BalanceTaProg du 21 septembre 2021 : HADA

Diffusion le mardi 21 septembre 2021, sur Radio 666 (99.1 FM Caen) de 20 h 30 à 21 h 30.

Qui a balancé sa prog ?

  • HADA
Le quatuor HADA lors de son premier concert lors de l’événement Les Têtes penchées le samedi 11 septembre 2021 à La Demeurée, à Saint-Contest.

BalanceTaProg du 17 août 2021 : Renan Luce et Lone Track

Diffusé le mardi 17 août 2021, sur Radio 666 (99.1 FM Caen) de 20 h 30 à 21 h 45.

Renan Luce dimanche 15 août 2021 à Courseulles-sur-Mer.

Au sommaire :

  • rencontre avec RENAN LUCE à l’occasion de son concert du dimanche 15 août 2021 à Courseulles-sur-Mer, en clôture de la Semaine Acadienne.
https://youtube.com/watch?v=ExOS8kiqAgk%3Ffeature%3Doembed
  • et interview en direct avec LONE TRACK, auteur-compositeur-interprète à Ouistreham

Cinéma : un documentaire plonge dans les coulisses du festival Élixir

Mercredi 29 septembre 2021, le cinéma Le Café des images, à Hérouville-Saint-Clair (Calvados) projettera le documentaire « Le jour où les Clash sont venus chez nous : l’histoire d’Élixir, le premier festival rock français« .

« Le jour où les Clash sont venus chez nous : l’histoire d’Elixir, le premier festival rock français » est un documentaire coréalisé par Gérard Pont et Jérôme Bréhier. Au fil de ses éditions, cet événement a notamment accueilli Moon Martin, Echo & The Bunnymen et The Undertones. © Morgane production

En partenariat avec le festival Beauregard, le cinéma Le Café des images, lui aussi situé à Hérouville-Saint-Clair (Calvados), propose de se rappeler un festival mythique en projetant le documentaire « Le jour où les Clash sont venus chez nous : l’histoire d’Élixir, le premier festival rock français » le mercredi 29 septembre 2021, à 20 h.

Gérard Pont, producteur du festival Élixir et coréalisateur du film, et Paul Langeois, directeur-programmateur du festival Beauregard, seront présents pour une table-ronde sur les enjeux et la création d’un festival. Celle-ci se déroulera à l’issue de la projection.

Recette bretonne

Le festival Élixir a débuté en 1979. « C’est un festival qui a duré quasiment une décennie », rappelle Jérôme Bréhier, coréalisateur. « Ça a commencé tout d’abord par l’idée d’un festival folk avec un peu toute la fine fleur de la folk anglaise qui débarquait au fin fond du Finistère. »

La Bretagne a ainsi vu jouer Donovan et Murray Head avant que le festival devienne dans les années 80 « plus new wave et plus punk » en accueillant The Stranglers, Simple Minds, « et plus grand public avec Joe Cocker et Stray Cats ».

Le coréalisateur continue de mentionner des noms qui font rêver programmateurs et festivaliers. « On a fini par avoir The Clash, Leonard Cohen, The Cure. Il y a même eu quasiment la première scène de Depeche Mode en France…»

Et impossible de ne pas parler du dernier concert en France de The Clash organisé à Guéhenno, dans le Morbihan, le samedi 13 juillet 1985.

Le documentaire revient particulièrement sur les coulisses du festival et son origine, Pierre Billan et Jean-Paul Billan, deux fils d’agriculteurs. « Ils ont fait appel à Gérard Pont, qui organisait déjà des petits concerts à Brest. »

Organisé par des jeunes, pour des jeunes

Le film, déjà diffusé sur France 3, revient aussi sur les déboires au fil des éditions d’un festival qui a toujours été itinérant, traversant la Bretagne, à chaque fois dans des petites communes. Selon Jérôme Bréhier, ce festival était « désiré par les jeunes, organisé par des jeunes pour des jeunes » mais « finalement pas vraiment aimé des politiques ». Il ajoute : « C’est un peu l’inverse de ce qu’on voit aujourd’hui où chaque commune aimerait bien avoir son festival car ça ramène du monde, de la notoriété, du commerce. Là, ce n’était pas du tout la même ambiance. »

Pour Jérôme Bréhier, rien que le nom du festival avait une puissance évocatrice. « Quand j’avais 14 ans et que je voyais l’affiche dans ma chambre, rien que ça, ça me faisait rêver », confie le coréalisateur. « Et puis à l’époque il y avait quand même très peu de festivals. »

Projection du documentaire « Le jour où les Clash sont venus chez nous : l’histoire d’Élixir, le premier festival rock français » de Gérard Pont et Jérôme Bréhier, le mercredi 29 septembre 2021, à 20 h, au Café des images, à Hérouville-Saint-Clair. Durée : 1h21. Film tout public. Entrée libre. Possibilité de réserver. Le pass sanitaire sera demandé à l’entrée.

Jimmy Usedboots laisse la place à Atrahasis

Dimanche 12 septembre 2021, à l’occasion d’un concert aux Têtes penchées, à Saint-Contest (Calvados), la fin de Jimmy Usedboots a officiellement signifié le début d’Atrahasis.

Valentin et Arthur lors du premier concert du quatuor Atrahasis dimanche 12 septembre 2021, peu après minuit, aux Têtes Penchées, à La Demeurée, à Saint-Contest.
(© Reinold Onfroy)

Quelques vidéos avaient savamment laissé planer le doute sur les réseaux et la bonne nouvelle a été officialisée dimanche 12 septembre 2021, peu après-minuit : des membres de feu Jimmy Usedboots continuent de faire équipe ensemble. Désormais, c’est pour un projet nommé Atrahasis.

Ce nouveau groupe, moins blues et nettement plus rock que Jimmy Usedboots, a profité de l’événement Les Têtes penchées, à la Demeurée, à Saint-Contest (Calvados), pour valoriser ses premières compositions parmi lesquelles l’énergique Glaze crown et la brûlante Love is on the scene. Un nouveau départ qui « donne de la force » à Valentin Dulignée, chanteur, guitariste et parolier d’Atrahasis.

Avant cette officialisation, le musicien n’a pas manqué de remercier les personnes qui ont participé à Jimmy Usedboots, aventure née en 2015 en solo avant d’évoluer dans divers styles et avec plusieurs musiciens. « Pour beaucoup, ce sont restés des copains », précise Valentin. « Mais il fallait tourner cette page. Il fallait que Jimmy s’arrête pour passer à autre chose. »

Sur la même voie

Mêlant rock alternatif et rock progressif, Atrahasis réunit Valentin Dulignée au chant et à la guitare, Arthur Calvet à la guitare et aux voix additionnelles, Marsouin Des Sables à la basse et aux chœurs, et Kévin Motin à la batterie et aux chœurs. Les quatre garçons donnent donc tous de la voix. « Nous avons quatre personnalités vocales sur scène et nous travaillons pour leur donner toute la place nécessaire », explique Valentin.

Premier EP disponible

La naissance d’Atrahasis s’accompagne d’un premier EP intitulé Positive damages, déjà disponible sur Bandcamp depuis le 11 septembre. « C’est un hommage à une revanche sur la vie, quand les épreuves nous mettent à terre mais qu’on se relève », confie Valentin. Les cinq titres, enregistrés au Northshore Studio, à Caen, ont été mixés par le bassiste Marsouin Des Sables et masterisés par Lucas De La Rosa.

« Positives Damages » est le premier EP d’Atrahasis. © Manon Combe & Eutherpe.

Sur le plan musical, Valentin annonce qu’Atrahasis évoluera entre « des morceaux avec des riffs très lourds au bord du stoner et des moments plus calmes, plus psychés ». Le chanteur insiste : « on veut pouvoir exprimer ces deux facettes que nous avons tous les quatre en nous ».

Concert à Caen le 22 octobre

« Nous avons une petite tournée prévue en octobre, une plus grosse en décembre », annonce Valentin, ravi qu’Atrahasis collabore avec le tourneur Paco Bossu. Le groupe sera notamment le vendredi 22 octobre sur la scène du Portobello Rock Club, à Caen, où il partagera l’affiche avec La faim du tigre.

En attendant, Atrahasis aura sorti le 1er octobre son premier clip qui illustrera 3 bullets, titre d’ouverture de leur premier EP.

Le 19 août 2021, le concert de Jimmy Usedboots au parc de la baleine, à Luc-sur-Mer, offrait un aperçu du futur Atrahasis.
L’arrivée de Marsouin Des Sables à la basse de Jimmy Usedboots a contribué au virage rock progressif du quatuor et à la naissance d’Atrahasis.
Kévin, qui assurait déjà la batterie dans Jimmy Usedboots, reste derrière les fûts pour Atrahasis.
Arthur Calvet à la guitare et aux voix additionnelles, et Kévin Motin à la batterie et aux chœurs.
Pour les plus observateurs, le 19 août 2021, à Luc-sur-Mer, le nom du nouveau groupe apparaissait déjà sur la batterie.

BalanceTaProg refête la musique

Diffusion mardi 22 juin 2021, sur Radio 666 (99.1 FM Caen) de 20 h 30 à 21 h 30. Podcast jusqu’au 29 juin 2021 sur radio666.com !

Au sommaire :

  • interview avec Zélie, Lisa Lisa et René Fix pour parler d’UHME, Une Histoire de la Musique Electronique
Zélie et Lisa Lisa
  • et la prog de Sylvain Gambini, guitariste de 20 doigts 2 bouts d’bois, Miss Drey, Hold-up, Le Petit véhicule, Les Hommes tranquilles, Macadam Bumper’s…
Sylvain Gambini

Avec l’album « Drama », ALICE ET MOI rend encore plus fan

Après deux EP très prometteurs, le premier album d’Alice et moi ne déçoit pas. La chanteuse french-pop a sorti « Drama » vendredi 21 mai 2021.

« Drama » est le premier album d’ALICE ET MOI. © Photographie : Mélanie Doh. Graphisme : Amand Chevallier.

Après deux EP 5 titres prometteurs, le premier album d’ALICE ET MOI est disponible depuis le vendredi 21 mai 2021 ! La pandémie de Covid-19 a obligé à patienter plus que prévu mais la chanteuse en a profité pour ajouter des chansons. Parmi les seize titres, on trouvera la version été de J’veux sortir avec un rappeur, single du deuxième EP, « pour faire plaisir aux fans qui sont là depuis le début ». Alice précise : « Cette fois, nous sommes partis sur quelque chose de très chaleureux, avec plein de guitares, qui raconte l’histoire d’un rappeur rencontré le temps d’un été sauvage ».

On remarquera aussi dans ce premier album C’est toi que je veux featuring Joanna , Le pire de nous deux featuring Dani Terreur, le touchant Maman m’a dit et le très intéressant T’aimerais que ce soit vrai, single qui rappelle que la jeunesse, aujourd’hui tant décriée pour son rapport aux réseaux sociaux, est aussi capable de prendre du recul sur le sujet. Sans jamais sombrer dans le moralisme, Alice et moi continue de s’amuser à jouer double jeu avec les codes de sa génération.

En studio, Alice a pris ses aises : « Dans mes premiers projets, j’étais encore très terrifiée à l’idée d’être en studio. Aujourd’hui, je me sens à l’aise, je me sens chez moi, je me sens bien. J’espère que ça se ressent un peu dans l’album ».

Tant qu’il y aura du drame

Dans une des chansons de « Drama », ALICE ET MOI confie être Reine du drama. « Je ne l’aurai pas avouer avant », confie l’artiste. « C’est l’album où je suis en phase avec mes émotions et où j’assume ce côté presque too much, intense, des émotions qui vont dans tous les sens, le négatif comme le positif. »

« Oui, je suis une grande drama queen, car j’aime les émotions fortes ! »

Alice et moi

La chanteuse fait aussi preuve de recul : « Je me rends bien compte que parfois je fais du drame avec des grains de sable mais je suis capable d’en rire ».

Être fan et en avoir

Une des grandes réussites de l’album « Drama » est Je suis fan, titre particulièrement bien choisie pour l’ouverture. Les paroles sont plus sombres qu’elles ne semblent être à la première écoute et interrogent sur la distance entre fantasme et réalité et les notions de fans et d’idoles 2.0.

Interrogé sur ses idoles, Alice et moi mentionne Vanessa Paradis à laquelle elle a écrit des lettres : « J’ai retrouvé un dessin de moi, quand j’avais 8 ans, et qui disait que plus tard mon rêve était d’être chanteuse et de chanter avec Vanessa Paradis ».

« J’avais dessiné Vanessa Paradis et moi chanter ensemble, et je lui ai envoyé ».

Alice et moi

La scène et elle

Les fans de la première heure d’Alice et moi savent qu’elle sait détendre le public en concert tout comme elle aime jouer la comédie dans ses clips. Ce plaisir, particulièrement communicatif sur J’en ai rien à faire de son deuxième EP, devrait encore se constater avec le décalé disco-punk Tout va bien de ce premier album, un titre idéal pour danser la nuit.

Après des concerts remarqués à La Maroquinerie le 11 mars 2019 et à La Cigale le 28 janvier 2020, ALICE ET MOI est notamment attendue le 26 mars 2022 au Trianon.

P.J.

Drama, d’Alice et Moi, 16 titres, sortie le vendredi 21 mai 2021 (L’œil dans la paume, Sony Music Entertainment)

Saison 3 épisode 19 : cinéma !

Diffusion mardi 18 mai 2021, sur Radio 666 (99.1 FM Caen) de 20 h 30 à 21 h 30.

Au sommaire :

  • Episode spécial cinéma avec Greg de Ciné Caen, à l’occasion de la réouverture des salles obscures le mercredi 19 mai 2021.
Greg, passionné de cinéma et de hard-rock, à écouter aussi dans « Hard-rock et vous »
un mardi sur deux de 21h30 à 22h30.

Dans son premier single, EUTHERPE chante les ruptures avec légèreté

Jeudi 3 juin 2021, Eutherpe, jeune artiste originaire de Saint-Lô, qui a vécu quatre ans à Caen, a lancé « Hey man », son premier single. La chanteuse et guitariste, inspirée par la rupture amoureuse, compose actuellement plusieurs morceaux en vue d’un EP.

Hey man ! est le premier single d’Eutherpe.
© 2021 – Eutherpe

Les ruptures amoureuses peuvent donner des morceaux optimistes. Sur une musique légère et solaire composée par Quentin Renouf, la chanteuse manchoise Eutherpe, 23 ans, a écrit Hey man !, l’histoire d’une rupture amoureuse mal vécue par la narratrice.

Si le personnage fait face au doute, rien de plombant ici, la voix est celle d’une femme résolue. « Une rupture amoureuse n’est pas que du négatif », estime Eutherpe. « Elle est aussi symbole de renouveau, de beaucoup de changements. » La parolière a elle-même affronté cette situation : « j’en suis ressortie nouvelle ».

Premières compositions

Originaire de Saint-Lô, l’envie d’Eutherpe de s’investir pleinement dans la musique est survenue alors qu’elle chantait des reprises lors d’une soirée Début de siècle au Normandy, une salle dans laquelle elle a assisté à de nombreux concerts quand elle était lycéenne. « J’avais adoré joué sur scène », se souvient la musicienne, qui a aussi chanté sur la scène d’Art plume.

La chanteuse et guitariste a commencé à composer pendant le premier confinement. Lors de cette même période, elle s’est aussi passionnée pour le collage, ce qu’elle a mis à profit pour illustrer « Hey man ».

Alors qu’elle a révélé lundi 21 juin 2021 la vidéo des paroles de son premier titre, « cinq ou six chansons » sont en cours de travail. Parmi celles-ci, une collaboration avec le rappeur Ripklaw dont la sortie est envisagée pour septembre. « Je chanterai en français sur les refrains », précise Eutherpe. « Le rap n’est pas ce que j’écoute le plus. Ce n’est pas forcément ma zone de confort mais c’est une très chouette expérience. »

Ce deuxième single sera accompagné d’un clip. L’artiste, qui aime pratique la photo argentique, annonce « une alliance entre la photo, le collage et la vidéo ».

Muse créatrice

Curieuse de la mythologie grecque, Eutherpe a souvent entendu à son égard « tu m’inspires à créer des chansons » mais Eutherpe – enlever le h pour obtenir le nom de la muse de la musique – ne veut pas être réduite à ce rôle. « La femme n’est pas qu’inspiratrice », insiste l’autrice-compositrice-interprète. Intéressée par la figure de la sorcière dans l’histoire, elle déclare vouloir remettre au goût du jour que la femme est créatrice : « elle s’inspire elle-même et de pleins de choses autour ».

Interrogée sur ses influences musicales, Eutherpe évoque la folk, le new wave, le rock progressif des années 70, la musique électronique, l’Italo disco, la techno, le disco : « j’écoute beaucoup de musique car c’est très nourrissant pour créer ». Elle considère Patti Smith comme une mentor, « une artiste multi-facette qui m’intéresse beaucoup ».

Eutherpe, balance ta prog !

TESS PARKS – Somedays

ROY AYERS UBIQUITY – Everybody loves the sunshine

BRIGITTE FONTAINE & ARESKI BELKACEM – Patriarcat

PATTI SMITH – l’album « Horses »