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Saison 2, épisode 11

Diffusion le mardi 14 janvier, de 20h30 à 22h30, sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com. Podcast jusqu’au mardi 21 janvier. Qui a balancé sa prog ?

  • LISA LISA
© Amel Hdj – LISA LIS
  • JIMMY USEDBOOTS
  • HUG*
Hug* photographié par Sophie Laforse. Postproduction : Hugo Mrl.
  • NOKARE

3 génériques rock à écouter au Paris Manga & Sci-Fi Show

Samedi 7 et dimanche 8 mars, portes de Versailles, l’événement de la pop-culture accueillera Rose McIver, actrice principale de la série « iZombie », Jason Dohring, connu pour son rôle de Logan Echolls dans « Veronica Mars », ainsi que Tom Welling et Erica Durance, interprètes de Clark Kent et Loïs Lane dans « Smallville ». Montons le son de nos télévisions et révisons 3 bonnes chansons !

En mars 2013, les fans de Veronica Mars ont pu participer au financement du film sorti en 2014. Le T-shirt « She’s back » était une des récompenses.

Le générique de VERONICA MARS, la série qui suit les aventures d’une intrépide détective en herbe :

A long time ago…« We used to be friends » est le premier single extrait de « Welcome to the monkey house », quatrième album du groupe The Dandy Warhols sorti en 2003. Le chanteur Courtney Taylor-Taylor est apparu dans son propre rôle dans la deuxième saison de Veronica Mars. Quelques mois plus tard, les téléspectateurs ont découvert une autre version du générique, doté d’un tempo plus lent pour une troisième saison qui faisait entrer l’héroïne à l’université. Ce générique a été repris par Alejandro Escovedo dans le film sorti en 2014 puis par Chrissie Hynde, chanteuse de The Pretenders, pour la quatrième saison diffusée en 2019. A noter aussi que The Dandy Warhols ont sorti en 2009 « The dandy warhols are sound », mix d’origine de l’album « Welcome to the Monkey House ». Celui-ci contient une version plus brute de « We used to be friends » qui se rapproche de l’énergie psychédélique de leurs concerts. Le groupe de Portland a célébré son 25e anniversaire l’an dernier, affichant complet à l’Olympia.

  • Le générique de SMALLVILLE, la série qui retrace la jeunesse de Clark Kent, futur Superman :

« Somebody save me » est extrait de « The golden hum », troisième et dernier album de Remy Zero sorti en septembre 2001. Ce morceau a eu droit à de nombreux passages radios en France, à l’époque de la première diffusion française de Smallville en 2003. Le groupe de l’Alabama est apparu en 2002 dans le final de la première saison, interprétant le titre « Perfect memory », lui aussi extrait de « The golden hum ». A noter que Remy Zero, fondé en 1989, a été repéré par Radiohead avant même d’avoir sorti un album. Ils ont d’ailleurs participé à une partie de la tournée « The bends ». La une du site internet de Remy Zero rend hommage à Gregory Slay, leur batteur, décédé à 40 ans le 1er janvier 2010.

  • Le générique de iZOMBIE, la série qui sonde les états d’âme des morts, des vivants et des morts-vivants :

« Stop I’m already dead » de Deadboy & the Elephantmen est le single issu de « We are night sky », leur deuxième et dernier album sorti en 2006. Ce morceau avait déjà été utilisé en 2008 dans le film d’horreur “Day of the dead” de Steve Miner, remake très différent du “Jour des morts-vivants” de Georges A. Romero, sorti en 1985. Souvent comparé aux White Stripes et influencé par les Pixies, Nick Cave et Bob Dylan, le groupe Deadboy & the Elephantmen, basé en Louisiane, s’est formé en 2000 et s’est séparé sept ans plus tard. Mais la télé a la capacité de ressusciter et d’immortaliser certains morceaux. Pour le deuxième épisode de sa saison 4, IZombie a utilisé « Blood music », autre extrait de l’album « We are night sky ».

5 albums attendus pour 2020

Attention ! Liste garantie non exhaustive. Pour votre santé, évitez d’écouter trop gras, trop sucré, trop salé.

NATURAL DISORDER (rock alternatif – metal progressif)

Actif depuis 2016 en Normandie, Natural Disorder a eu la bonne idée de laisser traîner son premier album dans les studios de Radio 666. « Spelunkers » et « To fill a blank space » donnaient un bel aperçu de ce qu’il est possible de faire avec un batteur très punchy allié à des gratteux inventifs. Le rythme est soutenu tout au long de la galette mais réserve son lot de belles surprises à chaque titre. Une belle énergie sublimée par Sue, chanteuse qui maîtrise parfaitement sa puissance vocale. Le tout devrait donner envie à tout bon festival rock de les programmer. Sortie officielle du 9 titres « Corrosion & Passion » le 19 janvier.

WE HATE YOU PLEASE DIE (garage rock)

WHYPD le vendredi 5 juillet 2019 au festival Beauregard, à Hérouville-Saint-Clair.

Le quatuor rouennais prévoit son deuxième album pour automne/hiver 2020. Le successeur de « Kids are lo-fi » contiendra entre dix et douze titres dont « Coca Collapse » et « Support your local liars » déposés récemment au pied du sapin. Quelques pistes seront des lives. D’ailleurs, la rage des récents concerts laissent envisager un album plus sombre que le précédent. Le thème de l’effondrement sociétal n’est jamais loin. Mais le groupe promet quelques touches pop. Car il y a aussi des réjouissances dans ce monde. La preuve : une belle bande de potes s’éclate en faisant de la musique qui fuzz. A Beauregard et Rock en Seine par exemple. Et à la Maroquinerie, à Paris, le 3 octobre dernier, en première partie de leurs voisins rouennais MNNQNS :

https://www.youtube.com/watch?v=OiLoXWVRiGo

METRO VERLAINE (pop sauvage)

Metro Verlaine le mardi 8 janvier 2019 dans les studios de Radio 666.

Team Rimbaud ou team Beaudelaire ? Vous pourriez aussi être séduits par Metro Verlaine. Très tôt, le groupe a donné des envies de virée nocturne jusqu’à Evreux et/ou Manchester. A se demander si les deux villes n’étaient pas jumelées. Avec des influences assumées (Joy Division et The Cure en tête), il y avait un risque de sombrer dans la caricature. C’est pourtant bien un sans-faute que la bande à Raph et Axel Verlaine ont réalisé avec « Cut-up », premier album où se mêle polaroïd, tequila sunrise, Richard Hell, codéine et crocodile. Les voix prennent aux tripes, les guitares surfent sur les bonnes fréquences, ça percute quand il faut où il faut. Des bonnes sensations préservées par le single « Velours noir » sorti fin 2018. Vivement la suite !

ALICE ET MOI (french pop)

Dans un océan d’électro-pop, il y a une artiste qui tire son épingle du jeu par son second degré et qui le prouvera encore le mardi 28 janvier à la Cigale, à Paris. Après le malicieux EP « Filme-moi » en 2017, Alice et moi a transformé l’essai l’an dernier avec « Frénésie », son deuxième EP. Fini la frustration propre aux formats 4 ou 5 titres. Ce sont désormais 12 chansons que la chanteuse s’apprête à sortir. Elles parleront d’amour, d’obsession, du désir et des rapports femmes-hommes. Premier titre prévu en mars. Album pour septembre au plus tard.

MALO’ (pop)

Que ce soit en anglais ou en français, Malo’ sait offrir à des mélodies entêtantes une interprétation épique. Les excellents « I believed » et « Let it go » ne doivent pas cacher les autres pépites de l’album « Be/Être » sorti en février 2018. Très bon chanteur et multi-instrumentiste, Malo’ sait que l’émotion passe aussi par le silence.


Saison 2, épisode 7

Diffusion le mardi 19 novembre, de 20h30 à 22h30, sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com. Podcast jusqu’au mardi 26 novembre. Qui balancera sa prog ?

  • MARIE-FLORE
  • IZÏA
  • SKIP THE USE

Beauregard 2020 : un premier aperçu alléchant

Mardi 19 novembre, les organisateurs du festival Beauregard ont révélé trois premiers noms pour la douzième édition qui se déroulera du 2 au 5 juillet : les rappeurs de PNL pour le vendredi, la chanteuse Catherine Ringer et le groupe rap-metal Body Count pour le samedi.

Paul Langeois et Claire Lesaulnier, co-directeurs du festival Beauregard

« Annoncer des noms en novembre est un pari » explique Paul Langeois, co-directeur du festival Beauregard. « Il faut les avoir confirmés et bien sûr avoir autorisation de les annoncer. Les trois premiers noms représentent bien ce qu’est notre événement aujourd’hui. »

PNL confirme l’intérêt grandissant du programmateur pour les musiques urbaines : « Les rappeurs remplissent les salles. Ne pas le prendre en compte serait une erreur de notre part. Ce sont aussi des familles qui écoutent ce style de musique. Depuis deux ans, avoir un ou deux concerts par jour de musiques urbaines est un objectif. »

Côté pop, la chanteuse Catherine Ringer est incontournable selon Paul Langeois : « Elle va être sollicitée par plein de festivals pour une tournée lors de laquelle elle chantera le répertoire des Rita Mitsouko. Je suis sûr qu’il y aura au moins une quinzaine de dates de Catherine Ringer cet été en France mais elle ne fera pas quatre festivals en Normandie ! »

Enfin, en matière de gros son, le groupe californien Body Count rappellera les années 90 et sa capacité à allier rap et metal. Le rappeur Ice-T et sa bande ont déjà fait sensation l’an dernier au Hellfest. Leur venue à Hérouville-Saint-Clair coïncidera avec la sortie l’an prochain de «Carnivore », son septième album studio. « J’essaie de faire venir au moins 50% d’artistes internationaux » insiste Paul Langeois. « Les festivaliers de Beauregard écoutent ainsi des artistes qu’ils ont rarement l’occasion de voir ailleurs en France. »

La billetterie pour le festival Beauregard 2020 est ouverte. Les organisateurs espèrent dépasser une nouvelle fois les 100 000 festivaliers et prévoient de révéler cinq autre noms d’ici le 15 décembre.

Saison 2, épisode 6

Diffusion le mardi 12 novembre, de 20h30 à 22h30, sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com. Podcast jusqu’au mardi 19 novembre. Qui a balancé sa prog ? 

  • Annabella HAWK
  • LA FAIM DU TIGRE
  • FUEL HUMOR

Elisa Erka chante l’amour dans tous ses états

« Corps météo », son premier EP, est sorti le 20 septembre. Interview avec Elisa Erka, artiste multi-talents qui ensoleille l’automne 2019.

Elisa, quels ingrédients contient ton premier EP ?

Il parle d’amour et de toutes ses étapes avec un début, un milieu, une fin. Qu’est-ce que c’est d’être à deux ? Qu’est-ce qu’on ressent ? « Corps météo » parle du moment particulier et passionnel quand les corps traversent plein d’émotions et de situations, la chaleur comme la tempête. « Pardonne moi » est un titre un peu à part sur l’EP, une vision d’impuissance sur la misère dans le monde.

Quels sont tes instruments ?

Je joue du piano et je me sers d’un looper qui sample les voix et le piano. En studio, j’ai travaillé à Londres avec l’arrangeur et producteur Majiker. Sur scène, je suis accompagné par Thomas, un bassiste.

Quand et comment as-tu commencé la musique ?

Très jeune mais de manière assez bordélique car je ne sais pas lire les notes. Mais je m’entoure de personnes qui savent m’aider et m’accompagner quand je crée un début de mélodie. Cela me pousse à être inventive. Le piano est un instrument assez immédiat. Même quand on ne connaît pas les notes, il en ressort quelque chose d’assez instinctif et agréable.

Elisa Erka photographiée par Raphaël Neal.

Quel a été le déclic pour te lancer dans la musique ?

J’ai commencé à composer des chansons et des musiques pour les spectacles que je mets en scène et pour ceux des autres. Quand je chantais, on m’incitait à en faire autre chose.

Tu apparais tout au long du clip de « Corps météo » réalisé par Hector Di Napoli. Tu n’abandonnes donc pas la comédie.

J’ai ma carrière de comédienne qui suit son cours à côté. Pour moi, les domaines du théâtre, du cinéma et la musique s’alternent et se nourrissent.

Elisa Erka, balance ta prog !

J’ai été voir en concert Voyou. Je le trouve super. Je conseille le titre « Seul sur ton tandem ». Le paysage musical pop-électro me plaît beaucoup. Clara Luciani, Jain et Angèle sont des femmes avec des caractères, des physiques, des musiques très différentes. J’adore « La grenade » de Clara Luciani et « Balance ton quoi » d’Angèle. Je trouve qu’il y a une revendication douce dans la musique, quelque chose qui s’affirme. J’aime ce qui est en train de se dessiner chez les femmes dans la musique. Ça m’encourage beaucoup.

Quelles sont tes musiques de films préférées ?

Celles composées par Ennio Morricone. J’aime notamment la bande-son du film « La guerre est déclarée » dans laquelle un de ses morceaux est utilisée.