Près de Caen, le prochain festival d’Emiéville se dévoile

La sixième édition des Festives d’Emiéville aura lieu le samedi 31 août. Miss Paramount, Jayde et le groupe Décap’Soul sont les trois premiers noms annoncés par l’association organisatrice.

Miss Paramount chantera le 31 août à Emiéville.

Depuis son passage au Printemps de Bourges 2019, Mégane Dumas, alias Miss Paramount, ne cesse de faire parler d’elle. L’an dernier, son premier album, constitué de dix standards dont « Fever » de Peggy Lee et « These boots are made for walkin' » de Nancy Sinatra, a permis de découvrir une partie de ses influences et lui a valu d’être remarquée dans plusieurs médias. La chanteuse de jazz poursuit son beau début de carrière avec la sortie de « Spatio-temporel », un EP contenant cinq compositions. Le titre « Job », qui fait rimer glamour avec humour, a fait l’objet d’un très joli clip à voir ici :

En attendant d’écouter la pin-up à Emiéville le 31 août, Miss Paramount, originaire du Bessin, reste fidèle aux commémorations du Débarquement en Normandie. Elle donnera un concert le 7 juin lors de la fête de libération de Creully.

Chanteuse du groupe rock Unbridled, basé à Saint-Sauveur-Lendelin, Jayde s’apprête à faire ses premiers concerts en solo. Elle se produira le 27 mai à Trouville-sur-Mer dans le cadre du festival « Faire la fête sans perdre la tête » et reviendra à Trouville le samedi 6 juillet pour un concert à l’école de musique, de 18h30 à 19h30, dans le cadre du festival « Le Préau ». Son premier titre « Is this gonna happen today » devrait valoir un beau succès à celle qui fidélise déjà des centaines d’abonnés sur instagram en publiant des reprises à la voix, au ukulele, à la guitare et au piano. Mention spéciale à sa récente cover de « Balance Ton Quoi » (Angèle). Ne manquez pas le passage en direct de Jayde sur Radio666 le mardi 11 juin à 20h30.

Cette année, les Emiévillaises et Emiévillais accueilleront aussi Décap’Soul, un groupe caennais de funk et de soul. Composé de six membres dont une chanteuse et un saxophoniste, la formation reprend James Brown, Stevie Wonder, Keziah Jones, Chic et Bruno Mars. Décap’Soul a notamment joué au Portobello Rock Club, à Caen, et au pub Le Tommy’s, à Ouistreham. Leur prochain concert aura lieu le vendredi 24 mai, à 20h30, au Bistrot du Palais, à Caen.

Suivez l’actu des Festives d’Emiéville 2019 dans les prochains épisodes de Balance Ta Prog sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com ! Et rendez-vous à Emiéville le samedi 31 août !

Balance Ta Prog épisode 16

Highland Safari au O’Donnell’s Irish Pub, à Caen

Diffusion le mardi 14 mai, entre 20h30 et 22h30, sur Radio666 (99.1 FM à Caen) et radio666.com

Avec :

  • Highland Safari (rock celtique)
  • Embrasse-moi (chanson pop)
  • Coeff (rap)
  • White Velvet (folk)

Balance ta prog épisode 15

We Hate You Please Die

Diffusion le mardi 23 avril, de 20h30 à 22h30

sur Radio 666 (99.1 FM à Caen et www.radio666.com)

Au sommaire :

  • du garage punk avec WE HATE YOU PLEASE DIE
  • du rock avec EIFFEL
  • et du rock progressif world avec NOSTRA



Episode 14 : I want to believe

Malo’ et Max666 le samedi 23 mars 2019 à la Sall’In, à Cabourg.

Diffusion le mardi 9 avril, de 20h30 à 22h30

sur Radio 666 (99.1 FM à Caen et www.radio666.com)

Avec :

  • de la pop folk avec Malo’
  • du rock indé avec Stuck in the sound à l’occasion de l’album Billy Believe et de leur tournée 2019
  • du rock alternatif post-grunge avec Madema
  • de l’indie folk rock avec Siberian Shore

3 bonnes raisons de headbanger au Pulse Fest

Samedi 16 mars, Radio Pulse propose la quatrième édition du Pulse Fest. La tête d’affiche est le groupe [No one is innocent]. Rendez-vous à 20h à la halle d’Alençon, dans l’Orne. 

Raison n°1 : No One Is Innocent

Fondé en 93 à Paris, l’incontournable groupe de rock et heavy metal français a une discographie des plus inspirantes pour qui aime les paroles revendicatives sur musique puissante. 25 ans après sa sortie, le single « La Peau », extrait du premier album, reste un indispensable hymne contre le racisme. Parmi les albums cultes, tu compteras aussi Revolution.com qui avait le mérite de nous interroger sur les limites de la contestation virtuelle alors que se profilait l’avènement des réseaux sociaux. Le même album contenait « Où étions-nous ? », triste constat des conséquences d’un abandon des urnes. Mais pas question de trop se lamenter pour No One qui réaffirme haut et fort sa révolte dans « Propaganda », album sans faute sorti en 2015. Il s’ouvre avec un digne titre hommage à Charlie, fait sonner la rage de la désillusion et appelle à rester vigilant face à toute idéologie. La tournée Propaganda méritait d’être immortalisée. Elle l’a été dans le très beau coffret CD-DVD live Barricades.

Après cette tournée pleine de sueur, on aurait pu imaginer le groupe rincé au point de se reposer quelques années. Mais ce serait mal connaître Kemar, Skanka, Bertrand, Gael et Popy. Le septième album studio, Frankenstein, sorti l’an dernier, prouve que No One n’a rien perdu de sa rage. L’esprit combattif se ressent particulièrement avec Ali (King of the ring), sans doute un des morceaux les plus entendus dans Balance Ta Prog.

Raison n°2 : Le Pulse Fest te veut du bien

Tu as l’esprit curieux. La preuve : en 2019, tu es en train de parcourir un site web qui s’appelle Balance Ta Prog. Nous savons aussi que ta curiosité dépasse le cadre musical. Pour connaître des artistes plasticiens d’Alençon et des alentours, va au Pulse Fest ! Les organisateurs te promettent des artistes qui ne font pas dans la dentelle.

Bien sûr, tu ne perdras pas de vue ton envie de voyager en musique. Tu goûteras au psych-rock-punk québécois de Grim Skunnk, groupe originaire de Montréal. Leur nouvel album, « Unreason in the age of madness », a été réalisé par GGGarth Richardson, connu pour son travail sur le premier (et meilleur) album de Rage Against the Machine.

Plus récent, Mickle Muckle, qui a vu le jour en janvier 2018, a déjà été repéré grâce à « RINK », son premier EP autoproduit. Les occasions de les voir en tournée n’ont pas manqué, y compris en Allemagne. Il faut souligner que c’est une belle locomotive pour la scène psyché: Mickle Muckle est à l’origine des Psychedelic Sessions caennaises et de l’annuel Psychedelic Rock Show (prochaine édition le 26 avril au Big Band Café, à Hérouville-Saint-Clair).

Enfin, si tu es d’humeur dubstep, Drum & Bass, le Pulse Fest a aussi ce qu’il te faut en la personne de B. Man, le DJ et animateur de « Mon beat dans ta gueule » chaque vendredi à 20h sur Pulse 90.FM. Ca me fait une parfaite transition pour la troisième bonne raison.

Raison n°3 : Radio Pulse

Quand t’es à Caen, tu penses 99,1. Simple. Quand t’es à Alençon et ses environs, tu te branches sur le 90 FM. Basique. Ok, si tu me disais être ornais, je ne te parlerais pas des premiers pas d’Orelsan auxquels je n’ai pas assisté et encore moins du haras national du Pin ou d’une hypothétique retraite à Bagnoles de l’Orne. En revanche, tu verrais mes yeux briller en évoquant le festival Art Sonic à Briouze, l’association TFT Label basé à L’Aigle, le groupe Bow Low qui me manque tant et La Luciole, la salle de musiques actuelles d’Alençon. Cerise sur le gâteau, j’insisterais pour que tu écoutes Radio Pulse, la radio qui fait vibrer le rock et les cultures alternatives à Alençon depuis janvier 2003. Pas seulement sur les ondes mais aussi, via l’association Pulse Orne, lors d’événements incontournables dont le Pulse Fest fait partie. L’histoire de cette radio mériterait une série télé adaptée du film tiré d’une saga littéraire. Tony Toullier, n’écoutant que sa vocation, son courage et de la bonne zik, a réussi à fédérer une belle équipe autour d’un projet radio solide. Après quatre déménagements, Radio Pulse reste toujours aussi incontournable pour les jeunes ornais de 7 à 90 ans. Oui, ça bloque après 90. Ne me demande pas pourquoi.

Côté programmes, je te conseille notamment « La cuisine au beurre » (le lundi à 21h et le samedi à 14h) avec pour ingrédient la scène normande et « C’est de la locale » (du lundi au vendredi à 18h) pour des infos concerts, festivals, spectacles et pour parler lutte contre les discriminations, actions en faveur de l’environnement et développement local. Mais, quelque soit l’heure et le jour, quand t’entends le nom des autres émissions (Où est mon rottweiler ?, Les fils de Lemmy, Les rats dans la cave, Alençon en a dans le caisson), tu sais que tu vas passer un bon moment à l’écoute du 90,0 FM ou de radiopulse.fr

EN CONCLUSION…CE SOIR…A ALENCON…

!!!!!! SECOUE LA TÊTE AU PULSE FEST !!!!!

Max666

Episode 12 : Jump !

Diffusion le mardi 12 février, de 20h30 à 22h30,

sur Radio666 (99.1 FM à Caen)

Au sommaire :

  • du funk et du hip-hop avec la chanteuse guitariste Nina Attal
  • de l’indie pop avec Concrete Knives
  • du rock psyché avec Pete International Airport
  • de la pop ténébreuse avec le duo audioFILM
  • du rock français avec Gotham

3 bonnes raisons d’aller au Pepper Rock Fest, à Caen

Vendredi 1er et samedi 2 mars, le Portobello Rock Club accueillera du son qui pique mais qui fait du bien. Si tu n’y vas pas, tu le regretteras. Lis cet article et sauve ton weekend.

Première bonne raison : le timing est parfait !

Après avoir profité des terrasses comme jamais pour un mois de février, nous sommes nombreux à redouter le retour de bâton. Tu ne t’inquiètes pas ? Et les giboulées de mars, tu connais ? Avant de te retrouver coincé chez toi à cause de la neige, c’est peut-être le moment ou jamais de sortir ! Ce n’est pas comme s’il y avait un grand nombre de festivals en hiver. Non, non, je t’assure, tu viens et puis c’est tout. Tu mérites mieux qu’une soirée télé canapé avec un chat qui ne veut même pas de toi.

Deuxième (et principale) bonne raison : la prog très épicée

Bizarrement, ce sera la partie la plus longue de l’article. Ce qui est particulièrement bon avec le Pepper Rock Fest, c’est qu’il ne lésine pas sur le rock. C’est même l’ingrédient principal. Plusieurs recettes : psyché, hard-rock, grunge, stoner et punk.

Pour avoir goûté plusieurs fois à leurs reprises, je te conseille vivement d’être dans les premiers rangs pour les BB/BB. Tu auras droit vendredi à ta dose de Sex Pistols, de Runaways et de Stooges avec une charismatique chanteuse qui mène la barque et un guitariste chaud bouillant.

Toujours côté punk, mais en français et avec des compos, t’as rendez-vous samedi avec Where is Kebab ?, groupe qui sait toujours mettre des ingrédients marrants entre deux bonnes tranches de son.

Parmi mes autres coups de cœur, Fuzz Theroy, un groupe qui m’a donné envie de chercher Orléans sur une carte, et Pleine tête, que devrait apprécier les nostalgiques des guitares de DAAD. Du côte des têtes d’affiche, les trois stoners parisiens Red Sun Atacama devraient secouer les jambes, les bras et les têtes d’une centaine de spectateurs samedi au Portobello. Le reste de la prog est appétissant : Near Death Experience, Over the top, Bangkok Riviera, Tritium et Sweet Needles. Je ne te précise pas à chaque fois les jours et horaires, partant du principe que tu feras les deux jours, obligé.

Troisième bonne raison : ta radio préférée au Portobello

C’est la sixième édition. Elle s’appelle The Winter 666 Edition. Les adeptes de la numérologie ne pouvaient pas passer à côté. La radio la plus rock de Caen non plus. Résultat : l’émission Les Apéronews sera en direct du Portobello Rock Club vendredi entre 18h et 19h pour les ondes de 666 : 99.1 FM à Caen pour les puristes, radio666.com pour les progressistes. Si t’es un auditeur malin, t’as déjà saisi ta chance pour gagner des invitations au sixième Pepper Rock Fest.

L’info super bonus qui tue la mort

Il y aura un DJ set de Rafhell tard dans la nuit de vendredi, à partir de 23h30.

Alice et moi : « Je me suis battue contre moi »

Il y a des paroles et des mélodies qui restent en tête toute une journée. Celles d’Alice et moi sont suffisamment malines pour vous accompagner toute une vie. Après cinq premiers titres très prometteurs, la chanteuse à la casquette sortira son nouvel EP en février. Elle le fêtera sur la scène de la Maroquinerie, à Paris, le lundi 11 mars. Rencontre avec l’artiste pop à ne surtout pas perdre de vue en 2019. 

« Frénésie », ton deuxième EP, sortira en février. A qui la réalisation a-t-elle été confiée ? 

Alice : Je l’ai enregistré avec Angelo Foley.  Il a aussi réalisé des titres de Georgio, Grand Corps Malade, Eddy de Pretto et tellement d’autres. Il est très fort.

Ecoutes-tu ces artistes que tu viens de citer ? 

Oui, car ils mettent beaucoup d’importance dans les paroles. J’écoute plein de musiques différentes mais j’ai beaucoup de respect pour les artistes qui soignent leurs textes.

Sur le titre « Filme-moi », titre phare de ton premier EP, il semble y avoir plusieurs degrés de lecture…

Oui, c’est le cas dans tous mes morceaux. Dans « Filme-moi », il est d’abord question d’une personne qui demande à l’être aimé de ne pas oublier les moments qu’ils vivent ensemble. Mais, quand j’ai écris « Filme-moi », je savais aussi que ce serait pour demander au public de ne pas m’oublier.

On peut vite oublier des personnes, y compris celles qui ont compté, non ? 

Je ne sais pas. Pour ma part, que ce soit en amour ou en amitié, j’ai du mal à me dire que j’ai pu aimer quelqu’un très longtemps et passer facilement à autre chose. Même si on grandit, qu’on change et qu’on prend des directions différentes, je ne comprends pas. Nous n’avons qu’une vie ! Je ne veux pas que les souvenirs s’en aillent ! Ca me rappelle « Eternal sunshine of the spotless mind ». Dans ce film, le personnage principal essaie d’oublier tous les souvenirs passés avec une ex. Quand il réalise que ses souvenirs s’échappent, ils pètent un câble et court après. C’est horrible !

A 25 ans, as-tu déjà des regrets ?

Je suis une personne très mélancolique. Le passé me fait toujours des choses très fortes. Ca me prend comme une vague. Mais je n’ai pas de regrets car je suis contente de la vie que j’ai aujourd’hui.

J’imagine que tu t’en es donnée les moyens…

Oui, franchement, je me suis battue comme une folle ! D’abord, je me suis battue contre moi car je ne pensais pas avoir le courage de faire ça dans ma vie. Quand tu dis « Je vais faire de la musique », les gens te regardent très mal mais tu peux aussi te décourager certains jours devant le miroir. Aujourd’hui, je suis contente du chemin parcouru. Mais il reste encore plein de choses à faire !

Alice, tu montres beaucoup d’énergie sur scène. Es-tu sportive ? 

Oui, merci pour cette question ! (rires) Je suis un peu sportive mais je ne vais pas courir tous les matins ! J’ai fait de la boxe. Quand j’étais plus jeune et mal dans ma peau, je sentais que j’avais plus de potentiel que ce que je montrais. Vers l’âge de 17 ans, j’avais envie de me mettre en danger. C’était très effrayant mais ça m’a plu !

Veux-tu sortir avec un rappeur ? 

(rires) Non, dans la chanson « Je veux sortir avec un rappeur », je voulais surtout écrire sur le fantasme d’une vie passionnée avec quelqu’un. Il ne faut pas prendre mes morceaux trop littéralement ! D’ailleurs, la chanson se finit dramatiquement. Les rappeurs ne m’acceptent pas et me disent de rentrer chez moi !

En tant qu’artiste, assumes-tu de susciter des fantasmes à ton tour ? 

(rires) Oui, je veux créer chez les gens plein d’émotions. Quand tu es artiste, que tu montes sur scène et que tu te mets en image, il y a forcément du fantasme qui va autour. Ca ne me dérange pas mais je pense aussi être dans l’honnêteté et la sincérité. Par exemple, après les concerts, je vais traîner avec tout le monde .Je n’ai pas envie d’être uniquement cette fille fantasmée dont on se demande qui elle est. On peut venir me parler.

Alice et moi, balance ta prog ! 

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