Attention ! Liste garantie non exhaustive. Pour votre santé, évitez d’écouter trop gras, trop sucré, trop salé.
NATURAL DISORDER (rock alternatif – metal progressif)
Actif depuis 2016 en Normandie, Natural Disorder a eu la bonne idée de laisser traîner son premier album dans les studios de Radio 666. « Spelunkers » et « To fill a blank space » donnaient un bel aperçu de ce qu’il est possible de faire avec un batteur très punchy allié à des gratteux inventifs. Le rythme est soutenu tout au long de la galette mais réserve son lot de belles surprises à chaque titre. Une belle énergie sublimée par Sue, chanteuse qui maîtrise parfaitement sa puissance vocale. Le tout devrait donner envie à tout bon festival rock de les programmer. Sortie officielle du 9 titres « Corrosion & Passion » le 19 janvier.
WE HATE YOU PLEASE DIE (garage rock)
Le quatuor rouennais prévoit son deuxième album pour automne/hiver 2020. Le successeur de « Kids are lo-fi » contiendra entre dix et douze titres dont « Coca Collapse » et « Support your local liars » déposés récemment au pied du sapin. Quelques pistes seront des lives. D’ailleurs, la rage des récents concerts laissent envisager un album plus sombre que le précédent. Le thème de l’effondrement sociétal n’est jamais loin. Mais le groupe promet quelques touches pop. Car il y a aussi des réjouissances dans ce monde. La preuve : une belle bande de potes s’éclate en faisant de la musique qui fuzz. A Beauregard et Rock en Seine par exemple. Et à la Maroquinerie, à Paris, le 3 octobre dernier, en première partie de leurs voisins rouennais MNNQNS :
METRO VERLAINE (pop sauvage)
Team Rimbaud ou team Beaudelaire ? Vous pourriez aussi être séduits par Metro Verlaine. Très tôt, le groupe a donné des envies de virée nocturne jusqu’à Evreux et/ou Manchester. A se demander si les deux villes n’étaient pas jumelées. Avec des influences assumées (Joy Division et The Cure en tête), il y avait un risque de sombrer dans la caricature. C’est pourtant bien un sans-faute que la bande à Raph et Axel Verlaine ont réalisé avec « Cut-up », premier album où se mêle polaroïd, tequila sunrise, Richard Hell, codéine et crocodile. Les voix prennent aux tripes, les guitares surfent sur les bonnes fréquences, ça percute quand il faut où il faut. Des bonnes sensations préservées par le single « Velours noir » sorti fin 2018. Vivement la suite !
ALICE ET MOI (french pop)
Dans un océan d’électro-pop, il y a une artiste qui tire son épingle du jeu par son second degré et qui le prouvera encore le mardi 28 janvier à la Cigale, à Paris. Après le malicieux EP « Filme-moi » en 2017, Alice et moi a transformé l’essai l’an dernier avec « Frénésie », son deuxième EP. Fini la frustration propre aux formats 4 ou 5 titres. Ce sont désormais 12 chansons que la chanteuse s’apprête à sortir. Elles parleront d’amour, d’obsession, du désir et des rapports femmes-hommes. Premier titre prévu en mars. Album pour septembre au plus tard.
MALO’ (pop)
Que ce soit en anglais ou en français, Malo’ sait offrir à des mélodies entêtantes une interprétation épique. Les excellents « I believed » et « Let it go » ne doivent pas cacher les autres pépites de l’album « Be/Être » sorti en février 2018. Très bon chanteur et multi-instrumentiste, Malo’ sait que l’émotion passe aussi par le silence.