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Elisa Erka chante l’amour dans tous ses états

« Corps météo », son premier EP, est sorti le 20 septembre. Interview avec Elisa Erka, artiste multi-talents qui ensoleille l’automne 2019.

Elisa, quels ingrédients contient ton premier EP ?

Il parle d’amour et de toutes ses étapes avec un début, un milieu, une fin. Qu’est-ce que c’est d’être à deux ? Qu’est-ce qu’on ressent ? « Corps météo » parle du moment particulier et passionnel quand les corps traversent plein d’émotions et de situations, la chaleur comme la tempête. « Pardonne moi » est un titre un peu à part sur l’EP, une vision d’impuissance sur la misère dans le monde.

Quels sont tes instruments ?

Je joue du piano et je me sers d’un looper qui sample les voix et le piano. En studio, j’ai travaillé à Londres avec l’arrangeur et producteur Majiker. Sur scène, je suis accompagné par Thomas, un bassiste.

Quand et comment as-tu commencé la musique ?

Très jeune mais de manière assez bordélique car je ne sais pas lire les notes. Mais je m’entoure de personnes qui savent m’aider et m’accompagner quand je crée un début de mélodie. Cela me pousse à être inventive. Le piano est un instrument assez immédiat. Même quand on ne connaît pas les notes, il en ressort quelque chose d’assez instinctif et agréable.

Elisa Erka photographiée par Raphaël Neal.

Quel a été le déclic pour te lancer dans la musique ?

J’ai commencé à composer des chansons et des musiques pour les spectacles que je mets en scène et pour ceux des autres. Quand je chantais, on m’incitait à en faire autre chose.

Tu apparais tout au long du clip de « Corps météo » réalisé par Hector Di Napoli. Tu n’abandonnes donc pas la comédie.

J’ai ma carrière de comédienne qui suit son cours à côté. Pour moi, les domaines du théâtre, du cinéma et la musique s’alternent et se nourrissent.

Elisa Erka, balance ta prog !

J’ai été voir en concert Voyou. Je le trouve super. Je conseille le titre « Seul sur ton tandem ». Le paysage musical pop-électro me plaît beaucoup. Clara Luciani, Jain et Angèle sont des femmes avec des caractères, des physiques, des musiques très différentes. J’adore « La grenade » de Clara Luciani et « Balance ton quoi » d’Angèle. Je trouve qu’il y a une revendication douce dans la musique, quelque chose qui s’affirme. J’aime ce qui est en train de se dessiner chez les femmes dans la musique. Ça m’encourage beaucoup.

Quelles sont tes musiques de films préférées ?

Celles composées par Ennio Morricone. J’aime notamment la bande-son du film « La guerre est déclarée » dans laquelle un de ses morceaux est utilisée.

SOUNDS OF ANARCHY vibre au son de « Sons of Anarchy »

Le groupe caennais « Sounds of Anarchy » est né de l’idée de Florian Rizet, motard fan de la série créée par Kurt Sutter. Avec d’autres musiciens, il rend hommage aux bikers les plus célèbres du petit écran.

Diffusée à partir de 2008, la série dramatique « Sons of anarchy » suit le parcours d’un gang de bikers trafiquants d’armes basé en Californie. Cinq ans après son arrêt, les fans n’ont pas oublié la signature musicale de la série qui mélangeait country-folk, blues-rock et rock’n’roll. Pour s’y replonger, outre les 92 épisodes et les cinq compilations, ils ont désormais « Sounds of Anarchy », groupe de reprises né de l’idée de Florian Rizet, son chanteur : « En discutant avec d’autres motards, je me suis rendu compte du nombre important de personnes qui aimaient la série comme moi. J’ai rapidement trouvé d’autres musiciens partants. » Tous ont retrouvé dans la série le plaisir d’enfourcher leurs motos. Après quelques mois de répétions, le quatuor donne son premier concert lors d’un rassemblement de bikers. Un an plus tard, un claviériste vient de rejoindre l’aventure.

L’embarras du choix

Creedence Clearwater Revival, Iggy Pop, Jane’s addiction, Alison Mosshart…la série « Sons of anarchy » ne s’est jamais montré avare pour qui aime le rock. « Il y a tellement de bonnes musiques dans cette série » insiste Ludovic, le sonorisateur. « Quand je l’ai regardé, je n’arrêtais pas d’avoir des envies de reprises. Il a fallu faire des choix sinon ça donnerait des concerts de trois heures ! » Le groupe a notamment sélectionné ‘Girl form the North Country’ de The Lions et ‘Gimme shelter’ des Rolling Stones version Paul Brady and The Forest Rangers. Bien entendu, impossible d’ouvrir les concerts sans ‘This life’, morceau du générique. En bonus, entre les morceaux, le chanteur de Sounds of Anarchy relate quelques anecdotes sur la série. Prochain concert le samedi 26 octobre, à 21h, à l’Orient Express, à Caen.

The Eternal Youth : bientôt le 2e album !

Fra, chanteur de The Eternal Youth, avait prévenu au festival Art Sonic, à Briouze, le 19 juillet dernier : leur prochain disque devrait être prêt pour début 2020. Quelques récentes photos postées sur les réseaux sociaux l’ont confirmé. Moins d’un an après la sortie physique du premier album, les quatre rockeurs sont retournés au Swan Sound Studio, à la Ferrière-Harang, le 5 octobre dernier. Ils font donc de nouveau confiance à Guillaume Doussaud pour l’enregistrement et le mixage. Une excellente idée tant le son des titres « Back to 1985 » et « A new beginning » faisaient ressortir leur volonté d’en découdre.

En attendant de connaître la date de sortie du successeur de « Me and you against the world », la nouvelle référence du punk mélodique est à écouter vendredi soir au Normandy, à Saint-Lô, en première partie de Lysistrata et It It Anita. Des places sont à gagner dans les Apéronews de Radio 666 entre 18h et 19h.


Saison 2, épisode 2

Diffusion le mardi 17 septembre, de 20h30 à 22h30, sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com. Podcast jusqu’au mardi 24 septembre. Qui a balancé sa prog ?

  • DAYSY
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  • SIDEBURN
  • UNDER 314

Requin Chagrin et La Faim du tigre en concert gratuit à Caen

Pour ouvrir sa saison culturelle, la Maison de l’Etudiant de Caen a l’habitude de concocter un beau programme. Après l’électro-pop sucré d’Alice & Moi l’an dernier, invitation à l’évasion avec deux groupes indie-pop dont les noms semblent être inventés pour être écrits sur la même affiche : Requin Chagrin et La Faim du Tigre.

La Faim du tigre, groupe formé à Cherbourg, semble lui aussi s’inspirer du littoral. « Marasme », leur premier EP sorti en 2014, a été reperé par les Inrocks Lab. A l’époque, La Faim du tigre était un duo. Ils ont depuis trouvé un bassiste et un batteur qui contribuent à rendre leurs concerts très convaincants. Après avoir remporté le tremplin Phénix Normandie 2018, le quatuor normand a notamment joué au festival Les Art Zimutés, à Cherbourg, et au festival Papillons de nuit 2019, à Saint-Laurent-de-Cuves. Beaucoup de mélancolie dans les guitares mais les voix semblent être porteuses d’espoir. A tout moment, les rythmes peuvent devenir solaires. De quoi avoir hâte de découvrir le deuxième EP enregistré au printemps dernier aux Studios Télémaque, à Fresney-le-Puceux, dans le Calvados.

Requin Chagrin, formé à Ramatuelle, dans le Var, devrait aider les étudiants à prolonger l’été. Leur son est celui de l’océan. Sur les vagues formés par des guitares ni trop grasses ni trop cristallines, les voix surfent sans difficulté et appelent à prendre de la hauteur. L’album « Sémaphore », composé de dix titres, est sorti au début de l’année sur le label KMS disques, label de Nicola Sirkis. Le groupe aux influences new-wave a d’ailleurs assuré une quinzaine de premières parties pour Indochine.

Concerts gratuits de La Faim du tigre et de Requin Chagrin le mercredi 25 septembre, à 20h, à la Maison de l’Etudiant, sur le campus 1 de Caen.

Cidre et Dragon soigne sa bande-son

Oyez ! Oyez ! Samedi 21 et dimanche 22 septembre, Merville-Franceville, dans le Calvados, redevient Merravilla pour mettre à l’honneur le médiéval-fantastique à travers des rencontres littéraires, des jeux de rôle, un marché, des conférences et des spectacles. Les passionnés des sagas « Le seigneur des anneaux », « Game of thrones » ou « The legend of Zelda » partageront leur passion pour l’imaginaire au rythme de nombreuses animations musicales.

Les habitués du festival Cidre et Dragon noteront tout d’abord le retour de La Horde. Ce groupe, né à Merravilla en 2010, allie bouzouki, mandoline, accordéons et percussions. Plus récent, le duo Geeks & Music, formé l’an dernier par un violoniste et un pianiste, mélange des airs célèbres de la musique classique, du cinéma et de la pop-culture.

Parmi les autres animations musicales du dizième Cidre et Dragon, du fest noz par les Belges de C’HAG et des mélodies du monde reprises par les sept musiciens du groupe caennais The Troubadours. Enfin, après un concert très remarqué le 29 juin au festival Meuh zic, à Saonnet, le goupe corrézien Les Humeurs Cérébrales sera de retour dans le Calvados avec la ferme intention de faire danser hobbits et gobelins. Leur trad’n folk, inspiré par le rock celtique, rassemble guitare, voix, violon et accordéon.

Saison 2, épisode 1

Diffusé le mardi 10 septembre, entre 20h30 et 22h30, sur Radio666 99.1 FM à Caen et radio666.com

Qui a balancé sa prog ? 

  • les FATALS PICARDS
  • ELISA ERKA
  • THE STONED CROWS

Il y avait aussi un max de soundtracks pour célébrer le 45e festival du cinéma américain de Deauville qui se déroulait du 6 au 15 septembre !



LYS fête ses 10 ans avec Steve Hewitt

Jeudi 12 septembre, LYS joue là où son aventure a commencé. Avant le concert à l’Ubu, à Rennes, trois questions au chanteur et compositeur Nicolas Veron :

Lys le jeudi 15 août 2019 au Park Rock festival, à Baudour, en Belgique.

Nicolas, peu de temps après la formation de LYS, le groupe a tourné à l’étranger. Etait-ce très vite un objectif ?

Oui, nous nous sommes rapidement focalisés sur l’envie de jouer aussi bien à l’étranger qu’en France. Pendant un an, nous avons joué dans des bars à Rennes. Ensuite, vu le son, notre musique, nos influences, cela nous paraissait logique de chercher à jouer dans d’autres pays. D’abord en Angleterre, notamment à Londres où j’ai rencontré Steve, puis les Etats-Unis, la Chine et pas mal de pays d’Europe.

Steve Hewitt et Nicolas Veron

Comment as-tu rencontré Steve ?

J’étais un grand fan des premiers albums de Placebo. Quand j’ai su que Steve n’était plus dans le groupe, je lui ai envoyé un message. Nous avons un peu discuté. J’ai décidé de l’inviter à notre concert à Londres mais je ne savais pas s’il viendrait. Il est venu. C’était une très bonne surprise que j’ai failli rater. Le matin du concert, alors que j’étais encore en France, je n’ai pas entendu mes réveils. Mes collègues de l’époque m’ont téléphoné plusieurs fois. J’ai heureusement fini par me réveiller et je suis entré dans le train de justesse !

L’arrivée de Steve a-t-il permis à LYS de franchir un cap ?

Oui. Le projet est devenu beaucoup plus sérieux à partir du moment où Steve s’est investi. Il a apporté une crédibilité. Nous avons beaucoup plus tourné. En studio, nous avons développé un meilleur son, de meilleurs enregistrements. Nous avons eu un mentor de qualité.

Nicolas, balance ta prog !

THE DOORS Love me two times