Episode 12 : Jump !

Diffusion le mardi 12 février, de 20h30 à 22h30,

sur Radio666 (99.1 FM à Caen)

Au sommaire :

  • du funk et du hip-hop avec la chanteuse guitariste Nina Attal
  • de l’indie pop avec Concrete Knives
  • du rock psyché avec Pete International Airport
  • de la pop ténébreuse avec le duo audioFILM
  • du rock français avec Gotham

3 bonnes raisons d’aller au Pepper Rock Fest, à Caen

Vendredi 1er et samedi 2 mars, le Portobello Rock Club accueillera du son qui pique mais qui fait du bien. Si tu n’y vas pas, tu le regretteras. Lis cet article et sauve ton weekend.

Première bonne raison : le timing est parfait !

Après avoir profité des terrasses comme jamais pour un mois de février, nous sommes nombreux à redouter le retour de bâton. Tu ne t’inquiètes pas ? Et les giboulées de mars, tu connais ? Avant de te retrouver coincé chez toi à cause de la neige, c’est peut-être le moment ou jamais de sortir ! Ce n’est pas comme s’il y avait un grand nombre de festivals en hiver. Non, non, je t’assure, tu viens et puis c’est tout. Tu mérites mieux qu’une soirée télé canapé avec un chat qui ne veut même pas de toi.

Deuxième (et principale) bonne raison : la prog très épicée

Bizarrement, ce sera la partie la plus longue de l’article. Ce qui est particulièrement bon avec le Pepper Rock Fest, c’est qu’il ne lésine pas sur le rock. C’est même l’ingrédient principal. Plusieurs recettes : psyché, hard-rock, grunge, stoner et punk.

Pour avoir goûté plusieurs fois à leurs reprises, je te conseille vivement d’être dans les premiers rangs pour les BB/BB. Tu auras droit vendredi à ta dose de Sex Pistols, de Runaways et de Stooges avec une charismatique chanteuse qui mène la barque et un guitariste chaud bouillant.

Toujours côté punk, mais en français et avec des compos, t’as rendez-vous samedi avec Where is Kebab ?, groupe qui sait toujours mettre des ingrédients marrants entre deux bonnes tranches de son.

Parmi mes autres coups de cœur, Fuzz Theroy, un groupe qui m’a donné envie de chercher Orléans sur une carte, et Pleine tête, que devrait apprécier les nostalgiques des guitares de DAAD. Du côte des têtes d’affiche, les trois stoners parisiens Red Sun Atacama devraient secouer les jambes, les bras et les têtes d’une centaine de spectateurs samedi au Portobello. Le reste de la prog est appétissant : Near Death Experience, Over the top, Bangkok Riviera, Tritium et Sweet Needles. Je ne te précise pas à chaque fois les jours et horaires, partant du principe que tu feras les deux jours, obligé.

Troisième bonne raison : ta radio préférée au Portobello

C’est la sixième édition. Elle s’appelle The Winter 666 Edition. Les adeptes de la numérologie ne pouvaient pas passer à côté. La radio la plus rock de Caen non plus. Résultat : l’émission Les Apéronews sera en direct du Portobello Rock Club vendredi entre 18h et 19h pour les ondes de 666 : 99.1 FM à Caen pour les puristes, radio666.com pour les progressistes. Si t’es un auditeur malin, t’as déjà saisi ta chance pour gagner des invitations au sixième Pepper Rock Fest.

L’info super bonus qui tue la mort

Il y aura un DJ set de Rafhell tard dans la nuit de vendredi, à partir de 23h30.

Alice et moi : « Je me suis battue contre moi »

Il y a des paroles et des mélodies qui restent en tête toute une journée. Celles d’Alice et moi sont suffisamment malines pour vous accompagner toute une vie. Après cinq premiers titres très prometteurs, la chanteuse à la casquette sortira son nouvel EP en février. Elle le fêtera sur la scène de la Maroquinerie, à Paris, le lundi 11 mars. Rencontre avec l’artiste pop à ne surtout pas perdre de vue en 2019. 

« Frénésie », ton deuxième EP, sortira en février. A qui la réalisation a-t-elle été confiée ? 

Alice : Je l’ai enregistré avec Angelo Foley.  Il a aussi réalisé des titres de Georgio, Grand Corps Malade, Eddy de Pretto et tellement d’autres. Il est très fort.

Ecoutes-tu ces artistes que tu viens de citer ? 

Oui, car ils mettent beaucoup d’importance dans les paroles. J’écoute plein de musiques différentes mais j’ai beaucoup de respect pour les artistes qui soignent leurs textes.

Sur le titre « Filme-moi », titre phare de ton premier EP, il semble y avoir plusieurs degrés de lecture…

Oui, c’est le cas dans tous mes morceaux. Dans « Filme-moi », il est d’abord question d’une personne qui demande à l’être aimé de ne pas oublier les moments qu’ils vivent ensemble. Mais, quand j’ai écris « Filme-moi », je savais aussi que ce serait pour demander au public de ne pas m’oublier.

On peut vite oublier des personnes, y compris celles qui ont compté, non ? 

Je ne sais pas. Pour ma part, que ce soit en amour ou en amitié, j’ai du mal à me dire que j’ai pu aimer quelqu’un très longtemps et passer facilement à autre chose. Même si on grandit, qu’on change et qu’on prend des directions différentes, je ne comprends pas. Nous n’avons qu’une vie ! Je ne veux pas que les souvenirs s’en aillent ! Ca me rappelle « Eternal sunshine of the spotless mind ». Dans ce film, le personnage principal essaie d’oublier tous les souvenirs passés avec une ex. Quand il réalise que ses souvenirs s’échappent, ils pètent un câble et court après. C’est horrible !

A 25 ans, as-tu déjà des regrets ?

Je suis une personne très mélancolique. Le passé me fait toujours des choses très fortes. Ca me prend comme une vague. Mais je n’ai pas de regrets car je suis contente de la vie que j’ai aujourd’hui.

J’imagine que tu t’en es donnée les moyens…

Oui, franchement, je me suis battue comme une folle ! D’abord, je me suis battue contre moi car je ne pensais pas avoir le courage de faire ça dans ma vie. Quand tu dis « Je vais faire de la musique », les gens te regardent très mal mais tu peux aussi te décourager certains jours devant le miroir. Aujourd’hui, je suis contente du chemin parcouru. Mais il reste encore plein de choses à faire !

Alice, tu montres beaucoup d’énergie sur scène. Es-tu sportive ? 

Oui, merci pour cette question ! (rires) Je suis un peu sportive mais je ne vais pas courir tous les matins ! J’ai fait de la boxe. Quand j’étais plus jeune et mal dans ma peau, je sentais que j’avais plus de potentiel que ce que je montrais. Vers l’âge de 17 ans, j’avais envie de me mettre en danger. C’était très effrayant mais ça m’a plu !

Veux-tu sortir avec un rappeur ? 

(rires) Non, dans la chanson « Je veux sortir avec un rappeur », je voulais surtout écrire sur le fantasme d’une vie passionnée avec quelqu’un. Il ne faut pas prendre mes morceaux trop littéralement ! D’ailleurs, la chanson se finit dramatiquement. Les rappeurs ne m’acceptent pas et me disent de rentrer chez moi !

En tant qu’artiste, assumes-tu de susciter des fantasmes à ton tour ? 

(rires) Oui, je veux créer chez les gens plein d’émotions. Quand tu es artiste, que tu montes sur scène et que tu te mets en image, il y a forcément du fantasme qui va autour. Ca ne me dérange pas mais je pense aussi être dans l’honnêteté et la sincérité. Par exemple, après les concerts, je vais traîner avec tout le monde .Je n’ai pas envie d’être uniquement cette fille fantasmée dont on se demande qui elle est. On peut venir me parler.

Alice et moi, balance ta prog ! 

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