Le duo electro-pop audioFILM, composé de Thomas Cossé (chant, guitare, programmation) et Pauline Leclercq (synthétiseurs et chœurs) a sorti Inertia le 14 novembre 2025.
Ce troisième EP, propice à accompagner quelques insomnies, comprend cinq compositions et s’ouvre par Lovers (in the daylight), morceau dévoilé le 1er octobre avec un clip écrit et réalisé par le groupe. Les quatre autres pistes se nomment Dreamer, Forest mind, Fight you et Embrace the dark. Toutes ont été mixées et masterisées par Christophe Menenteau.
Inertia succède aux EP Analog et Transient, respectivement sortis en 2015 et 2016. Lors de son passage dans l’émission BalanceTaProg du 4 novembre 2025, sur Radio 666, audioFILM a expliqué cette attente et a résumé son parcours. Il a aussi annoncé un EP « plus brut », « plus méchant » et contenant davantage de guitares que les deux précédents :
Interview du duo audioFILM dans l’émission BalanceTaProg du mardi 4 novembre 2025 sur Radio 666.
Le retour du duo normand est aussi scénique. Pauline et Thomas joueront le vendredi 28 novembre 2025 à Caen, au Portobello Rock Club, une scène où audioFILM a déjà joué deux fois. La chanteuse Roma Luca assurera la première partie.
Parmi les friandises sonores d’Halloween 2025, le troisième single de l’artiste rock electro et metal expérimental Sick Tears est apparu tel une surprise diablement addictive.
Disponible depuis le 31 octobre 2025 et annoncé seulement quelques jours plus tôt, l’obscur Feel, influencé par les groupes Bad Omens et Muse, succède à Sick tears et Inferno, respectivement sortis en janvier 2024 et avril 2024.
« Il y a eu une longue période où je n’arrivais plus à composer un morceau entier », confie l’artiste caennaise. « Finalement, ça s’est débloqué en commençant par composer le refrain de Feel. »
Nouveau clip
La date de sortie n’était pas un hasard. « J’adore Halloween », confie l’autrice-compositrice-interprète. « C’est ma fête préférée. » Cette année, la Caennaise l’a célébré dans sa ville en se déguisant en Beetlejuice. « J’adore Tim Burton et les deux films Beetlejuice sont géniaux. »
L’intérêt de Sick Tears pour le fantastique se retrouve dans ses autoportraits photographiques ainsi que dans ses clips vidéo réalisés par elle-même, parmi lesquels celui de Feel, tourné à Caen.
Après sept albums pop-rock et pop-punk, Lone Track a sorti le 6 août 2025 le surprenant single « OL3 ».
À 26 ans, le chanteur et guitariste Victor Baisnée, alias Lone Track, compte déjà sept albums à son actif. Le dernier, Apathy & Reminiscence, est en ligne depuis le 3 juin 2025. « Dans 90% des cas, je pense mes compositions pour les jouer sur scène, soit seul avec backing track soit en groupe », indique le musicien, qui écrit aussi bien en français qu’en anglais.
Mercredi 6 août 2025, alors qu’il avait l’habitude de proposer des morceaux pop-rock ou pop-punk, Lone Track a mis en avant une autre de ses facettes musicales par un morceau des plus planants, l’intrigante chanson française OL3. « C’est une histoire de cœur qui n’est pas spécialement voué à la scène », résume Victor. « J’avais déjà fait quelques ballades mais avec un style pop-rock, pas avec un style aussi atmosphérique, hormis Hearty glow de l’album Hayware ».
De Caen à Lyon
Originaire du Calvados, ce fan du groupe canadien Sum 41 a déjà joué sur scène à Caen et ses environs avant de s’installer il y a deux ans à Lyon où il vient de rejoindre un groupe de compositions pop-punk il y a un mois et un groupe de reprises il y a quelques jours.
Dans le deuxième, où il assure la guitare soliste et les chœurs, le répertoire est constitué d’une « bonne liste de reprises pop-rock qui peut dériver vers le blues » et des compositions sont envisagées. Avec autant de projets, il y a bon espoir de revoir Victor Baisnée monter prochainement sur scène.
Annoncé par le single « 7am », sorti le 21 février, le groupe de surf-pop Beach Youth dévoilera en avril son deuxième album. Les quatre musiciens, toujours aussi inspirés par le soleil et les plages normandes, le fêteront par un concert à Logre, à Caen.
Le groupe Beach Youth réunit Étienne Froidure, au chant, à la guitare et au clavier, Simon Dumottier aux paroles et à la guitare, Gautier Caignaert à la batterie et Félix Loison à la basse. Le deuxième album du groupe, « Sunbathing », sortira le 4 avril 2025.
Le quatuor normand de surf-pop Beach Youth, dont les premiers concerts remontent à 2014, dévoilera le vendredi 4 avril Sunbathing, son deuxième album, chez les labels caennais WeWant2Wecord et Collectif Toujours et le label américain Fogwood Records. Le successeur de Postcard, sorti en 2021, contiendra onze titres enregistrés aux Studios Télémaque, à Fresney-le-Puceux (Calvados) par Nico Brusq, déjà à l’œuvre pour Singles, premier de leurs deux EP, sorti en 2017, puis pour l’album Postcard.
« Nous gardons une esthétique fidèle au début, l’envie de faire de la musique solaire, de la musique de vacances, mais nous avons peut-être délaissé le format batterie-guitare-basse pour s’amuser plus avec des claviers », indique Étienne, chanteur-guitariste et claviériste.
« C’est toujours du Beach Youth, avec des guitares un peu surf, mais nous sommes moins timides pour changer de son et il y a des virages dans les chansons, une plus grande palette. »
Si le single 7am, dont le clip a été tourné à Granville, est « calme, très contemplatif », d’autres chansons du nouvel album sont annoncées « plus rock » par Étienne.
Bain de soleil
Ce deuxième album a été nommé Sunbathing, traduire « bain de soleil », en réaction au choix de la pochette, une photo de Kiki de Saint Sulpice. « Elle a réalisé une série de photos sur une plage du Brésil qui nous a beaucoup plu », précise Étienne. La couverture, qui montre un homme faisant bronzette, sera révélée ce mois-ci.
Release party
Pour fêter dignement Sunbathing, Beach Youth jouera lors de sa release party le vendredi 11 avril, à 20h30, à Logre, pôle culturel situé aux écuries du Quartier Lorge, à Caen.
Beach Youth sur la scène du festival La Revoyure le 27 août 2022.
À cette occasion, Kiki Saint Sulpice, connue aussi sous le nom d’artiste Méchant téton, assurera un DJ set. La billetterie pour cette soirée est accessible sur le site internet helloasso.com .
Le Cour, Chœur et Orchestre Universitaire Régional de Caen, accompagnera de nouveau les groupes de metal Drenaï et Adaryn le vendredi 17 janvier 2025, lors de la deuxième soirée « Cordes en metal » à l’amphithéâtre Pierre Daure, à Caen.
En montant le spectacle Cordes en metal, Camille Dominique, cheffe des cordes du COUR, Chœur et Orchestre Universitaire Régional de Caen Normandie, souhaitait allier l’orchestre qu’elle dirige aux deux groupes normands de metal et folk metal dans lesquels elle joue, Drenaï et Adaryn. Il s’agissait aussi pour la violoniste de « donner une profondeur symphonique aux compositions » de ces deux groupes.
Mélange des styles
De la première édition qui s’est tenue le 22 février à l’amphithéâtre Pierre Daure, au campus 1 de l’université Caen Normandie, Camille a retenu un « mélange des styles qui fonctionnait, autant sur scène que dans le public, avec notamment des gens qui ne connaissaient pas du tout le metal avant ». L’envie de reconduire le spectacle est très vite apparu et un deuxième rendez-vous se tiendra donc le soir du vendredi 17 janvier 2025, toujours à l’amphithéâtre Pierre Daure.
Le spectacle sera similaire à celui proposé l’an dernier, avec sur scène « une petite cinquantaine de personnes du COUR, soit quasiment un tiers de son effectif ».
L’aspect pédagogique est aussi maintenu. « Entre les morceaux, il y a des explications sur ce qu’est le metal et sur les différents aspects dans ce monde musical », souligne Camille.
« Nous parlons du chant guttural, du headbang, de l’utilisation d’une double pédale de grosse caisse. »
Autant d’éléments à découvrir ou redécouvrir le vendredi 17 janvier 2025, à l’amphithéâtre Pierre Daure, au campus 1 de l’Université Caen Normandie, de 20h30 à 22h30. Pas de paiement en CB sur place. Billetterie en ligne.
Doūche, trio garage-pop composé du chanteur-guitariste Aymeric, 32 ans, aux influences brit-pop et brit-rock, du bassiste Guillaume, 28 ans, marqué par le punk-rock, et du batteur Peng, 26 ans, s’est formé à Caen. Les deux premiers se sont rencontrés en 2019 à l’école d’ingénieurs. En 2023, ils ont fait la connaissance de Peng, un élève du Conservatoire de Caen qu’une amie leur avait conseillé.
« Nous cherchions un batteur depuis plusieurs mois, nous en avons auditionné plusieurs un après-midi, il était le premier et les suivants n’avaient alors aucune chance », se souvient Guillaume. « Il a sa patte jazz qui colle avec le rock que nous faisons et qui fait que ça sonne unique. Et il a une présence scénique très cool ! » Pour leur groupe, les trois musiciens se donnent à fond, à raison de trois répétitions par semaine.
« Nous avons un local qui nous permet de bosser rapidement. »
Guillaume, bassiste de Doūche
Savoir se jeter à l’eau
La formule a rapidement fait ses preuves. Après un live acoustique le 31 janvier au Portobello Rock Club, à Caen, leur participation au tremplin Phénix Normandie, à la Maison de l’Étudiant de Caen, en février, leur a valu une place pour la finale caennaise le jeudi 18 avril, dont ils sont sortis lauréats. Le groupe compte désormais une vingtaine de concerts effectués, dont ceux de la tournée du tremplin.
Le groupe a notamment aimé jouer au Circuit, à Cherbourg. « Il y avait aussi un groupe de jazz de Rouen et uen fille au piano-voix qui vient du Havre », se souvient Guillaume. « Le courant est très bien passé et jouer dans une SMAC, avec de superbes conditions, nous a mis sur un petit nuage. Ça a vraiment annoncé une belle tournée du tremplin qui s’est conclue au Tetris, au Havre. »
Les conditions de la réussite
Guillaume a aussi été marqué par les trois jours de résidence au Big Band Café, en octobre, qui ont donné lieu à une sortie de résidence. « La scène est vraiment chouette et le son est incroyable », commente le bassiste.
« Nous n’imaginions pas jouer au BBC dès cette année. »
Guillaume, bassiste de Doūche
Après deux concerts à domicile (El Camino le 29 novembre et le Portobello Rock Club le 7 décembre), Doūche retournera au Circuit, à Cherbourg, cette fois-ci pour le tremplin des musiques actuelles en Cotentin, le samedi 14 décembre. Le trio y croisera alors The Weekend Stars, Urbam, Marla Wallace et Welcome Nogaro. Doūche donne aussi rendez-vous le samedi 11 janvier à Rouen, pour leur premier concert au 3 pièces Musik’Club.
Pour Doūche, l’année 2025 devrait être marquée par la sortie d’un EP qui contiendra quatre ou cinq compositions. Les quatre jours d’enregistrement, début août, aux Studios Télémaque, dans le Calvados, ont été financés par le tremplin Phénix. Le mixage est en cours et le groupe espère une sortie au printemps. Pour l’annoncer, un premier single sera accompagné d’un clip, dont le tournage s’est déroulé en extérieur, près de Caen.
Samedi 8 juin 2024, le trio punk-rock humoristique de Caen Whereiskebab? a fêté ses dix ans à domicile, au Portobello Rock Club. Interview avec le chanteur-guitariste Kébab Le Tronc.
Kébab Le Tronc, le concert anniversaire du 8 juin 2024 au Portobello Rock Club, à Caen, était une grande première pour le trio Whereiskebab. Qu’est-ce qui a donné envie de fêter les 10 ans ?
Nous nous sommes dit qu’une décennie était emblématique pour un groupe qui ne pensait pas aller aussi loin. C’était assez intense pour se dire « allez, on essaie de faire un truc cool pour fêter la décennie ».
Quel est ton bilan de cette fête ?
C’était au-delà de nos espérances. C’était ultra bienveillant. Tout le monde avait la banane. L’ambiance était folle. Et on a fait complet. C’était trop bien ! Voir des têtes que nous n’avions pas vu depuis longtemps, des gens de groupes, des gens d’un peu partout qui ont contribué de près ou de loin à ce projet, c’était fou. Et avoir notre amie Ella Gunn et Les agités du bocal était trop cool. C’était parfait. Nous sommes encore sur un petit nuage.
On a joué dans un festival près de Coutances pour une association caritative. Elle avait un pull Blink 182 et c’est ce qui a créé le contact. Quand on a vu son concert, on s’est dit que c’était très bien. Après notre concert, on a discuté, elle nous a dit « c’est trop bien ». On ne se doutait pas qu’elle écoutait du punk-rock et on a découvert qu’Ella Gunn jouait avant dans 64 dollar question. Nous avions les mêmes références. Coup de foudre amical direct ! C’est une chouette personne.
Et comment avez-vous découvert Les agités du bocal ?
Pareil, sur une date de concert. On avait joué avec eux et avec Les Ptits Jésus voyageurs dans une salle à Bolbec. La Fabrik à Sons organisait une soirée Rock’n’Drôle party. On avait bien rigolé avec eux. On a rejoué avec Les Agités du bocal pour l’Armada, à Rouen, et on a alors eu plus l’occasion de discuter avec eux.
Sur la scène du Portobello, pour le concert anniversaire, le rappeur Axio est monté sur scène. Quel était le morceau ?
C’était le morceau Rien à perdre disponible sur sa Brotape volume 1. Nous sommes super contents de l’avoir fait en live.
Du rap sur du punk, est-ce un exercice que tu connaissais déjà ?
Pas du tout. C’était un morceau assez compliqué à composer. Axio voulait une musique punk-rock californienne. C’était très compliqué de poser du texte dessus. Quand j’ai écrit mon couplet, il m’était compliqué d’écrire quelque chose de sérieux, ça faisait longtemps. Il fallait une osmose, que le morceau ne soit pas dénaturé. Mais c’était un très bon exercice. Ce morceau est passé par plusieurs étapes. Nous nous sommes dit qu’il n’allait pas sonner terrible mais, au final, on a réussi à faire quelque chose qui correspond aux deux projets et nous en sommes très contents.
Vers la fin du concert anniversaire, un guitariste est monté sur scène. Qui était-ce ?
C’est Josselin, notre ingénieur son qui nous suit depuis dix ans. Il avait un groupe avant. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas joué de guitare sur scène. C’était le meilleur hommage qu’on pouvait lui faire pour ce concert-là. C’était chouette de le voir prendre la guitare. Il était très content. On le remercie à chaque fois. C’est vraiment le quatrième membre du groupe.
À la base, Whereiskebab? n’était pas fait pour durer. On voyait ce que ça pouvait donner. Finalement, ça devient essentiel à nos vies, à notre bien-être.
Kébab Le Tronc, chanteur-guitariste de Whereiskebab?
Le line up de Whereiskebab? a-t-il évolué en dix ans ?
Nous avons toujours eu le même line up. Et Josselin nous suit depuis neuf ans et demi. Nous sommes toujours très heureux. Evidemment, dans un groupe, il y a toujours des moments de doute, comme dans un couple. On évolue ensemble. On a toujours la même passion. On rigole toujours autant. On se déteste toujours autant parfois (rires) mais c’est toujours trop chouette.
Parmi vos influences, tu mentionnes Sum 41 et Blink 182. Quelles sont les autres ? Est-ce que Green Day en fait aussi partie ?
Oui, jusqu’à l’album Dookie. Pour ma part, je suis très fan du groupe NOFX. Notre bassiste Tus est plus de l’école Red Hot Chili Peppers et Vulpeck. Il aime aussi Royal Blood. Le batteur Sid est plus de l’école The Ramones et Against Me!. Il aime aussi beaucoup les Red Hot.
Kébab, tu es tatoueur et tu dessines. Est-ce que ça a pu inspirer la musique de Whereiskebab?Ou est-ce l’inverse ?
C’est plutôt l’inverse. Je fais tous les visuels pour Whereiskebab?. On essaie de placer un maximum de chats partout car on aime beaucoup les chats ! On est très influencé par la pop-culture. Ça se voit un peu dans notre merch.
Votre goût pour la pop-culture s’entend aussi dans vos morceaux. Je pense au coup de gueule sur la machine hollywoodienne et de ses nombreux reboots…
Oui, sur le morceau Hollywood carnage ! Je ne vais pas dire que nous sommes des puristes, mais il y a des films qui ont influencé les personnes que nous sommes aujourd’hui et ça nous met un petit peu en colère de voir que des licences sont prises pour en faire n’importe quoi. Nous essayons de tacler un peu tout le monde pour mettre tout le monde au même niveau et qu’il n’y ait pas de différence de classe, que tout le monde rigole. Un gars en concert nous a dit qu’on faisait « de l’insolence bienveillante » et maintenant on le redit car c’est bien résumé !
Déjà plusieurs albums dont du live. Avons-nous des chances de voir sortir un album live de vos 10 ans ?
Oui, on espère vraiment faire cet album live, ce serait trop chouette. Jocelyn est déjà en train de dérusher ce qui a été enregistré au Portobello. En tout cas, la pochette est déjà prête. Il y avait peut-être déjà un indice sur l’univers de la pochette dans le décor des 10 ans. On aimerait beaucoup faire ce live. En plus, ce concert était filmé ! Il y a pas mal de dérushage. Nous sommes indépendants donc on fait tout par nous-même, ça prend un peu de temps.
Est-ce que cet album live aurait droit au format physique ?
Oui, on aimerait bien en physique si ça sort.
Vous avez déjà sorti du live en physique…
Oui, notre premier album live, enregistré à Caen, au El Camino, il y a quelques années. Il était inspiré du live de Blink 182, The Mark, Tom and Travis Show. Le nôtre s’appelait The Sid, Tus & Kebab Show et j’avais parodié la pochette du live de Blink 182. Et pour la pochette de l’album live des 10 ans, j’ai peut-être parodié une pochette d’un orchestre qui se prénomme Jour vert ! [NDLR: de quoi suggérer fortement un hommage à l’album culte « Dookie » de Green Day.]
Quel est ton regard sur la scène punk-rock de Caen ? Est-ce qu’il y en a beaucoup selon toi ?
Il y en avait beaucoup plus avant. En punk-rock humoristique, je crois que nous sommes les seuls à Caen. Ce n’est pas un style facile à placer. Dans les groupes punk-rock qui cartonnent à Caen, mais pas du tout dans le même univers que nous, il y a The Eternal Youth qui ressort du lot. C’est vraiment très chouette. Ils sont très forts. Il y a aussi Lapin blanc. Et il y a aussi The Little Birds, mais je crois que c’est plus punk que punk-rock.
Revenons à ta rencontre avec tes deux comparses de Whereiskebab? : est-ce qu’il y avait alors une évidence ?
La première fois que nous nous sommes rencontrés, un peu comme avec Ella Gunn, ce fut le coup de foudre amical direct ! Tout était simple. Et on aimait beaucoup rigoler ensemble. À la base, Whereiskebab? n’était pas fait pour durer. On voyait ce que ça pouvait donner. Finalement, ça devient essentiel à nos vies, à notre bien-être. Nous sommes heureux de toujours faire de la musique et de voir qu’il y a toujours des gens qui nous soutiennent. C’est incroyable. On ne réalise pas trop.
Dès son premier concert, le trio rock Doūche avait fait sensation le 15 février 2024 à la Maison de l’Etudiant de Caen. Ils ont doublé la mise le 18 avril en finale d’un tremplin.
Composé d’Aymeric au chant et à la guitare, Guillaume à la basse et Peng à la batterie, le jeune trio garage pop Doūche a remporté le Tremplin Phénix Normandie de la Maison de l’Étudiant de Caen 2024. Lors de la finale, jeudi 18 avril, les trois rockeurs étaient opposés au rappeur Romzar et au duo rap Creator.
Deux mois plus tôt, lors du deuxième des trois matchs de cette édition du tremplin, c’est face au groupe de pop expérimentale Jam Jam et au duo rap Gaala et Yuma que les trois rockeurs avaient obtenu leur place en finale. C’était alors leur premier concert.
Le jeune groupe, qui se dit influencé par Artic Monkeys, Royal Blood et The Strokes, a aussi joué le 14 mars, au Bistrot du Palais, à Caen, et a proposé le 6 avril un « festival secret caennais » où ils ont enregistré en concert une de leurs compositions, « Dark sparks », diffusé lors de leur passage dans l’émission BalanceTaProg du 23 avril sur Radio 666. Le trio partagera l’affiche du El Camino, autre lieu caennais, le jeudi 25 avril, à 20 h 30, avec le trio Alhena.
Un retour de Doūche sur la scène de la Maison de l’Étudiant de Caen aura lieu prochainement. Pour cette année, le trio prévoit aussi d’autres concerts dans sa région et s’apprête à enregistrer en studio pour la première fois.
Pour la pop urbaine, Caen peut compter en 2024 sur Ellea. Après le titre nocturne « Tu connais », sorti fin janvier, l’autrice-compositrice-interprète prévoit de sortir quatre autres chansons cette année.
De ses soirées à Nantes, où elle a étudié le droit, la Caennaise Ellea a gardé suffisamment de souvenirs pour en faire une chanson. Tu connais est sorti le 23 janvier 2024, accompagné d’un clip tourné dans la boîte de nuit Le Dépôt située à Caen, sa ville natale.
Très inspirée par la pop urbaine, la parolière de 26 ans aime faire équipe avec son frère Macéo, alias Mace, pour la composition. « Nous nous comprenons », résume la chanteuse. « Nous voyons des choses différentes, il y a une bonne complémentarité. »
Ellea est également ravie de confier le mixage à Hugo Martinez, alias Martimix. « Il travaille avec des artistes tops comme Angèle, PLK, Damso, Ninho », souligne la chanteuse.
Prochain titre en avril
Quatre autres chansons d’Ellea devraient sortir cette année. La prochaine est prévue le vendredi 19 avril et aura aussi droit à un clip. « Le tournage se déroulera fin mars, à Caen, avec la même équipe, Clément Dupont et Charlotte Gandon. »
Ce prochain morceau, qui s’appellera « Redescends », est annoncé comme un « morceau funky, ironique, très second degré », mais Ellea prévient : « ils ne seront pas tous comme ça ».
Comme annoncé dans l’émission BalanceTaProg trois jours plus tôt, Flooz a sorti sur les plateformes son EP « Hors-série » vendredi 19 août 2022, seulement huit mois après l’album « Alpha ».
Son ouverture, Qui veut être roi, devait initialement être un single pour juillet. Mais la pochette imaginée par son ami Oren l’a motivé à le livrer avec quatre autres titres.
Un duo en Italie
Le nouvel EP de Flooz se clôture par Piazza, « un ego trip » avec l’artiste italien Boyre. Ce duo a déjà fait l’objet d’un clip tourné en Italie, à Barile, et sorti fin mars.
Pour la suite, Flooz assure avoir déjà du stock pour d’autres EP, un format qu’il affectionne : « sur cinq titres, tu peux mettre un univers précis ».