A Beauregard, n’arrive pas en retard !

Raphaël et ses complices de « We Hate You Please Die » vont réveiller John vendredi à 16h30.

Pour ouvrir en beauté les quatre jours de son édition 2019, le festival Beauregard accueille quatre groupes normands : MNNQNS, We Hate You Please Die, Beach Youth et Embrasse Moi. Synchronisation des montres !

MNNQNS (rock) jeudi à 17h50

Cette année, John frappe fort pour l’ouverture de son festival avec MNNQNS, groupe rock de Rouen, qui a notamment assuré avec brio la première partie de Franz Ferdinand le 24 mars 2018 au Zénith de Caen. La même année, les mannequins remportaient le Prix Ricard S.A Live Music. Les premiers albums de Blur ont sûrement influencé ce groupe formé en 2013. Mention spéciale pour le titre « If only they could » dans lequel les guitares se répondent à merveille.

Après Beauregard le 4 juillet, MNNQNS le lendemain aux Eurockéennes de Belfort. A noter aussi : un retour à Londres le 17 octobre pour un live au Thousand Island. Avant ça, les mannequins joueront le 3 octobre à Paris, à la Maroquinerie, où ils partageront l’affiche avec un autre groupe rouennais qui a lui aussi tapé dans l’œil de John : We Hate You Please Die.

WE HATE YOU PLEASE DIE (garage / grunge) vendredi à 16h30

Le 1er février dernier, au Big Band Café, à Hérouville-Saint-Clair, le jury du tremplin John’s session a choisi le rock garage grunge de WE HATE YOU PLEASE DIE, WHYPD pour les intimes. « Kids are lo-fi », le premier album de ces quatre musiciens rouennais, est un concentré d’énergie qui n’est pas sans rappeler la fougue du héros des bande-dessinées Scott Pilgrim. En live, que ce soit au Cargö, à Caen (en première partie de la nouvelle sensation new-yorkaise Bodega) ou lors du Printemps de Bourges, l’influence Nirvana est clairement assumée. Y est ajoutée une bonne dose de fuzz.

Mathilde, atout rythmique de We Hate You Please Die.

On pourra aussi apprécier dans WE HATE YOU PLEASE DIE la manière dont les voix se répondent sans jamais sombrer dans la cacophonie. Enfin et surtout, comme tout groupe qui ne manque pas d’énergie, la batterie est un poste clé. A ce titre, la batteuse de WE HATE YOU PLEASE DIE fait bien plus qu’assurer le job. En attendant le deuxième album, WHYPD a un agenda concert bien chargé. Ne surtout pas manquer leur passage au dixième Rock in the Barn le 14 septembre à Vexin-sur-Epte, dans l’Eure !

BEACH YOUTH (surf pop) samedi à 15h20

Le nom l’indique : ces quatre garçons ont envie de célébrer la jeunesse, la plage, les cocktails, l’été et les festivals qui vont avec. Les guitaristes ont résisté aux sirènes de la distortion et laissent une bonne place à la basse comme dans « Classroom », titre hyper cool qui a réchauffé l’hiver 2018-2019 sur Radio 666.

Avec leur deuxième EP, les Caennais de Beach Youth affichent davantage l’ambition de faire danser les festivaliers. Le soleil prévu à Beauregard ressemble à un parfait alignement des planètes. Pour plus de surf-pop, rendez-vous le 11 juillet aux Belles Rives Festival, à Caen. Et pour en savoir plus sur cette bande de potes qui aiment le foot et qui supportent le Stade Malherbe de Caen, tu peux réécouter leur interview Balance Ta Prog diffusée en mars sur 666 :

EMBRASSE MOI (chanson) dimanche à 15h30

Dans ce quatuor caennais, les influences ne sont pas évidentes et c’est sûrement un de leurs charmes ! Embrasse Moi fait rimer originalité et simplicité. Ici, rien n’est forcé, ce qui a pour avantage de valoriser les paroles en français. Celles-ci font passer d’un décor à un autre avec une facilité déconcertante. Ecouter « J’ai un plan » puis « Club » donnera un bon exemple. Mention spéciale au très bon travail d’arrangement qui permet au groupe de faire durer un titre sept minutes sans perdre l’auditeur. Embrasse Moi pourait aussi très bien supporter un album concept contenant un morceau d’une dizaine de minutes.

Après Beauregard le dimanche 7 juillet, les quatre caennais pourront être écoutés à Saint-Pair-sur-Mer le 30 août, à Barfleur le 31 août et à nouveau à Hérouville-Saint-Clair le 12 octobre, en première partie de Cléa Vincent.