laissent une bonne place à la basse comme dans « Classroom », titre hyper cool qui a réchauffé l’hiver 2018-2019 sur Radio 666.

Avec leur deuxième EP, les Caennais de Beach Youth affichent davantage l’ambition de faire danser les festivaliers. Le soleil prévu à Beauregard ressemble à un parfait alignement des planètes. Pour plus de surf-pop, rendez-vous le 11 juillet aux Belles Rives Festival, à Caen. Et pour en savoir plus sur cette bande de potes qui aiment le foot et qui supportent le Stade Malherbe de Caen, tu peux réécouter leur interview Balance Ta Prog diffusée en mars sur 666 :

EMBRASSE MOI (chanson) dimanche à 15h30

Dans ce quatuor caennais, les influences ne sont pas évidentes et c’est sûrement un de leurs charmes ! Embrasse Moi fait rimer originalité et simplicité. Ici, rien n’est forcé, ce qui a pour avantage de valoriser les paroles en français. Celles-ci font passer d’un décor à un autre avec une facilité déconcertante. Ecouter « J’ai un plan » puis « Club » donnera un bon exemple. Mention spéciale au très bon travail d’arrangement qui permet au groupe de faire durer un titre sept minutes sans perdre l’auditeur. Embrasse Moi pourait aussi très bien supporter un album concept contenant un morceau d’une dizaine de minutes.

Après Beauregard le dimanche 7 juillet, les quatre caennais pourront être écoutés à Saint-Pair-sur-Mer le 30 août, à Barfleur le 31 août et à nouveau à Hérouville-Saint-Clair le 12 octobre, en première partie de Cléa Vincent.

Alec Rec sort un nouveau clip

Dimanche 23 juin, Alex Rec a mis en ligne le clip du titre « When you’re good ». Le tournage s’est déroulé dans le chambre du chanteur, lieu où il a composé son premier album « From bedroom to gigs » sorti l’an dernier. Le réalisateur Massimo Ostolidi a fait appel à une quinzaine de figurants.

Philippe Zdar laisse derrière lui des musiques solaires

Le soir du mercredi 19 juin, Philippe Cerboneschi, alias Zdar, membre du duo électro Cassius, est mort accidentellement à Paris. Le musicien, DJ et producteur a marqué l’histoire de l’électro et s’est aussi écrit un nom dans le milieu du rock.

Depuis 1996, l’acteur incontournable de la french touch formait avec Hubert Blanc-Francard le duo Cassius. Succès retentissant dès le premier album. En 2006, un ton plus rock résonnait avec le single « Toop toop » sur lequel chantait Zdar :

Acteur incontournable de la french touch, Zdar était aussi un producteur renommé. Il avait notamment travaillé avec The Rapture, Cat Power, M, Housse de Racket et MC Solaar. Parmi les albums marquants qu’il a produit, ceux du groupe Phoenix sont incontournables. Réalisé en 2008, « Wolfgang Amadeus Phoenix », quatrième opus du groupe versaillais, a reçu en 2010 le Grammy Awards du meilleur album alternatif.

Plus récemment, Franz Ferdinand s’est assuré un retour gagnant en lui confiant le mixage et la production de « Always ascending », cinquième album du groupe écossais sorti début 2018.

Le cinquième album du duo Cassius sort ce vendredi 21 juin. Intitulé « Dreems », il est porté par le single « Don’t let me be ». Celui-ci pourrait bien nous faire danser tout l’été.

Twin Mood en concert ce vendredi à Caen

Alexandre, Maï Rose et Laurent forment le trio Twin Mood.

Laurent, chanteur-pianiste, Maï Rose, vocaliste, et Alexandre, chanteur-guitariste, ont construit un set pop n’ jazz avec l’objectif de faire au maximum chanter et danser le public. Les morceaux repris vont des années 30 à aujourd’hui. Pour le O’donnell’s Irish Pub, le trio prévoit un événement en trois temps. « La première partie sera plutôt pop avec des reprises d’Alicia Keys, Ed Sheeran et Adèle » précise Maï Rose. « La deuxième est plutôt jazz avec notamment des morceaux de Ray Charles et Judy Garland. Enfin, la troisième partie est composée de standards qui fonctionnent toujours très bien avec le public ». Parmi les incontournables, la chanteuse mentionne « Hotel California » de The Eagles, « Let it be » de The Beatles et « Say a little prayer » d’Aretha Franklin.

Ce vendredi, le groupe caennais jouera dans un lieu qu’il connaît bien. « Nous avons déjà joué au O’Donnell’s et nous en gardons le souvenir d’un accueil chaleureux aussi bien par le personnel que par le public » explique la chanteuse, toujours heureuse de voir le public chanter et danser à la fin de la soirée. « Les standards que nous reprenons se prêtent bien à l’ambiance d’un pub irlandais. »

A Caen, Twin Mood a aussi joué au restaurant La Tomette et au Verre Dit Vin. Formé il y a un an, le groupe caennais compte déjà une trentaine de concerts à son actif, la plupart lors de mariages. Maï Rose en retient l’esprit de fête, les sourires et les larmes de joie : « Les mariés nous écoutent toujours attentivement. On se sent comme un maillon supplémentaire pour le bon déroulement de la plus belle journée de leurs vies. Souvent, ils choisissent un ou deux morceaux qui ont une importance dans l’histoire de leur couple. Et au moment de jouer devant les invités, l’émotion est décuplée ! » Twin Mood est souvent amené à jouer « A thousand years », une chanson de Christina Perri popularisée par les films romantico-vampiriques Twilight. Plus original, des mariés ont demandé à Laurent et Alexandre un thème de la saga Star Wars. Challenge accepté. La force était avec eux.

Pour le grand public, après la soirée de vendredi au O’Donnell’s Irish Pub, la prochaine date de Twin Mood sera un apéro-concert le vendredi 28 juin à Réville. Les trois musiciens ont chacun d’autres projets musicaux : Laurent chante dans le duo de reprises Upstairs, Alexandre est membre du groupe Haston, et Maï Rose est aussi bien à l’aise sur le rock de Drytown Project que sur la pop-électro de JVNE dont le deuxième EP vient d’être enregistré.

Infos pratiques : Concert de Twin Mood le vendredi 24 mai, à 21h, au O’donnell’s Irish Pub, 20 quai Vendeuvre, 14000 CAEN.

Près de Caen, le prochain festival d’Emiéville se dévoile

La sixième édition des Festives d’Emiéville aura lieu le samedi 31 août. Miss Paramount, Jayde et le groupe Décap’Soul sont les trois premiers noms annoncés par l’association organisatrice.

Miss Paramount chantera le 31 août à Emiéville.

Depuis son passage au Printemps de Bourges 2019, Mégane Dumas, alias Miss Paramount, ne cesse de faire parler d’elle. L’an dernier, son premier album, constitué de dix standards dont « Fever » de Peggy Lee et « These boots are made for walkin' » de Nancy Sinatra, a permis de découvrir une partie de ses influences et lui a valu d’être remarquée dans plusieurs médias. La chanteuse de jazz poursuit son beau début de carrière avec la sortie de « Spatio-temporel », un EP contenant cinq compositions. Le titre « Job », qui fait rimer glamour avec humour, a fait l’objet d’un très joli clip à voir ici :

En attendant d’écouter la pin-up à Emiéville le 31 août, Miss Paramount, originaire du Bessin, reste fidèle aux commémorations du Débarquement en Normandie. Elle donnera un concert le 7 juin lors de la fête de libération de Creully.

Chanteuse du groupe rock Unbridled, basé à Saint-Sauveur-Lendelin, Jayde s’apprête à faire ses premiers concerts en solo. Elle se produira le 27 mai à Trouville-sur-Mer dans le cadre du festival « Faire la fête sans perdre la tête » et reviendra à Trouville le samedi 6 juillet pour un concert à l’école de musique, de 18h30 à 19h30, dans le cadre du festival « Le Préau ». Son premier titre « Is this gonna happen today » devrait valoir un beau succès à celle qui fidélise déjà des centaines d’abonnés sur instagram en publiant des reprises à la voix, au ukulele, à la guitare et au piano. Mention spéciale à sa récente cover de « Balance Ton Quoi » (Angèle). Ne manquez pas le passage en direct de Jayde sur Radio666 le mardi 11 juin à 20h30.

Cette année, les Emiévillaises et Emiévillais accueilleront aussi Décap’Soul, un groupe caennais de funk et de soul. Composé de six membres dont une chanteuse et un saxophoniste, la formation reprend James Brown, Stevie Wonder, Keziah Jones, Chic et Bruno Mars. Décap’Soul a notamment joué au Portobello Rock Club, à Caen, et au pub Le Tommy’s, à Ouistreham. Leur prochain concert aura lieu le vendredi 24 mai, à 20h30, au Bistrot du Palais, à Caen.

Suivez l’actu des Festives d’Emiéville 2019 dans les prochains épisodes de Balance Ta Prog sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com ! Et rendez-vous à Emiéville le samedi 31 août !

3 bonnes raisons de headbanger au Pulse Fest

Samedi 16 mars, Radio Pulse propose la quatrième édition du Pulse Fest. La tête d’affiche est le groupe [No one is innocent]. Rendez-vous à 20h à la halle d’Alençon, dans l’Orne. 

Raison n°1 : No One Is Innocent

Fondé en 93 à Paris, l’incontournable groupe de rock et heavy metal français a une discographie des plus inspirantes pour qui aime les paroles revendicatives sur musique puissante. 25 ans après sa sortie, le single « La Peau », extrait du premier album, reste un indispensable hymne contre le racisme. Parmi les albums cultes, tu compteras aussi Revolution.com qui avait le mérite de nous interroger sur les limites de la contestation virtuelle alors que se profilait l’avènement des réseaux sociaux. Le même album contenait « Où étions-nous ? », triste constat des conséquences d’un abandon des urnes. Mais pas question de trop se lamenter pour No One qui réaffirme haut et fort sa révolte dans « Propaganda », album sans faute sorti en 2015. Il s’ouvre avec un digne titre hommage à Charlie, fait sonner la rage de la désillusion et appelle à rester vigilant face à toute idéologie. La tournée Propaganda méritait d’être immortalisée. Elle l’a été dans le très beau coffret CD-DVD live Barricades.

Après cette tournée pleine de sueur, on aurait pu imaginer le groupe rincé au point de se reposer quelques années. Mais ce serait mal connaître Kemar, Skanka, Bertrand, Gael et Popy. Le septième album studio, Frankenstein, sorti l’an dernier, prouve que No One n’a rien perdu de sa rage. L’esprit combattif se ressent particulièrement avec Ali (King of the ring), sans doute un des morceaux les plus entendus dans Balance Ta Prog.

Raison n°2 : Le Pulse Fest te veut du bien

Tu as l’esprit curieux. La preuve : en 2019, tu es en train de parcourir un site web qui s’appelle Balance Ta Prog. Nous savons aussi que ta curiosité dépasse le cadre musical. Pour connaître des artistes plasticiens d’Alençon et des alentours, va au Pulse Fest ! Les organisateurs te promettent des artistes qui ne font pas dans la dentelle.

Bien sûr, tu ne perdras pas de vue ton envie de voyager en musique. Tu goûteras au psych-rock-punk québécois de Grim Skunnk, groupe originaire de Montréal. Leur nouvel album, « Unreason in the age of madness », a été réalisé par GGGarth Richardson, connu pour son travail sur le premier (et meilleur) album de Rage Against the Machine.

Plus récent, Mickle Muckle, qui a vu le jour en janvier 2018, a déjà été repéré grâce à « RINK », son premier EP autoproduit. Les occasions de les voir en tournée n’ont pas manqué, y compris en Allemagne. Il faut souligner que c’est une belle locomotive pour la scène psyché: Mickle Muckle est à l’origine des Psychedelic Sessions caennaises et de l’annuel Psychedelic Rock Show (prochaine édition le 26 avril au Big Band Café, à Hérouville-Saint-Clair).

Enfin, si tu es d’humeur dubstep, Drum & Bass, le Pulse Fest a aussi ce qu’il te faut en la personne de B. Man, le DJ et animateur de « Mon beat dans ta gueule » chaque vendredi à 20h sur Pulse 90.FM. Ca me fait une parfaite transition pour la troisième bonne raison.

Raison n°3 : Radio Pulse

Quand t’es à Caen, tu penses 99,1. Simple. Quand t’es à Alençon et ses environs, tu te branches sur le 90 FM. Basique. Ok, si tu me disais être ornais, je ne te parlerais pas des premiers pas d’Orelsan auxquels je n’ai pas assisté et encore moins du haras national du Pin ou d’une hypothétique retraite à Bagnoles de l’Orne. En revanche, tu verrais mes yeux briller en évoquant le festival Art Sonic à Briouze, l’association TFT Label basé à L’Aigle, le groupe Bow Low qui me manque tant et La Luciole, la salle de musiques actuelles d’Alençon. Cerise sur le gâteau, j’insisterais pour que tu écoutes Radio Pulse, la radio qui fait vibrer le rock et les cultures alternatives à Alençon depuis janvier 2003. Pas seulement sur les ondes mais aussi, via l’association Pulse Orne, lors d’événements incontournables dont le Pulse Fest fait partie. L’histoire de cette radio mériterait une série télé adaptée du film tiré d’une saga littéraire. Tony Toullier, n’écoutant que sa vocation, son courage et de la bonne zik, a réussi à fédérer une belle équipe autour d’un projet radio solide. Après quatre déménagements, Radio Pulse reste toujours aussi incontournable pour les jeunes ornais de 7 à 90 ans. Oui, ça bloque après 90. Ne me demande pas pourquoi.

Côté programmes, je te conseille notamment « La cuisine au beurre » (le lundi à 21h et le samedi à 14h) avec pour ingrédient la scène normande et « C’est de la locale » (du lundi au vendredi à 18h) pour des infos concerts, festivals, spectacles et pour parler lutte contre les discriminations, actions en faveur de l’environnement et développement local. Mais, quelque soit l’heure et le jour, quand t’entends le nom des autres émissions (Où est mon rottweiler ?, Les fils de Lemmy, Les rats dans la cave, Alençon en a dans le caisson), tu sais que tu vas passer un bon moment à l’écoute du 90,0 FM ou de radiopulse.fr

EN CONCLUSION…CE SOIR…A ALENCON…

!!!!!! SECOUE LA TÊTE AU PULSE FEST !!!!!

Max666

3 bonnes raisons d’aller au Pepper Rock Fest, à Caen

Vendredi 1er et samedi 2 mars, le Portobello Rock Club accueillera du son qui pique mais qui fait du bien. Si tu n’y vas pas, tu le regretteras. Lis cet article et sauve ton weekend.

Première bonne raison : le timing est parfait !

Après avoir profité des terrasses comme jamais pour un mois de février, nous sommes nombreux à redouter le retour de bâton. Tu ne t’inquiètes pas ? Et les giboulées de mars, tu connais ? Avant de te retrouver coincé chez toi à cause de la neige, c’est peut-être le moment ou jamais de sortir ! Ce n’est pas comme s’il y avait un grand nombre de festivals en hiver. Non, non, je t’assure, tu viens et puis c’est tout. Tu mérites mieux qu’une soirée télé canapé avec un chat qui ne veut même pas de toi.

Deuxième (et principale) bonne raison : la prog très épicée

Bizarrement, ce sera la partie la plus longue de l’article. Ce qui est particulièrement bon avec le Pepper Rock Fest, c’est qu’il ne lésine pas sur le rock. C’est même l’ingrédient principal. Plusieurs recettes : psyché, hard-rock, grunge, stoner et punk.

Pour avoir goûté plusieurs fois à leurs reprises, je te conseille vivement d’être dans les premiers rangs pour les BB/BB. Tu auras droit vendredi à ta dose de Sex Pistols, de Runaways et de Stooges avec une charismatique chanteuse qui mène la barque et un guitariste chaud bouillant.

Toujours côté punk, mais en français et avec des compos, t’as rendez-vous samedi avec Where is Kebab ?, groupe qui sait toujours mettre des ingrédients marrants entre deux bonnes tranches de son.

Parmi mes autres coups de cœur, Fuzz Theroy, un groupe qui m’a donné envie de chercher Orléans sur une carte, et Pleine tête, que devrait apprécier les nostalgiques des guitares de DAAD. Du côte des têtes d’affiche, les trois stoners parisiens Red Sun Atacama devraient secouer les jambes, les bras et les têtes d’une centaine de spectateurs samedi au Portobello. Le reste de la prog est appétissant : Near Death Experience, Over the top, Bangkok Riviera, Tritium et Sweet Needles. Je ne te précise pas à chaque fois les jours et horaires, partant du principe que tu feras les deux jours, obligé.

Troisième bonne raison : ta radio préférée au Portobello

C’est la sixième édition. Elle s’appelle The Winter 666 Edition. Les adeptes de la numérologie ne pouvaient pas passer à côté. La radio la plus rock de Caen non plus. Résultat : l’émission Les Apéronews sera en direct du Portobello Rock Club vendredi entre 18h et 19h pour les ondes de 666 : 99.1 FM à Caen pour les puristes, radio666.com pour les progressistes. Si t’es un auditeur malin, t’as déjà saisi ta chance pour gagner des invitations au sixième Pepper Rock Fest.

L’info super bonus qui tue la mort

Il y aura un DJ set de Rafhell tard dans la nuit de vendredi, à partir de 23h30.